
Bien que je m’apprêtais à vous parler de tout autre chose, ces deux derniers jours des « actualités » de spécialistes se prétendant défenseurs des médecines naturelles m’ont tout simplement coupé dans mon élan, et une fois n’est pas coutume, votre lettre d’information se transformera aujourd’hui en billet d’humeur.
Qu’ils le traitent avec une lointaine bienveillance ou une franche adoration, il m’a été impossible de passer outre, même s’il m’est difficile de rédiger ces lignes à propos d’un sujet auquel je ne souhaite pas faire de publicité, que nous allons provisoirement nommer : Le Schmilblick.
Non pas que la consonance yiddish du mot schmilblick m’ait particulièrement semblé adaptée, mais, vous l’aurez compris, en hommage à notre mémorable humoriste français Pierre Dac, repris et illustré des années plus tard, par Coluche.
Le premier, a inventé un objet que Wikipédia définit à peu près comme suit :
« Néologisme proche du yiddish, empruntant les mots Schlemiel : idiot, ou Billik : pas cher, ou encore Schmeikel : escroquer. »
Quant au second, qui a eu le culot de se présenter aux élections présidentielles avant de se faire assassiner, il savait renvoyer à la démocratie l’image de la farce qu’elle s’apprêtait à jouer à la France, et nous nous en rendons compte aujourd’hui, au reste du monde.
C’est pourquoi, à leur illustre image, je ne me présenterai pas aux élections, mais j’aborderai non moins assidûment la question fondamentale du Schmilblick.
Puisque c’est un des sujets sur lequel vous m’avez régulièrement demandé mon opinion, sans jamais le nommer, je vous dirai très honnêtement tout ce que j’en pense.
Qu’est-ce que le Schmilblick ?
Bien que nous ne soyons pas ici en train de jouer au devinettes, et qu’en soi notre but n’est pas de découvrir ce que c’est, nous allons tout de même identifier en quelques points notre sujet.
1. Notre Schmilblick est l’actualité mondiale la plus abordée dans la presse et à la télévision, qu’elles soient amateures, indépendantes, gouvernementales ou à la solde d’industriels.
2. C’est un cocktail d’effets secondaires inconnus, farci d’OGM, ne protégeant pas nécessairement contre les formes virales asymptomatiques.
3. Il est pensé sans respecter le principe de précaution au regard des risques de mutations graves, que le Schmilblick pourrait provoquer.
4. Le Schmilblick est furieusement survendu et bénéficie d’une campagne marketing sans précédent, se servant des chefs d’États occidentaux comme de vulgaires représentants de commerce.
5. Ce n’est pas un vaccin, mais presque une thérapie génique, et, restant obscur, les ex-medias les plus lus au monde tentent de le faire passer pour un simple bonbon à la fraise.
6. Actuellement défendu ou plébiscité par de nouveaux ex-poids lourds et vétérans de la santé naturelle, j’ai nommé le Dr. Willem et le Pr. Joyeux, notre Schmilblick américain commence à être vendu par des naturothérapeutes.
7. Enfin, l’organisation mondiale du Schmilblick est bien décidée à faire plier les démocraties, en faveur de quelques dollars… de plus.
Vous voyez, bien évidemment, de quoi je veux parler.
Le monde du Schmilblick face à la science
Malgré le fait qu’il n’y ait pas plus de trois mois d’observations concernant l’incidence du Schmilblick sur la santé humaine, on peut déjà noter que les observateurs des effets secondaires du Schmilblick sont soit juge et partie, soit financés par les investisseurs, soit censurés.
Et même s’il était plausible que le Schmilblick ne soit pas plus mortel que la maladie elle-même, ou même que les campagnes vaccinales de Lübeck avant le très tardif retrait du B.C.G., le principe de précaution n’y serait pas pour autant appliqué.
Comment un virus dont on ne comprend pas les conséquences sur le long terme, pourrait être vaincu par une thérapie génétiquement modifiée, dont on ne connait pas les conséquences à long terme ?
Autant décider à la roulette si les uns vivront sans séquelles, et les autres mourront des conséquences.
Tout ce que nous pouvons observer en l’occurrence, puisque rien n’est prévisible lorsqu’il y a tant d’inconnues, c’est le passé, et finalement, ne plus penser qu’au présent.
Dans le passé, le combat d’ajustement entre les campagnes de Schmilblick et les mutations de virus, ne firent qu’envenimer la situation en créant des virus bien plus dangereux qu’ils ne l’étaient à l’origine.
Dans le présent, tout montre que la démocratie occidentale est muselée par la volonté globale d’un contrôle des nations, par l’intermédiaire de leurs systèmes de santé.
Dont le but, à peine dissimulé, anticipant même l’émergence de révolutions populaires avec des mouvements comme les Gilets Jaunes orchestrés un peu partout dans le monde, est de dominer l’espace mondial.
Avec la nuance fondamentale qu’une guerre économique, plus impitoyable qu’elle ne l’a jamais été, est actuellement en cours entre l’Europe, la Russie et la Chine, pour savoir qui en dictera le modèle principal et quel sera le centre de cette mondialisation sanitaire.
Or, il faut bien que quelqu’un le dise de temps à autre, malgré l’ironie faisant que la gravité de la situation force à la métaphore, le Schmilblick est un danger public venant donner le coup de grâce aux institutions publiques.
Comme vous avez pu le noter, par définition, c’est une « escroquerie ».
Toutefois, dans la mesure où il est présenté comme un objet indéfinissable.
Ce fut aussi le cas du nucléaire, du micro-ondes, de la bombe atomique, des antennes 4g et lignes à très haute tension, du nazisme, des chambres à gaz, ainsi que du contrôle de masse des populations initié par les industriels du pétrole, de l’énergie atomique, du tabac et finalement… du vaccin.
Le Schmilblick risque d’être rapidement accepté par la majorité, craintive des conséquences de son absence.
Comment quelqu’un qui n’en voulait pas il y a une semaine aura si rapidement pu changer d’avis ?
Grâce au plus vieux tour de prestidigitation que l’humanité ait connu depuis l’avènement de l’ère industrielle, le contrôle des populations appuyé par le neuro-marketing.
Qu’est-ce que le Neuro-Marketing ?
Défini comme étant la manière de provoquer des émotions positives chez les consommateurs, le neuro-marketing est un art de vente se situant à la lisière entre :
- la psychologie freudienne,
- le copywriting,
- et, ce qui dans les années soixante était amené à devenir une question éminemment politique, le moyen de tromper la satiété.
Le principe, relativement simple, pourrait s’apparenter à la capacité à déclencher des mécanismes de peur et/ou de joie, nécessairement liés à des facteurs inconnus, puis inespérément résolus, afin, à différents stades, de saisir le moment et la forme d’attention du spectateur, lecteur, auditeur, etc.
Cela permettra d’orienter ce dernier plus aisément vers une opinion, une réaction, un choix, etc.
Finalement, me direz-vous, ce n’est que de la publicité !
Oui, mais…
Oui, mais lorsque ce principe ayant montré pouvoir généraliser des modes de consommation nationaux, après avoir été activement affiné pendant plus de quatre générations, se voit intégré aux calculs d’algorithmes ou intelligences artificielles ayant la capacité de cibler un individu, des groupes, ou des populations, c’est une tout autre affaire.
Depuis que le libéralisme occidental a commencé à gouverner le monde, puis inexorablement entrainé celui-ci vers un ultralibéralisme normé, c’est la toute première fois où cette « science » du contrôle des masses est employée simultanément à une échelle planétaire.
Cela prouve qu’à cette même échelle il est désormais possible à tout industriel suffisamment puissant et organisé pour contourner la loi antitrust de 1890, par le biais d’alliances et de fondations faussement bienveillantes, de comploter contre le bien-fondé de la démocratie en imposant à tous, voire en donnant l’impression à la majorité qu’ils l’ont voulu démocratiquement, la généralisation du Schmilblick.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Que pensez-vous des réactions anachroniques du Dr Willem et du Pr Joyeux, ainsi que de tous les naturothérapeutes suggérant de près ou de loin l’utilisation du Schmilblick contre la pandémie ?
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J’ai supprimé la lettre du Dr Willem de ma liste, quant au Pr. Joyeux, je ne savais pas qu’il avait viré de bord…