Homéopathie, phytothérapie, acupuncture ou ostéopathie couvrent presque toutes les pathologies des animaux de ferme ou de compagnie.
En France, les vétérinaires spécialisés dans les médecines naturelles sont peu nombreux, mais il est toujours possible de traiter soi-même ses animaux lorsqu’ils souffrent de maladies bénignes.
Les animaux de la ferme ou nos compagnons domestiques n’ont évidemment pas subi un sort différent du nôtre quant à la façon dont la médecine les a soignés au cours du temps.
Les animaux étant utiles, et quelquefois aimés, on leur a donc toujours plus ou moins prodigué les mêmes soins qu’à nous-mêmes, en faisant tout d’abord appel aux vertus des plantes et remèdes naturels, puis aux médicaments chimiques, pratiques et relativement efficaces mais générateurs « d’effets secondaires » provoquant :
→ l’affaiblissement du système immunitaire,
→ des allergies et des intoxications,
→ et parfois des accoutumances comme les drogues illégales.
Aujourd’hui, avec les médecines naturelles en constante progression et amélioration, l’art vétérinaire est redevenu véritablement soucieux non seulement de la santé des animaux en termes de rentabilité, mais aussi de leur bien-être.
Tout l’arsenal des thérapies naturelles, notamment l’homéopathie et la phytothérapie, mais aussi l’ostéopathie et l’acupuncture, ont des applications vétérinaires afin de soigner les chiens et les chats des citadins, aussi bien que les animaux de la ferme, sans agresser inutilement leurs organismes.
Comme pour les humains, les plantes, les granules homéopathiques, les manipulations ostéopathies et les petites aiguilles de l’acupuncteur obtiennent des résultats thérapeutiques parfois surprenants en combattant virus, bactéries et microbes tout en stimulant l’immunité, en détoxiquant l’organisme et en agissant en profondeur et sans effets secondaires.
De nombreux pays, notamment au Canada, dans le nord de l’Europe et en Asie, utilisent couramment ces méthodes pour le plus grand bénéfice de leurs compagnons animaux, devenant ainsi les modèles d’une civilisation plus aboutie et plus respectueuse de la vie.
Les modes de traitements
C’est évidemment la voie orale, adaptée aux différentes espèces, qui constitue le premier mode de traitement de l’animal, car la plupart des médicaments conçus pour l’homme sont inemployables chez l’animal.
Le singe serait peut-être capable d’imiter l’homme lorsqu’il suce une granule homéopathique, mais aucun autre animal ne peut prendre ainsi cette forme de remède.
On fait donc préparer par le pharmacien des solutions liquides en lieu et place des granules ou, à défaut, on les délaie dans un peu d’eau distillée.
Le chien, à la rigueur, accepte des solutions alcooliques fortement diluées, mais jamais le chat.
Attention, c’est une préparation spécifique, on ne la dilue jamais avec une eau de boisson, d’une part parce que les récipients sont souvent souillés, d’autre part parce que l’abreuvement des animaux peut être plus ou moins capricieux.
Si l’animal ne veut pas absorber la préparation, il faut le priver d’une autre boisson jusqu’à ce qu’il soit forcé de laper le remède homéopathique en solution aqueuse.
En revanche, une heure après lui avoir donné la solution homéopathique, on lui fait boire de l’eau pure en plus grande quantité.
Certains animaux, comme le cheval, absorbent volontiers les triturations, surtout si on les mélange avec du miel ou qu’on leur tartine sur la langue.
On a constaté que les teintures-mères sont toujours acceptées par les ruminants qui sont les animaux les plus faciles à soigner par l’homéopathie.
Les traitements par voie externe sont également envisageables mais, là encore, de manière différente puisque la peau fine de l’homme, et plus encore celle de la femme, permet d’appliquer des pommades et des crèmes en tous genres, alors que la peau épaisse et très poilue de l’animal n’est pratiquement pas réceptive.
Chez les chats et chiens, on applique quand même certaines pommades, comme l’Arnica, contre les coups, ou Apis contre les piqûres d’insectes, au niveau des oreilles ou du ventre.
Cependant, pour cet usage, les teintures-mères sont plus efficaces que les pommades et crèmes.
Chez le cheval, on les applique au niveau de la bouche et dans le creux inguinal.
Chez les reptiles, en zone ano-génitale avec un compte-goutte.
Chez les serpents tropicaux, sous forme de brumisation.
Chez les poissons, mycoses et tumeurs cutanées sont traitées avec une teinture-mère à la décimale sur un coton-tige, le poisson étant évidemment hors de l’eau pendant le traitement.
Chez les oiseaux, les batraciens et les petits mammifères, on applique des solutions isotoniques par voie oculaire.
Le vétérinaire traite chiens et chats par piqûres sous-cutanées en diluant l’ampoule dans du sérum glucosé et en agitant fortement la seringue avant emploi.
En cas d’urgence, bien sûr, il est toujours possible de piquer n’importe quel animal par intraveineuse.
On fait aussi des intra-musculaires aux animaux de la ferme, généralement à l’encolure, mais toujours sans appliquer d’antiseptiques sur la peau et en se limitant à un lavage très soigné avant la piqûre.
La phytothérapie
En phyto-aromathérapie animale, il n’est évidemment pas possible de donner trois gouttes d’huile essentielle de thym rouge à un petit chaton enrhumé, comme pour un humain adulte.
Les prescriptions et les posologies sont établies par le vétérinaire en fonction de :
→ la taille de l’animal,
→ de l’espèce,
→ de son âge,
→ de son sexe,
→ de son alimentation,
→ de son environnement,
→ et de ses troubles de santé.
C’est pourquoi la phyto-aromathérapie vétérinaire exige entre quatre et sept ans de formation spécialisée, et que ces praticiens sont encore rares en France.
Il est pratiquement impossible de faire boire une tisane à un animal, et encore moins de lui faire avaler des huiles essentielles à l’état pur ou des extraits végétaux au goût prononcé.
La formule la plus adéquate, en plus de la phytothérapie, est la gemmothérapie qui propose des bourgeons et jeunes pousses de plantes en macérâts glycérinés à la première décimale.
La saveur douce et presque sucrée de ces phytothérapie particulièrement puissants puisque le bourgeon concentre les substances actives et l’énergie de la future plante, est généralement supportée par les chiens et les chats… même s’il est tout de même indispensable de les leur administrer plus ou moins de force en en disposant une dizaine ou une vingtaine de gouttes, selon la taille de l’animal, sur la langue, matin et soir.
Les contre-indications et la toxicité étant à peu près nulles, il est naturellement possible d’employer ces médicaments dans le cadre familial, en choisissant parmi les suivants :
→ Cedrus libani : contre les eczémas chroniques du chien qui se gratte
→ Pinus montana : contre les affections rhumatismales du chien
→ Vitis vinifera : contre les rhumatismes aigus et douloureux du chien, à ajouter au précédent
→ Rosmarinus officinalis : remède hépatique pour chiens et chats
→ Vaccinium vitis-idaea : contre les troubles intestinaux de tous les animaux, après une prise de Nux vomica.
L’homéopathie
Plus encore que la phytothérapie, l’homéopathie vétérinaire est très utilisée dans les élevages mais aussi pour les animaux de compagnie.
A la ferme, elle stimule le système immunitaire des animaux et prévient de nombreuses affections, d’autant qu’elle limite évidemment la résistance des agents pathogènes aux antibiotiques.
Ainsi on ne retrouve plus ces antibiotiques ni d’autres substances chimiques indésirables dans la viande ou le lait, et l’on peut alors obtenir des produits réellement « bio ».
Les chiens et les chats bénéficient aussi des bienfaits de l’homéopathie, notamment pour traiter les trachéites et les coryza, à condition de donner le médicament dès l’apparition des premiers symptômes.
On minimise aussi les suites des vaccinations avec l’homéopathie, par exemple avec une dose d’Apis 9CH la veille de l’injection et Thuya 9CH trois jours après.
D’autres pathologies, comme les dermatoses ou les diarrhées, sont encore susceptibles d’être traitées à l’homéopathie, mais à condition de consulter le vétérinaire afin qu’il établisse un diagnostic et des prescriptions fiables.
Pour les maladies graves, chroniques ou dégénératives, telles qu’arthrose ou insuffisances cardiaques, l’homéopathie constitue fréquemment un complément au traitement allopathique et assure, en tout cas, un grand soulagement à l’animal.
Cette médecine améliore le sort de ces malheureux animaux dont on n’a pas encore vraiment réussi à traiter la souffrance, physique ou psychologique.
En homéopathie, il va sans dire que le grand médicament reste, comme pour les humains, Arnica, en dilutions homéopathiques ou teinture-mère, qui prévient aussi bien la douleur que le surmenage ou les troubles circulatoires.
Avant tout Arnica doit être utilisé immédiatement après un choc ou une blessure.
On le recommande aussi fréquemment en compresses à 10% sur les endroits douloureux, à condition qu’il n’y ait aucune plaie, ou encore à la dilution de 4CH dans toutes les pathologies traumatiques de l’œil.
Aux chiens et chats devant subir une opération chirurgicale, il est bon de donner trois granules de China 5CH et deux gouttes d’Arnica TM la veille au soir, à renouveler juste avant l’opération.
La même formule est efficace pour le cheval avant la course, mais à raison d’une dizaine de gouttes de la TM dans du miel, à passer sur la langue.
En général, il est conseillé d’employer d’autres homéopathiques à la suite d’Arnica pour en prolonger l’effet, tels que Bellis perennis, Hypericum ou Rhus tox.
L’isothérapie
Seul un vétérinaire hautement spécialisé est à même de définir l’isothérapique qui convient à l’animal.
Ce médicament, sous forme de triturations ou de solutions, doit être préparé par un laboratoire de bactériologie avec du sang, de l’urine, du pus, des calculs ou des exsudats de l’animal, qui, très hautement dilués, constituent un traitement des plus puissants.
On y fait appel en cas de maladies récidivantes ou résistantes aux antibiotiques, mais, encore une fois, jamais sans prescription.
L’isothérapie vétérinaire est sans concurrence dans le traitement des colibacilloses en général et urinaires en particulier.
Le colibacille est un microbe banal mais qui prolifère dangereusement chez des animaux stressés et, à la ferme, chez les veaux et les porcs.
Or, ce germe est un des plus résistants aux antibiotiques, surtout, bien sûr, lorsque les animaux ont été gavés de ces substances pour des raisons de rentabilité.
L’homéopathie n’est pas assez puissante pour l’éliminer et seul un isothérapique prescrit à une posologie bien précise parvient à donner des résultats, même s’il faut quelquefois soigner l’animal le restant de sa vie.
L’acupuncture
Plusieurs fois millénaire, l’acupuncture humaine a, depuis quelques temps une application, l’acupuncture vétérinaire, qui rend d’importants services en thérapeutique et notamment dans le soin des muscles et du squelette ou en tant qu’antalgique ou analgésique où, là aussi, cette technique chinoise s’avère d’un grand secours.
Essentiellement destinée aux chiens et aux chevaux, cette forme d’acupuncture répertorie plus ou moins deux cents points.
Le premier traité d’acupuncture vétérinaire est paru en chinois dans les années quatre-vingt et depuis sert de modèle à tous les auteurs occidentaux et français.
Mais ces auteurs ne sont pas complètement d’accord entre eux quant à la localisation exacte de tous les points.
Il n’empêche qu’il existe des méthodes pour repérer les points réels sur l’animal et qu’ainsi cette acupuncture canine ou chevaline est bien souvent d’une grande efficacité.
Certains points sont propres à la médecine vétérinaire, d’autres sont copiés sur les points humains et semblent donc communs aux différentes espèces.
Cela étant, en raison de l’utilisation fréquente de l’acupuncture pour les affections des muscles et du squelette, la topographie des points et méridiens insiste plus spécifiquement sur les méridiens tendino-musculaires, permettant ainsi d’approfondir cette toute nouvelle technique pour le plus grand bien de nos amis les animaux.
L’ostéopathie
Tout à fait particulière, l’intervention ostéopathique sur l’animal exige un diagnostic précis de la part du vétérinaire afin de savoir si le chien ou le chat souffre d’une affection classique ou au contraire d’une véritable dysfonction ostéopathique, c’est à dire uniquement fonctionnelle.
Il est bien évident que l’ostéopathie peut encore apporter une aide même lorsqu’il y a atteinte de l’intégrité des tissus, mais dans ce cas il va sans dire que d’autres protocoles thérapeutiques devront être mis en œuvre.
En revanche, toute affection relevant d’un trouble fonctionnel, autrement dit d’une contracture anormale permanente entraînant une douleur, notamment au niveau des muscles para-vertébraux, ou encore de l’hypo ou de l’hyper activité d’un organe, quel qu’il soit, pourra être soignée par l’ostéopathie.
De nombreuses techniques usuelles en ostéopathie humaine sont souvent exclues en médecine vétérinaire puisque, par exemple, faire « craquer » les vertèbres d’un animal déjà nerveux ou craintif, ou d’un immense cheval est, au mieux extrêmement difficile, au pire, totalement impossible.
Curieusement, l’ostéopathie vétérinaire utilise quelquefois des aiguilles d’acupuncture pour lever certaines dysfonctions ostéopathies.
L’aiguille est parfois remplacée par le doigt.
L’ostéopathe utilise aussi un autre procédé : il pousse l’animal à contracter fortement un muscle pour, après, pouvoir l’étirer plus facilement.
D’autres techniques, plus douces, de palpations à l’aide de la main, permettent une autre action, notamment sur ce que l’ostéopathie appelle le « mouvement respiratoire primaire », c’est à dire cette contraction rythmique, imperceptible pour le non spécialiste, qui, initiée par le cerveau, s’étend à l’ensemble de l’organisme.
Quelles que soient les méthodes employées, à la fin de la séance de nombreux dysfonctions sont levées, et l’animal ressent une sensation de bien-être et de détente musculaire qui provoquent des soupirs de soulagement, des bâillements, des affaissements, de la somnolence, voire des endormissements.
Selon l’animal et les troubles dont il souffrait, les jours suivants sont marqués soit par une aggravation brève suivie d’une amélioration, soit par une amélioration directe, soit encore par des petites réactions.
Il faut attendre deux semaines après la consultation pour juger du résultat et constater la nature et l’importance des modifications comportementales et symptomatiques de l’animal.
Bien souvent, donc, une consultation de contrôle est nécessaire, d’autant qu’il est toujours utile de lever quelques dernières dysfonctions et d’ajuster les bons résultats de la première séance.
Cependant, il est fréquent qu’il faille plusieurs séances pour éliminer le dysfonctionnement.
Le traitement de la constipation canine
Si le chien est aussi fréquemment atteint de constipation, c’est qu’elle a, chez lui, différentes causes.
On sait que ces animaux ont la fâcheuse habitude d’ingurgiter n’importe quoi, des os, bien sûr, mais aussi des pierres, du bois, des éponges, des morceaux de tapis ou de moquette, etc.
Dès qu’il présente les premiers symptômes de constipation, il est donc d’une importance vitale de le conduire chez le vétérinaire qui, en le palpant ou en le passant aux rayons X, diagnostique le danger mortel et la nécessité d’une intervention chirurgicale d’urgence ou, au contraire, le trouble bénin que l’homéopathie ou la phytothérapie sont à même d’éliminer.
Dans l’immédiat, Nux vomica est recommandé avant même la visite chez le vétérinaire.
En traitement de fond les remèdes homéopathiques ne sont pas les plus indiqués, à l’exception d’Opium qui convient relativement bien aux vieux chiens constipés de manière chronique, et de Colocynthis, indiqué au contraire chez les jeunes chiots ayant tendance à dévorer goulûment.
Les tisanes purgatives et les suppositoires à la glycérine ne donnent pas de meilleurs résultats et sont même contre-indiqués.
Si la constipation est bénigne, comme souvent chez les chiens d’un certain âge qui ne sortent presque plus de l’appartement, l’une des meilleures consiste à donner, le matin à jeun, un mélange d’huile d’olive vierge de première pression à froid et d’huile de foie de morue, également non raffinée, à raison d’une cuillère à café.
Par la suite, une réforme alimentaire s’impose en bannissant les croquettes et les os, remplacés par des cartilages de veau et des aliments riches en mucopolysaccharides.
Le mal des transports
Il est sans doute indispensable d’être aussi endurci ou insensible qu’un humain pour résister au mal des transports modernes, bateaux, trains, avions et même voitures, car pratiquement aucun animal ne parvient à supporter un voyage un tant soit peu prolongé sans être malade.
Que ce soit donc nos animaux domestiques ou les animaux de fret, il est indispensable de leur assurer les meilleures conditions de transport, et même de les aider, par des moyens homéopathiques ou autres, à faire face à ce qu’il convient purement et simplement d’appeler une terrible épreuve puisque certains, comme les poissons, les animaux exotiques et les porcs sont morts avant l’issue du voyage, que le chien est malade comme un chien et, qu’au mieux, les chats et les chevaux sont hyper nerveux.
Il convient donc d’attacher les chiens à l’arrière des voitures et les disposer sur une couverture, en ménageant une très légère ouverture de fenêtre pour qu’ils puissent respirer sans pour autant sortir la tête à l’extérieur, ce qui s’avérerait, à plus d’un titre, dangereux.
Quant aux chats, mieux vaut les faire voyager dans un panier en osier sur des journaux imprégnés de leur odeur.
Mais quelles que soient les précautions que l’on prenne, elles ne seront suffisantes que si on les accompagne d’un puissant traitement homéopathique.
Un complexe est spécialement conçu pour le chien, comprenant Tabacum, Cocculus et Petroelum, auquel on ajoute éventuellement une ampoule de solution alcoolique Lehning d’Ipeca 5CH, toutes les deux heures et, l’été, Natrum muriaticum pour l’aider à supporter la chaleur.
Les jeunes s’accommodent certainement mieux d’Aethusa.
Un mélange calmant conçu pour les chats et les chiens est constitué de Datura, Hyoscyamus, Passiflora, Ballota, Ignatia, Oenanthe, Moschus et Zincum.
On donne une dizaine de gouttes de ce mélange en version non alcoolisé au chat, la veille du départ, et une dizaine d’autres juste avant le voyage, puis on le laisse tranquille sans jamais ouvrir le panier.
Pour le chien de grande taille, on double la dose et on ajoute Ipeca toutes les deux heures en cas de voyage de longue durée.
La trousse homéopathique d’urgence pour le chien
Apis 7CH : contre les piqûres d’abeille ou de guêpe, à raison de trois granules toutes les dix minutes jusqu’à amélioration.
Arnica 5CH : contre les traumatismes, à raison de cinq granules immédiatement, à renouveler trois fois.
Colocynthis 5CH : contre les spasmes intestinaux, à raison de trois granules trois fois par jour.
Ignatia 9CH : en cas de contrariétés ou de voyage, à raison de dix granules la veille.
Ipeca 7CH : contre la toux avec vomissements, à raison de trois granules trois fois par jour.
Nux vomica 7CH : contre les vomissements chroniques, à raison de trois granules trois fois par jour.
Rhus tox 7CH : contre les douleurs du matin, à raison de trois granules au coucher.
La trousse homéopathique d’urgence pour le chat
Allium cepa 7CH : contre les éternuements, à raison de cinq granules immédiatement au début, et à renouveler à raison de trois granules trois fois par jour pendant trois jours.
Apis 7CH : contre les piqûres d’insectes, à raison de trois granules toutes les dix minutes jusqu’à amélioration.
Arnica 7CH : contre les traumatismes, à raison de cinq granules immédiatement, à renouveler trois fois.
Cantharis 9CH : contre la cystite, à raison de cinq granules trois fois par jour, une seule journée.
Ignatia 9CH : en cas de contrariétés ou de voyage, à raison de dix granules la veille.
Nux vomica 7CH : contre les vomissements chroniques, à raison de trois granules trois fois par jour.
Staphysagria 9CH : contre la nervosité, à raison de cinq granules par jour pendant quelques jours.
Comment traiter les démangeaisons du chien
Le chien passe souvent des heures à se gratter.
Les raisons pour le faire ne manquent pas.
La médecine vétérinaire classique s’acharne en vain depuis plusieurs décennies contre ces démangeaisons qui semblent résister à tous les traitements, y compris les plus dangereux.
Le vétérinaire naturothérapeute conseille de détoxiquer l’animal pendant un mois à l’aide de Nux vomica et de Solidago en basse dilution, et de le laver avec un shampooing doux et de l’eau de source.
Ensuite on consulte un vétérinaire homéopathe qui, après avoir posé son diagnostic, établit le traitement approprié au chien, bien souvent Psorinum.
Jean-Baptiste Loin
Retrouvez les gemmothérapiques pour soigner vos animaux en cliquant sur les liens ci-dessous :
merci pour la documentation concernant l’homéopathie pur soigner chiens et chats!!
je l’utilise personnellement depuuis plus de 30 ans,pour moi meme et pour chiens chats et chevaux et chèvres qui ne m’ont guere couté en consultation vétérinaire
adherant à un syndicat caprin nous avons reçu une formation tres ‘pointue’ par un veto homeopathe venu de Lyon,c’etait en 1980
merci pour toutes vos lettres fort interessantes,continuez!!!
Je n’ai pas trouvé d’autres mots pour vous dire MERCI et BRAVO !!!!!!!!
C’est sans aucun doute l’article le plus précis et le mieux documenté qu’il m’ait été donné de lire sur le net ; il représente à lui seul, une véritable « prise en charge » thérapeutique dont on ne peut douter de l’efficacité.
Encore BRAVO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Cordialement
France Coacolo
[…] Les naturothérapies vétérinaires: Homéopathie, phytothérapie, acupuncture ou ostéopathie couvrent presque toutes les pathologies des animaux de ferme ou de compagnie. En France, les…Source […]
Passionnant! Explications très détaillées! C’est vrai qu’en Belgique il y en a trop peu qui travaillent surtout avec des relèves naturels, il y a beaucoup à faire et de belles perspectives pou des jeunes sortis des études vétérinaires. Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce long article!
Merci.