Il oxygène l’organisme, lutte contre le vieillissement, et s’avère indispensable aux systèmes nerveux et immunitaire.
Mais sa complémentation doit être soigneusement dosée sous peine de provoquer les mêmes désastres qu’une importante carence.
Bien plus encore que d’autres minéraux que l’on pourrait penser à première vue toxiques, le fer s’avère être crucial pour le bon fonctionnement de l’organisme.
Les globules rouges ayant pour mission d’apporter de l’oxygène aux autres cellules de l’organisme, contiennent un pigment bien connu, l’hémoglobine, son rôle étant de fixer l’oxygène pour le libérer vers les cellules.
Or, la molécule d’hémoglobine se trouve être articulée autour d’un atome de fer.
Donc sans fer, pas d’hémoglobine.
On voit immédiatement qu’une carence en fer retentit au cœur d’un métabolisme primordial, car une bonne oxygénation est la condition indispensable à un fonctionnement harmonieux, d’autant que les premières cellules touchées par cette dette d’oxygène sont les cellules nerveuses du fait qu’elles consomment 30% d’oxygène de plus que les autres.
Le fer et l’hémoglobine, une véritable histoire d’amour
Oligo-élément au cheminement des plus complexes, l’absorption intestinale du fer est très contrôlée, voire même limitée puisque l’on sait qu’un très faible pourcentage du fer alimentaire passe la barrière intestinale.
En fonction des associations alimentaires son assimilation dépasserait rarement 20% de la quantité qu’en contiennent les aliments.
Mais l’absorption de vitamine C et d’autres acides, mis à part l’acide oxalique, permettent d’améliorer ce processus.
Puis, une fois passée la barrière de la muqueuse intestinale, le fer est pris en charge par une protéine, la transferrine, qui comme son nom l’indique, l’achemine à travers la circulation sanguine jusqu’à la moelle osseuse, où les globules rouges sont en pleine formation.
Le fer ainsi livré par cet aimable protéine est instantanément utilisé pour la fabrication de l’hémoglobine.
Après un laborieux travail de plus ou moins deux mois, les globules rouges ayant accompli leur tâche sont détruits et le fer, libéré, est rapatrié par la transferrine vers la moelle osseuse.
Un des premiers systèmes de recyclage humain.
Mais bien entendu il existe tout de même des pertes que l’on estime à environ 1 gramme par jour pour l’homme et de 2 à 3 grammes pour la femme en période menstruelle.
Ce sont donc ces dernières qui en ont les plus gros besoins, quel que soit leur régime alimentaire.
Mais étant donné que peu de végétaux sont riches en fer, c’est également une carence bien connue des végétariens.
Les apports quotidiens recommandés (AQR) sont ainsi fixés à 10mg/jour pour les hommes et à 15mg/jour pour les femmes.
Et pour les femmes enceintes, l’utilisation de fer augmente considérablement lors de la grossesse, parce qu’elles fabriquent aussi le sang de leur enfant.
De ce fait, des statistiques ont montré que 75% des femmes étaient carencées en fer au neuvième mois de leur grossesse.
On comprend alors mieux les carences signalées chez les nourrissons et les jeunes enfants.
Les autres rôles du fer
Le fer n’interagit pas seulement dans la synthèse de l’hémoglobine, il est également le co-enzyme de nombreux ensembles enzymatiques.
Par exemple, il est nécessaire à la synthèse de la catalase, enzyme anti-radicaux libres, et participe à l’élaboration de certains neurotransmetteurs.
Mais pas seulement, puisqu’il s’avère tout aussi indispensable au métabolisme des vitamines du groupe B, l’impliquant dans :
→ la transformation des macro-nutriments en énergie,
→ la régénération tissulaire,
→ le ralentissement du vieillissement,
→ et le fonctionnement des cellules nerveuses.
Enfin le système immunitaire est stimulé, favorisant certaines réactions, lorsqu’il est soutenu par un apport en fer équilibré.
A défaut, comme nous l’avons vu, une carence peut être aussi dangereuse qu’un excès.
Eviter la surconsommation
Pour être correctement assimilé par l’organisme le fer a besoin de vitamine C.
On trouve sur internet des compléments nutritionnels à base de fer en association avec des extraits végétaux et des vitamines potentialisant son assimilation, cependant souvent pollués par différents additifs.
On peut lui préférer la prise quotidienne d’amla, contenant une bonne quantité de vitamine C, et de spiruline, riche en fer et autres oligo-éléments.
Vous pourrez en trouver déjà conditionnées en gélules ou en vrac pour les mélanger directement à vos jus, salades et plats.
Il est difficile de conseiller plus particulièrement les uns ou les autres, dans la mesure où l’expérience montre que l’assimilation est variable d’un individu à l’autre.
Les enfants préféreront sans doute les formes liquides.
Toutefois attention, il n’est pas souhaitable d’entreprendre une cure de fer à des doses élevées, au-delà de 50mg par jour, en tout cas sans l’avis d’un thérapeute.
Certains troubles proches de l’anémie provoqués par la carence en fer, peuvent avoir d’autres origines qu’il faut préciser, comme par exemple les carences en vitamines B9 ou B12.
Par ailleurs des doses trop élevées en fer, peuvent provoquer :
→ atteintes hépatiques et pancréatiques (diabète),
→ ou inactivation de la vitamine C (risque de scorbut).
A moins de carences très importantes, donc demandant une complémentation urgente, il suffira généralement de favoriser les aliments et super aliments riches en fer, comme :
→ le cacao cru
→ le moringa.
Avec des apports naturels mais quantitatifs de vitamine C que l’on trouvera dans :
→ le complexe amla + spiruline
→ et l’acérola.
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