L’efficacité de la Phycocyanine contre le SARS-CoV-2 se confirme

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Cela fait bientôt deux ans qu’en dehors des milliards de dollars dépensés dans la recherche vaccinale, seulement quelques équipes de scientifiques indépendants ne possédant généralement que les moyens de leur équipement, identifient des remèdes en mesure d’endiguer la réplication virale du Covid.

Dans la vulgarisation et la traduction de l’étude suivante, compilant une bonne partie des découvertes en la matière, analysant tant l’efficacité de médicaments chimiques comme le « Remdesivir » que certaines des sources naturelles les plus prometteuses, une équipe de chercheurs français spécialisés dans l’analyse des micro-algues met en évidence les quatre molécules les plus efficaces contre le SARS-CoV-2.

Je vous en propose ici une visite guidée.

Ayant le sentiment que le fabuleux potentiel de la spiruline mis en évidence par de nombreuses investigations est resté inexploité, Jean-Paul Cadoret, Léna Petit et Léa Vernès, spécialisés dans la recherche et le développement « d’aliments écologiques et nutritifs pour tous » pour Algama, ont pris le parti de mettre à contribution leurs propres outils pour participer à la recherche indépendante de lutte contre le Covid.

Sachant qu’ils disposent de moyens informatiques équivalents à ceux de gros laboratoires de recherche médicamenteuse, à savoir des algorithmes peaufinés au fil des ans ainsi que des méthodes de « docking » moléculaire, reconnues par la communauté scientifique pour l’élaboration de nouveaux médicaments, leur conclusion confirme largement les précédentes études faites sur la Phycocyanine.

Bien que, malgré la rigueur de leurs analyses et synthèse, la documentation sur laquelle ils s’appuient ait manqué quelques publications majeures comme, par exemple, l’étude in silico indienne présentée dans mon précédent article (1), tout semble parfaitement concorder sans que l’un des groupes de travail n’ait pris connaissance des travaux de l’autre.

Un merveilleux exemple de ce que l’intelligence collective peut offrir, lorsqu’elle est liée par un but commun.

Les mécanismes du SARS-CoV-2

Vous avez probablement déjà entendu parlé des mécanismes du Covid plus qu’à raison, dans toutes les émissions « culturelles » et « scientifiques » du monde, dans toutes les actualités, d’ailleurs je ne vous en ai moi-même pas épargné le jargon scientifique.

Néanmoins cette synthèse reprenant l’ensemble des dernières découvertes pourra aider à mieux en cartographier les particularités :

Le SARS-CoV-2 appartient à la famille des coronavirus, à savoir des virus enveloppés par une souche d’ARN positive.

Trois protéines structurelles sont particulièrement caractéristiques de la capside protégeant son génome :

  • la protéine membranaire,
  • la protéine d’enveloppe,
  • et la protéine de pointe, ou protéine Spike.

Cette dernière est officiellement connue pour être celle responsable de la fixation des coronavirus.

Puis, entrant plus en profondeur dans la structure trimérique de la protéine Spike, il a été observé que chacun de ses monomères joue un rôle particulier :

  • le S1 est impliqué dans la reconnaissance du récepteur de la cellule hôte,
  • et le S2 est responsable du mécanisme de fusion membranaire.

Puis, encore plus en profondeur, que la sous unité S1 contient elle aussi deux domaines principaux :

  • le domaine N-terminal ou S1-NTD
  • et le domaine C-terminal ou S1-CTD.

Et, que ce dernier, qui constitue le domaine de liaison au récepteur ou RBD, est également composé de deux sous-domaines :

  • une structure centrale,
  • et un motif de liaison au récepteur ou RBM. (1) Li et al. 2005

En voici le schéma en trois dimensions : (Figure 1)
10811_2021_2372_Fig1_HTMLC’est sur cette base que Zhou et al. puis Hoffman et al., ont déterminé en 2020 la capacité du SARS-CoV-2 à utiliser l’enzyme humaine de conversion de l’angiotensine 2 ou ACE2 comme récepteur permettant d’engager la fixation du virus à la cellule hôte via son RBD.

C’est en tout cas la chronologie officielle des découvertes en la matière.

Toujours est-il que cela reste l’intégralité du puzzle, qui vous aidera peut-être à recoller les morceaux.

Toutefois, ce que vous ne savez peut-être pas encore, c’est que ce fameux ACE2 est présent à différents endroits du métabolisme humain :

  • dans le système de pression artérielle,
  • dans les cellules épithéliales alvéolaires pulmonaires,
  • ainsi que dans les entérocytes de l’intestin grêle
  • ou encore dans l’endothelium vasculaire.

Ce qui explique pourquoi et comment le SARS-CoV-2 est en mesure de provoquer des symptômes aussi variés à la fois au niveau des poumons, des intestins et du cœur, voire de se propager par-delà la barrière hémato-encéphalique.

La suite montre précisément les conditions nécessaires à la protéine Spike pour assurer la duplication virale.

État des lieux sur les antiviraux dérivés d’algues

Prolongeant leur analyse par un état des lieux des qualités antivirales de différents dérivés d’algues, avec en particulier les cyanobactéries Arthrospira, dont la spiruline, les qualités de quatre molécules bien précises sont finalement mises en avant.

En voici un rapide résumé :

« … connues pour être riches en protéines et en lipides… elles offrent un large éventail de propriétés immunostimulantes, antioxydantes et antivirales.

De nombreuses publications ont passé en revue les propriétés génériques des algues dans ces zones (Mimouni et al. 2012). Par exemple, la réponse immunitaire dans les cytokines qui est testée par Talukdar et al. (2020a, 2020b)…

La griffithsine, une lectine isolée de l’algue rouge Griffithsia, a montré une activité sur la protéine S du MERS-CoV (Middle East Respiratory Syndrome Coronavirus) (Millet et al. 2016).

Quant aux microalgues, les très nombreuses études ont été compilées par De la Jara et al. (2018) et Perumal et Sundararaj (2020). De plus, peu d’études ont été identifiées dans la littérature comme traitant du potentiel antiviral des composés de microalgues contre le SRAS-CoV-2…

Le genre Arthrospira est un genre de cyanobactéries filamenteuses procaryotes. Les espèces les plus connues, Arthrospira platensis et Arthrospira maxima, sont principalement utilisées comme complément alimentaire en raison de leurs propriétés nutritionnelles : teneur élevée en protéines, vitamines, minéraux, etc.

Par ailleurs, Arthrospira contient également divers métabolites aux propriétés bénéfiques pour la santé tels que les polyphénols, caroténoïdes, et stérols (de la Jara et al. 2018).

En raison de l’émergence de souches virales résistantes aux médicaments et des effets indésirables causés par les traitements antiviraux synthétiques habituels, de plus en plus de chercheurs se penchent sur des approches plus naturelles.

Ceci explique un intérêt croissant pour les antiviraux d’origine naturelle, les algues en général et les Arthrospira en particulier.

Par conséquent, des études in vitro et in vivo ont été menées pour évaluer les composés d’Arthrospira en tant qu’antiviraux contre divers virus tels que la grippe, le virus de l’herpès simplex et l’hépatite C (HCV)…

Les données de la littérature scientifique ont été revues de manière critique afin de mettre en évidence les résultats des études les plus rigoureuses…

El-Baz et al. (2013) ont découvert que l’extrait éthanolique d’Arthrospira était actif contre les virus à ARN et à ADN non enveloppés.

Rechter et al. (2006) ont comparé la substance de type spirulane au ganciclovir (GCV), un médicament de référence utilisé comme anti-herpèsvirus. Selon leurs expériences in vitro, la préincubation des substances améliore l’activité antivirale via l’entrée du virus et l’inhibition de la réplication…

En raison de l’émergence de souches d’Herpès simplex résistantes aux médicaments, plusieurs études se sont concentrées sur la recherche d’alternatives à l’acyclovir synthétique dans la prévention et le traitement des virus Herpes simplex (HSV) 1 et 2. »

Rappelons ici que l’Herpès est un des effets secondaires semblant les plus répandus des vaccins à ARNm.

« Les peptides ont également été évalués en tant qu’agent antiviral. En effet, Jang et Park (2016) ont découvert qu’un peptide isolé d’A. maxima présentait une activité antivirale in vitro puisqu’il inhibait de 90 % l’activité de la transcriptase inverse dans les cellules infectées par le VIH-1 par rapport au test sans peptide…

Ayehunie et al. (1998) évaluent l’activité antivirale d’Arthrospira contre le VIH. Selon leurs résultats, la fraction polysaccharidique et la fraction appauvrie en polysaccharide et en tanin d’A. platensis ont inhibé la réplication du VIH-1 in vitro. La préincubation de l’extrait de fraction polysaccharidique avec les cellules a montré de meilleurs résultats en raison de la liaison des polysaccharides aux récepteurs CD4, empêchant ainsi l’attachement du virus à la cellule hôte via sa glycoprotéine d’enveloppe gp120.

D’après les études in vitro présentées Arthrospira possède des propriétés antivirales contre différents types de virus : Herpes simplex, hépatite, vaccine, coxsakievirus…. Il n’a pas ou très peu de cytotoxicité pour les cellules. »

Il est ensuite fait état de plusieurs recherches sur la capacité d’Arthrospira non pas à guérir le Sida, aucun remède n’en a encore montré la capacité, mais à protéger des maladies et infections opportunistes, c’est à dire profitant de la faiblesse immunitaire du patient pour le tuer, et à bloquer la prolifération du virus.

La Phycocyanine plus efficace que le Remdesivir et les autres composants de la spiruline contre le SARS-CoV-2

Puis vient le résultat de leur fameuse technique d’amarrage moléculaire, ou docking, leur ayant permis d’identifier les molécules les plus indiquées pour inhiber la prolifération du SARS-CoV-2 dans les récepteurs ACE2.

Les quinze premiers composants, c’est à dire les plus à même de jouer ce rôle, ont tout d’abord été mis en évidence.

Puis seulement quatre d’entre eux ont été retenus pour leur efficacité optimale, ainsi que leur innocuité.

Des molécules chimiques comme le « Remdesivir » ou le « poriferastérol » entraient dans la compétition, mais ont été retirés du choix final pour leur faible capacité à brouiller les récepteur ainsi que leur toxicité.

Des molécules composant la spiruline comme le β-carotène, l’acide folique, ou d’autres comme la rutine, le dieckol et la cachécine ont soit montré des propriétés prometteuses mais une toxicité trop importante, soit l’inverse.

Sur les quinze, huit seulement étaient satisfaisantes en termes de capacité antivirale au niveau des récepteurs ACE2.

Et ce n’est que la crème de ce choix, se combinant en une logique admirable, qui, pour son efficacité liée à sa non toxicité, fera l’objet de la conclusion de l’étude.

Efficacité et absence de toxicité pour un quatuor lumineux

Les quatre principales molécules ayant en définitive été retenues pour lutter contre le SARS-CoV-2 lors de cette comparaison in silico, ne sont autre que la phycocyanobiline, la phycourobiline, et la phycoérythrobiline, soit les trois couleurs du spectre lumineux de la Phycocyanine. (2)

La phycoérythrobiline absorbe le rouge, la phycourobiline l’orange et la phycocyanobiline le bleu.

Et la quatrième molécule est l’acide folique, ou vitamine B9, présente pour sa part dans la spiruline.

N’est-ce pas passionnant ?

Voici la traduction de la conclusion qu’ils apportent :

« Après des tests d’amarrage, huit molécules d’Arthrospira ont été identifiées pour leur grande aptitude à se lier au Spike RBD.

Parmi eux, quatre ont fourni de bons arguments à considérer pour une administration orale selon la prédiction d’absorption et la littérature existante. A savoir la phycoérythrobiline, la phycocyanobiline, la phycourobiline et l’acide folique.

Les autres composés ont été rejetés en raison de leur faible biodisponibilité orale ou des risques potentiels de toxicité. Les méthodes d’amarrage et de réamarrage consensuelles nous ont permis d’obtenir des résultats fiables en éliminant les résultats faussement positifs. Nos résultats sont donc cohérents avec ceux actuellement retrouvés dans la littérature.

Notre étude fournit des arguments prometteurs pour l’inclusion de ces quatre composés dans d’autres études pour évaluer leur capacité à rivaliser avec le complexe SARS-CoV-2/ACE2 à la fois in vitro et in vivo. »

Un dosage garanti pour une sécurité optimale

Les résultats confirment donc à la fois les publications récentes, et l’intuition vous ayant conduit à vous intéresser à la spiruline et la Phycocyanine depuis ces derniers mois.

Bien qu’il n’y ait pas de confirmation in vivo, la combinaison de différents modes de recherches se rejoignant sur une même conclusion est fort encourageante.

Elle confirme à la fois que la spiruline est indiquée à plus d’un égard, et qu’une forte concentration de Phycocyanine agit tant comme antiviral que comme protecteur immunitaire.

Forte concentration que l’on sait inoffensive jusqu’à 2,3 grammes par jour, malgré son activité anti-coagulante, comme le montre cette étude randomisée en double aveugle. (3)

Personnellement, je pense donc qu’en l’état actuel des connaissances la Phycocyanine à haut dosage est le meilleur atout existant contre les anciennes formes du virus mais aussi contre les variants les plus menaçants.

Tout synthétique qu’il puisse être, celui-ci a montré, pour le moment, n’employer que deux mécanismes lui permettant de causer des dégâts mortels.

Comme la plupart des virus il se réplique en mettant à l’épreuve la réponse immunitaire.

Toutefois il le fait en empruntant des voies peu communes face auxquelles de nombreux systèmes immunitaires se trouvent démunis.

Mais si l’on en croit les dernières décennies de recherches en la matière, la Phycocyanine limite la réplication virale tout en renforçant subtilement la réponse immunitaire.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Votre atout immunité de l’été

Phycocyanine Saphir BIO 10g/L – 100ml ou 200ml

Sources et références :

  1. https://ijpsr.com/bft-article/c-phycocyanin-of-spirulina-plantesis-inhibits-nsp12-required-for-replication-of-sars-cov-2-a-novel-finding-in-silico/?view=fulltext
  2. https://link.springer.com/article/10.1007/s10811-021-02372-9
  3. https://www.researchgate.net/publication/304663135_Clinical_Safety_of_a_High_Dose_of_Phycocyanin-Enriched_Aqueous_Extract_from_Arthrospira_Spirulina_platensis_Results_from_a_Randomized_Double-Blind_Placebo-Controlled_Study_with_a_Focus_on_Anticoagulan

 

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Sergio
Sergio
2 années il y a

Merci pour votre article sur la phycocyanine.

Nathalie Simon
Nathalie Simon
2 années il y a

Merci

Marie
Marie
2 années il y a

Mille mercis pour tous vos articles !!

Edith
Edith
2 années il y a

Très intéressant. Merci beaucoup

Marie hélène
Marie hélène
2 années il y a

merci beaucoup

Patrice
Patrice
2 années il y a

merci pour toutes ces infos

Annette
Annette
2 années il y a

Bonsoir,
Je trouve cela très interessant, je connais la Spiruline en cachet, exellent pour bouster l ´Immunité. interessant. je suis en Allemagne.

Annette
Annette
2 années il y a

Tout le peuple devrait etre un protecteur des animaux et de la Terre Mere. La Protégée. Tout le monde devrait se nourrir de plantes végétales sauvages et du Cru. Pour reconstruire le systeme dégénéré, intérieur comme extérieur. Bonsoir Allemagne

Sylviane LERAY
Sylviane LERAY
2 années il y a

Bonjour et un grand merci pour toutes vos informations. Pouvoir se soigner au naturel est un réel plaisir et tellement meilleur pour la santé que tous les médicaments chimiques qui existent surtout pour enrichir les gros laboratoires et industries chimiques. Il faudrait une prise de conscience mondiale sur les bienfaits et l’efficacité des médecines naturelles. Aujourd’hui trop peu de gens y ont recours par méconnaissance ou le prix !!…
Bien à vous et encore BRAVO !
Sylviane LERAY France Bretagne

Feugas
Feugas
2 années il y a

Merci

Brandy
Brandy
2 années il y a

Merci pour les infos les amis (L)

MARYSE GENEROSI
MARYSE GENEROSI
2 années il y a

Un article très intéressant sur la phycocyanine. Merci

Ripault
Ripault
2 années il y a

Bonjour a tous l’équipe
Merci piur vos conseils
Bien amicalement
Sandrine

FLAM
FLAM
2 années il y a

Comme d’habitude, j’adhère à vos articles. MERCI pour toutes ces sources d’infos que je partage régulièrement.👍

Dernière modification le 2 années il y a par FLAM
Françoise
Françoise
2 années il y a

Merci

odile SOULIE
odile SOULIE
2 années il y a

merci de continuer les recherches et alternatives contre vents et marées !

GERARD
GERARD
2 années il y a

Merci encore pour ces articles très étayés et si précieux en ces temps .

Alain Revil
Alain Revil
2 années il y a

Très prometteur, mais pour l’instant on souhaite vivement que la phrase suivante disparaisse « Bien qu’il n’y ait pas de confirmation in vivo »…

Sinnah
Sinnah
2 années il y a

Merci pour toute ces informations utiles

Gavroche
Gavroche
2 années il y a

Je ne suis pas vacciné à 70 ans . Pour intéressant que soit vôtre topo quant-on n’y connait rien …Il y a plusieurs approche en santé naturelle… qui pour faire une synthèse pour dire en fonction des pathologie ou du terrain proposera un chemin à privilégier lorsque je chopperai le virus ? Il y a ss dte des incontournables D3,Il y a l’Ivermectine ,il ya vôtre proposition ….???Les HE de Eucaliptus globulus et sa consoeur ….

Kling
Kling
2 années il y a

Merci

Annette
Annette
2 années il y a

De quelle proteine s´agit- il ? Animale ou végétale ? que Sars cov 2 attaque ???
Annette

c.l
c.l
2 années il y a

MERCI

FOURMONT Marie-Odile
FOURMONT Marie-Odile
2 années il y a

merci, continuer à nous informer, luttons ensembles

FOURMONT Marie-Odile
FOURMONT Marie-Odile
2 années il y a

Merci, continuons la recherche

barbara
barbara
4 mois il y a

génial , comme dit notre illustre ancêtre , ta santé est dans l’assiette …..