La connaissance des épidémies peut-elle aider à lutter contre le Covid-19, ce coronavirus récemment renommé SARS-CoV-2 ?

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reponsesbio interview dr willem coronavirus

Interview exclusive du Dr Jean-Pierre Willem

Il est « médecin et chirurgien, fondateur de l’association humanitaire Les Médecins aux Pieds Nus, diplômé en épidémiologie du Sida et en anthropologie médicale, pionnier de la réanimation en ville à l’origine du SAMU et initiateur du concept d’ethnomédecine, proposant une synthèse de la médecine occidentale et des médecines ancestrales.

Président fondateur de la Faculté Libre de Médecines Naturelles et d’Ethnomédecine (FLMNE), il a été l’un des derniers assistants du Dr Albert Schweitzer – Prix Nobel de la Paix – et a participé à de très nombreuses missions humanitaires » (1).

Il a notamment combattu Ebola à Kikwit, ainsi que différentes épidémies au Congo, au Laos, au Zaïre, a connu 18 guerres, s’est spécialisé dans l’apport des médecines naturelles contre les épidémies et les troubles auto-immuns en obtenant généralement des résultats surprenants, j’ai nommé, le Dr Jean-Pierre Willem.

En plus de bien comprendre le risque de vagues épidémiques concernant la pandémie du coronavirus, Covid-19 ou SARS-CoV-2, allant bien au-delà des prémices auxquelles nous assistons actuellement, le Dr Willem est l’un des rares aromathérapeutes francophones étant à même de témoigner de l’intérêt des huiles essentielles dans ce type de catastrophes sanitaires.

Dans cette interview exclusive vous découvrirez, en plus de son expérience des épidémies, certains facteurs collatéraux que ces phénomènes sont susceptibles d’engendrer


Jean-Baptiste Loin
Est-il exact que vous avez combattu Ebola, dans les années 80, à Kikwit, en Afrique ?

Dr Willem
Il faut re-situer la manière dont cela s’est passé.

D’abord Ebola, c’est un petit fleuve situé près d’une ville de 400 000 habitants, Kikwit.

Le virus, Ebola, est survenu comme une grenade qu’on dégoupille.

J’ai été chirurgien dans 18 guerres, je connais un petit peu la grenade, ça fait des morts à cent mètres.

Eh bien pareil.

Il y a une petite périphérie où ils sont simplement blessés, mais grosso modo c’est une série de morts, c’est très explosif.

Ça fait une irruption violente avec 50% de morts, et ça arrête.

Mais depuis le virus semble s’être fortifié, et dans certains endroits il fait des irruptions allant jusqu’à 80% de mortalité.

Etant donné que cela faisait évènement sur le principe épidémiologique, les Américains sont arrivés avec des scaphandres, puis ils sont repartis au bout de 8 à 10 jours.

Et en Afrique, ce genre de comportement ne plait pas beaucoup, ça laisse les gens dans une grande frustration.

J’ai rapidement reçu quatre fax du Maire d’Ebola, et comme je préférais éviter la presse à cette époque, et que je n’étais pas un « officiel », je n’ai pas répondu tout du suite.

Puis dans la même soirée, c’est l’Evêque qui m’envoyait un fax à ce sujet, et finalement j’ai accepté.

Le lendemain j’achetai plusieurs litres d’huiles essentielles à phénols de deux ou trois catégories, et je suis parti là-bas.

Le diagnostic a été fait lors d’une opération, on pouvait se rendre compte que la chair était en nécrose, un état très particulier.

J’ai combattu la maladie autant que j’ai pu, puis j’ai montré aux étudiants en médecine de l’Université de Kikwit comment faire, j’ai fait des conférences, donné des cours sur l’importance des huiles essentielles pour lutter contre les épidémies.

Après Ebola, j’ai vu d’autres épidémies au Gabon avec la même fièvre hémorragique, la fièvre de Marburg, de Lassa, la dengue, la fièvre jaune, il y en a eu plein.

Dans ces cas, ce que l’on donne, ce sont évidemment des huiles essentielles qui ont un impact sur l’hémorragie.

  • les Ciste ladanifère,
  • l’Hélichryse, que tout le monde connait,
  • et le Thym saturéoïde.

Voilà comment j’ai combattu Ebola.

Puis en 2002, il y a eu le SRAS, qui présentait une létalité très importante, ça avait également atteint Hanoï.

Les pilotes d’Air France ne voulaient plus s’y rendre, or il se trouve que les pilotes et les hôtesses de l’air sont très portés sur les médecines alternatives, et que j’avais proposé un protocole dans une revue présente dans les aéroports…

A cette époque on trouvait facilement ma formule dans les ascenseurs réservés aux pilotes et hôtesses de l’air.

Et puis, des années après, en 2006, comme s’ils s’étaient passé le mot, on m’a appelé pour lutter contre le Chikungunya, qui signifie « l’homme courbé » en swahili.

Cette fois-là c’était sur l’île de la Réunion, mais la première fois qu’il était apparu c’était en 1953, en Afrique. Il y a eu 200 000 atteints pour 150 000 morts, et c’est un moustique, Aedes aegypti, qui créait ces dégâts. *

Mais pour des raisons d’économie touristique, ils ont un peu étouffé l’information.

J’ai aussi proposé une formule, mais là-bas il y avait quatre députés, dont trois s’y opposaient.

Cependant il y avait une naturopathe en particulier qui a proposé du chlorure de magnésium, et en complément j’ai proposé une liste d’huiles essentielles accompagnée d’un produit en homéopathie faisant des merveilles sur les courbatures.

Avec mon traitement il fallait à peu près cinq jours pour juguler la pathologie, ça paraît énorme mais c’est comme ça.

Après cela, j’ai connu le MERS, dont le point de départ du foyer était les dromadaires.

Je me souviens que cela se passait au moment du pèlerinage à la Mecque.

Une fois de plus il fallait faire vite, parce qu’une épidémie qui se répand dans un tel pèlerinage aurait été catastrophique.

J’avais pour ami le Professeur Lyoussi (2), qui pratique aussi les médecines alternatives et fait souvent de grandes conférences.

Elle a rassemblé une trentaine de professeurs du Moyen Orient à Marrakesh, je leur ai donné une formule à base d’huiles essentielles qu’ils ont rapidement utilisée, et tout s’est bien passé.

C’était également un virus de la famille des coronavirus, comme ceux qui surviennent actuellement.

Voilà un petit peu mon cheminement.

Le seul échec que j’ai c’est pour le Sida (HIV), face auquel, je ne comprends pas pourquoi, les huiles essentielles ne marchent pas.

Alors est-ce que c’est un virus qui a été bricolé ?

Je ne sais pas.

J’ai pu soigner des cancers du foie, résoudre des herpès très compliqués, mais là je ne comprends pas.

J.B.L.
A votre avis, qu’en est-il de ce nouveau coronavirus récemment surnommé SARS-CoV-2 par les scientifiques ?

Dr Willem
Au départ, on pensait que c’était un gros rhume qui causait la mort chez les plus fragiles, à savoir les obèses, les diabétiques, ceux souffrant de problèmes cardiaques, etc.

Et là, il n’y a pas de traitement, ça fait 2 mois et demi que sur les plateaux vous voyez les épidémiologistes, les virologues, et ainsi de suite…

Alors il y a un grand défilé à qui l’on demande régulièrement : « Qu’est-ce que vous proposez ? »

Et eux de répondre : « Ah ! Mais on n’a pas de traitement. »

Oui mais, quand on n’a pas de traitement, on ne se présente pas.

Éventuellement tout le monde y va de ses produits un peu farfelus dont on a déjà entendu parler, mais on ne parle jamais des huiles essentielles.

Même dans les produits farfelus on aurait pu évoquer les huiles essentielles.

Mais on évite de parler de ces fabuleuses huiles essentielles, ou seulement pour dire qu’elles ne servent à rien.

J’ai donné ma formule autour de moi et par le biais de ma newsletter.

A savoir une panoplie d’huiles essentielles, des fortifiants immunitaires et des probiotiques.

On m’appelle au bureau et chez moi sans arrêt, je donne ces remèdes et ça marche.

Maintenant je fais partie des vieux et je suis handicapé, mais ça ne fait rien, ça marche.

Malheureusement combien de morts, en France et en Italie par exemple, on aurait pu et on pourrait encore éviter avec les huiles essentielles ?

Par ailleurs, je suis en rapport avec les Chinois par le biais de la newsletter de l’Association Biologique Internationale (3).

Et je pense que par le biais de leur médecine intégrative dans les hôpitaux ils peuvent utiliser les médecines naturelles et obtenir des résultats.

Ont-ils eu recours aux huiles essentielles, je ne sais pas.

Toujours est-il qu’un élément que la médecine officielle ne comprend pas, c’est que la plupart de ceux qui développent de lourdes pathologies avec le coronavirus ont l’immunité faible.

J.B.L.
Pourquoi est-elle faible ?

Dr Willem
Parce qu’ils consomment des produits chimiques, des antibiotiques, des aliments industriels… créant une espèce de iatrogénèse (4), qui agresse le terrain.

En particulier les intestins qui sont enflammés, créant des pores par lesquels passent les débris alimentaires, les virus, etc.

Et automatiquement toute l’immunité se dresse pour s’opposer à cette chute du terrain.

J.B.L.
Quelle est la meilleure stratégie dans ce cas ?

Dr Willem
Alors il faut booster l’immunité, et bien comprendre qu’en plus du coronavirus, un simple virus grippal peut avoir des conséquences dramatiques si les deux se chevauchent.

C’est à dire que si le système immunitaire est déjà occupé à lutter contre une grippe A (H1N1) par exemple, le coronavirus pourra provoquer des dégâts plus facilement.

Donc il est important de comprendre l’action des stimulants immunitaires, des huiles essentielles et des probiotiques pour tuer les virus, mais aussi pour améliorer le terrain.

D’ailleurs, concernant les huiles essentielles, il n’y a pas que le Laurier Noble qui donne des résultats, toutes les huiles à phénols ou monoterpénols peuvent avoir une action plus ou moins importante.

Il y a aussi :

  • la Sarriette des montagnes,
  • le Tea-tree,
  • le Thym à thymol ou à thujanol,
  • la Cannelle (écorce ou feuille),
  • le Bois de rose…

Et on adapte les huiles suivant les pathologies que cela recouvre.

Pour une pathologie digestive par exemple, on va prendre plutôt la Sarriette des montagnes.

Donc l’aromathérapie sait très bien s’adapter face à la variété de toutes ces pathologies virales.

Le problème c’est que ce sont toujours les mêmes qui se pointent, je veux parler des professeurs, etc. qui n’ont rien à dire, sauf à apprendre comment se laver les paluches et mettre un masque.

Rien que pour se laver les mains, ils commettent déjà une petite erreur, qui est pas bien grave, mais quand même, c’est qui faut utiliser du savon de Marseille.

J.B.L.
Pourquoi ?

Dr Willem
Parce que même sur les mains, sur la peau, il y a un microbiote, c’est à dire des éléments qui protègent.

Le savon de Marseille est un des bons outils de base des médecines alternatives.

Voilà mon point de vue, sur ces évènements qui sont survenus, qui surviennent et qui vont revenir.

L’histoire n’est pas finie.

Il prétendent sortir un vaccin, mais alors les virus, ça connait des mutations climatiques, donc on ne sait pas du tout si ce vaccin sera encore valable quand il sortira.

On a déjà vu ça pour tous les vaccins grippaux.

Donc il y a un problème de mutation.

S’ils sortent le bon ils auront gagné, mais cela n’empêchera pas d’autres virus de survenir.

Il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui on voyage beaucoup, à l’époque de la grippe espagnole, qui a fait 50 à 70 millions de morts, il n’y avait pas d’avion.

Maintenant le climat change, ce genre de virus pourrait avoir tendance à se généraliser, il y a un gros point d’interrogation pour l’avenir.

Et nous, les naturothérapeutes, on sera toujours écartés en attendant qu’un jour le peuple se dresse pour dire : « Y en a marre ! »

Puisque toutes nos stratégies, il y a toujours des petits malins qui les appliquent en silence, mais les témoignages expliquant qu’ils ont été sauvés par les médecines naturelles n’intéressent pas les médias.

Voilà quelques pistes sur les évènements actuels.

J.B.L.
Quand vous dites : « On refuse de montrer l’intérêt des huiles essentielles contre le coronavirus » qui est ce « on » dont vous parlez ?

Dr Willem
Évidemment les lobbies pharmaceutiques, mais je me mets à leur place, si les gens disent que les huiles essentielles peuvent remplacer les antibiotiques, qui sont inefficaces contre les virus, et qu’elles prennent le devant du tableau, ça va les inquiéter.

Ils ont dépensé une fortune pour payer les laboratoires d’analyse et les médias, donc ça serait naïf de ne pas le comprendre.

J.B.L.
Voyez-vous des similitudes entre Ebola et le Covid-19 ?

Dr Willem
Eh bien, ce n’est effectivement pas un simple rhume, on se rend progressivement compte que des gens plus jeunes et moins fragiles peuvent également être atteints et avoir besoin d’assistance respiratoire dans une salle de réanimation.

Cependant le ministre de la santé a quand même eu le courage de dire : « Ne donnez pas d’anti-inflammatoires en cas de coronavirus : Ibuprofen et cortisone, parce qu’ils peuvent aggraver la situation ».

Et c’est connu depuis toujours dans la médecine officielle, il y soixante ans, quand j’étais étudiant en médecine, on nous apprenait déjà qu’il ne fallait jamais donner de cortisone en présence d’un virus.

Tout le monde devrait savoir ça.

Par exemple, si vous avez une conjonctivite et que vous mettez du collyre à la cortisone, vous perdez les deux yeux, ni plus, ni moins.

On ne met pas de cortisone, ça enflamme le virus, il serait scandaleux de ne pas connaitre ça.

Alors ensuite ils conseillent du paracétamol, ce qui est moins grave, mais nous, dans les médecines naturelles, nous avons des antalgiques, lorsqu’il y a une inflammation on peut donner de la curcumine, etc.

On est bien équipés pour stopper la douleur qui serait due à une inflammation ou des compressions.

Mais là encore, personne ne fait appel à nous, y compris en homéopathie.

Je suis assez honnête pour le dire, si l’homéopathie était un placebo j’arrêterais sans hésiter.

De toute façon un placebo ne peut pas fonctionner sur le long terme.

Même certains professeurs de médecine de la faculté de Lille ont été scandalisés lorsque l’on a dit que l’homéopathie était aussi inefficace que le pipi de chat.

Mais moi je suis plutôt spécialisé dans les huiles essentielles, les compléments alimentaires et les plantes médicinales.

Prenez par exemple le cas de l’Artemisia annua (5), qu’on utilisait contre le paludisme, eh bien on s’est rendu compte qu’elle était efficace contre le cancer et elle a été rapidement interdite en France et remplacée par l’Artemisia vulgaris, qui n’a aucun effet.

Alors qu’il y a plein de travaux dans le monde anglo-saxon prouvant que l’artémisine est un anti-cancer.

Je m’excuse de déborder sur le cancer, mais tout ça pour vous dire qu’on bloque tout, surtout les remèdes et techniques efficaces.

Tout ! Prenez les perfusions de vitamine C à haute dose, pouvant aller de 30gr jusqu’à 50gr, pour lutter contre le cancer.

Ça tue tous les germes et les infections, mais c’est interdit en France ou plutôt autorisé uniquement en cosmétique à très petite dose.

Cette technique peut pourtant être efficace en cancérologie, dans la sclérose en plaques, la fibromyalgie… et les gens vont se faire soigner en Belgique ou au Portugal, au Maroc, il y en a partout, sauf en France.

J.B.L.
Pour en revenir au coronavirus, comment s’en protéger avant qu’il ne tombe dans les bronches ?

Dr Willem
Le mieux est évidemment d’employer de l’Eucalyptus, radiata quand vous avez les narines atteintes, et globulus s’il a pu tomber dans les bronches.

Mais vous pouvez aussi utiliser :

  • la Ravintsara,
  • le Niaouli,
  • le Bois de rose,
  • l’Origan compact.

En prévention, à la maison, vous pouvez utiliser un diffuseur d’huiles essentielles pour assainir les pièces et les bureaux, il vous suffit de vous en servir plusieurs fois par jour pendant quelques dizaines de minutes.

Il y a tellement de moyen de se protéger que je ne comprends pas comment cette évolution a pu avoir lieu.

Dès lors que vous vous lavez les mains.

Dès lors que vous êtes, non pas à 1 mais à 2 mètres d’un éternuement – qui peut tout de même envoyer des postillons jusqu’à 4 mètres.

Si vous vous protégez bien, quitte à mettre un masque, un peu comme les Japonais et les Chinois, eh bien vous vous en sortez.

Mais là avec ces milliers de morts, je pense qu’il y a une responsabilité de tous les individus.

J.B.L.
Selon vous comment est apparu le SRAS ?

Dr Willem
Le SRAS, oui, il était méchant et c’est un coronavirus aussi.

Mais il faut savoir qu’il y en a entre 4 à 6 des coronavirus existant en Occident, qui ne sont pas méchants, ce sont presque des saprophytes (6), c’est à dire qu’on les supporte facilement.

Cependant, il y en aura d’autres, ça portera d’autres noms, tout ça bouge, mute, circule.

J.B.L.
A ce stade savez-vous si la mortalité du coronavirus ou Covid-19 peut s’avérer plus importante qu’il n’y parait à l’heure actuelle ?

Dr Willem
Il peut y avoir une mutation qui va dans le sens de l’amélioration, mais ça peut aussi s’aggraver.

Un virus c’est vicieux, on ne sait jamais dans quel sens ça va.

Et puis les huiles essentielles c’est toute une biochimie, non seulement il n’y en a pas beaucoup qui l’appliquent, mais encore faut-il savoir l’appliquer.

Il faut être sur le terrain pour savoir l’appliquer.

Une fois de plus, dans les médecines naturelles, on nous écarte, c’est comme si on travaillait dans des catacombes.

Et c’est pas bien.

Je vous dis tout ça, mais je vais encore être pris pour cible.

J.B.L.
En même temps… vous avez fait cela toute votre vie et ça ne vous empêche pas d’être encore là.

Dr Willem
D’accord, mais j’ai une retraite de gilet jaune, vous savez médecin humanitaire ça ne paye pas.

J’aurai pu être je sais pas moi, patron d’internat, ça paye bien.

Bon mais ça fait 50 ans que je fais ça et je ne me plains pas, je suis heureux.

Et si je fais un peu de psychanalyse, le fait d’être un peu ciblé, etc. ça veut dire que j’existe, Ergo Sum, Je Suis !

Mais je ne vais pas jusque là, je me fous de la gloire.

Comme vous le savez, j’ai été retiré de l’Ordre des Médecins alors que je n’y ai jamais été, et avec le Conseil d’Etat pareil.

La plupart savent quand même que je n’y suis pas allé.

Alors on essaye de déstabiliser les gens, et vous voyez certains médecins privilégiés qui parlent, formant tout un réseau.

Certains d’entre eux aussi travaillent dans les catacombes, sous le boisseau, on n’entend pas parler d’eux.

Parce que mentalement, il faut être solide.

On essaye régulièrement de me faire peur, je retrouve des stéthoscopes coupés devant ma maison, ou encore des parapluies ouverts, mais j’en ai vu d’autres comme on dit.

J.B.L.
Existe-t-il des preuves indiquant que les huiles essentielles peuvent faire disparaître les virus en général et ce coronavirus en particulier ?

Dr Willem
On n’a pas d’expérimentation autre que les études in vitro (7), pourtant il faudrait.

Il y a beaucoup de personnes qui utilisent les médecines alternatives de près ou de loin, près de 50% de la population, et, du reste, je soigne beaucoup de confrères qui ont des cancers.

Mais personne ne finance une recherche, pourquoi ?

Là, actuellement, il y a je ne sais pas combien de gens qui sont gravement touchés, pourquoi est-ce qu’il n’y a pas une famille qui demande d’expérimenter ces huiles essentielles sur son grand-père par exemple ?

Il suffirait de mener cette expérience sur une cohorte de vingt personnes pour en donner la preuve.

Quand même !

L’homme, il vient avant le fric, c’est ça qu’il faut savoir.

Quand il s’agit de la vie d’un homme le fric ne joue plus, c’est incroyable de faire autrement.

Et je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas un courageux, parce qu’il y a des professeurs qui sont au courant de tout ça.

Bon mais s’ils parlent, vous savez ce qui leur arrive, ils n’ont plus de légion d’honneur, ils ne passent plus à la télé, bon.

Mais quand est-ce qu’il va y en avoir un qui est courageux ?

Pour les huiles essentielles il n’y en a pas beaucoup qui se dressent.

Pourtant il s’en vend, il y a beaucoup de labos qui en profitent, et si ça ne marchait pas, croyez-moi, il ne s’en vendrait pas.

J.B.L.
Savez-vous si, comme l’annonce l’Institut Pasteur de Lille (8), le Covid-19 est susceptible de provoquer une insuffisance rénale ?

Dr Willem
Eh bien il peut y en avoir, mais si vous regardez de plus près, il est probable qu’il y ait déjà de légères insuffisances rénales dans les antécédents des malades.

L’étude est difficile à mener, parce qu’elle pourrait être biaisée s’il elle ne prend pas en compte les gens ayant déjà des faiblesses pouvant compliquer la situation.

Donc de dire attention ça attaque les reins, ce n’est pas très scientifique, il faudrait déjà qu’on me dise si il avait une légère insuffisance, parce qu’à partir de 50 ou 60 ans les reins deviennent très fragiles.

Il y en a presque un sur deux qui peuvent avoir une légère insuffisance rénale, pouvant déboucher à une insuffisance plus importante.

C’est pour ça qu’il faut être sérieux et faire l’état des lieux.

Toujours est-il que je ne suis pas contre cette assertion, il se peut qu’il attaque les reins.

Mais ça peut aussi attaquer les intestins, le cœur, là où il y a un maillon faible.

Nous avons tous un maillon faible.

Pour le moment je continue à penser qu’il s’attaque essentiellement aux voies respiratoires.

J.B.L.
Est-il trop tôt pour dire si ce virus est saisonnier où s’il risque de durer ?

Dr Willem
On ne peut pas le dire, c’est vraiment vicelard un virus.

Imaginez, si ça se répand en Afrique, avec tous les Chinois qui sont en Afrique il va y avoir automatiquement des va-et-vient, imaginez la flambée que cela pourrait engendrer.

Parce qu’ils ne sont pas outillés pour ça.

Ensuite la plupart des Africains sont pauvres, et ils n’ont pas de défenses immunitaires.

Parce qu’ils n’ont pas les moyens de manger de manière équilibrée.

Les anticorps c’est des protides, c’est à dire que c’est un carburant assez cher.

Bon certains mangent des plantes, etc. mais la plupart sont démunis.

Je le sais parce que lorsque nous faisions des missions avec Médecins Sans Frontières (9), on tenait compte de cela pour les vaccins.

Parce que dès lors qu’ils n’ont pas une nourriture équilibrée ils sont beaucoup plus fragilisés.

Donc l’Afrique pourrait par exemple devenir le foyer d’une deuxième ou troisième vague de coronavirus.

Ce sont des supputations bien entendu, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais il y a eu plusieurs épidémies dans lesquelles il y a eu des pics comme ça.

C’est un peu comme un tremblement de terre, vous en avez souvent un autre qui survient après.

J.B.L.
Si on devait choisir deux huiles essentielles et deux compléments nutritionnels ou plantes adaptogènes à emporter toujours avec soi, pour lesquelles opteriez-vous ?

Dr Willem
Je choisirais un Eucalyptus Globulus, même les deux Eucalyptus, et un Ravintsara ou un Niaouli.

Ou encore :

  • une à phénol, Laurier Noble ou Origan compact,
  • une à monoterpénol, un Thym,
  • et puis la Cannelle de Ceylan ou de Chine, qui n’est pas un aldéhyde (10).

Vous pouvez les utiliser par voie orale, en mélangeant deux gouttes avec un peu d’huile d’olive.

Pour ceux qui sont atteints de pneumopathies, ou qui sont atteints aux bronches, il faut faire un embaumement.

C’est à dire que vous prenez carrément dans votre paume une cuillère à soupe de Ravintsara ou d’Eucalyptus et vous massez le thorax et le haut du dos, quatre à cinq fois par jour.

En huit jours c’est réglé.

Je ne peux pas dire que statistiquement ça soigne à 100% mais vous avez de bonnes chances de sauver la personne.

Et la préparation galénique la plus efficace, surtout chez les bébés, proportionnellement adaptée au poids, c’est le suppositoire.

J’ai d’ailleurs quelques amis qui ont peur pour la suite à qui j’ai fait une préparation en suppositoire à mettre au frigo.

Et le jour où ils sont atteints, ils sortent les suppos, et ils ont aussi les produits dont je vous ai parlé.

Mais vous pouvez aussi utiliser une huile végétale à la place.

Malheureusement on interdit les suppos aux enfants de moins de trois ans, alors que ça faisait des miracles avec les coqueluches, etc.

C’est incroyable que cela arrive en France.

Pourquoi dire que la France est le pays des Droits de l’Homme ?

Non, la preuve, dans certains pays comme la Belgique, etc. il y a un peu plus de liberté, il y a un peu plus d’ouverture.

Les hommes doivent pouvoir vivre et profiter de ce qui est efficace.

J.B.L.
Dr Willem merci pour vos éclaircissements.

Dr Willem
Mais je vous en prie.

Propos recueillis par Jean-Baptiste Loin


Protocole aroma du Dr Jean-Pierre Willem :

Concernant les huiles essentielles, il n’y a pas que le Laurier Noble et les Eucalyptus Globulus et Radiata qui donnent des résultats, toutes les huiles à phénols ou monoterpénols peuvent avoir une action plus ou moins importante.

Il y a aussi :

Mais il est vrai que chaque huile agit plus particulièrement sur certains organes et zones à défendre :

Et certaines agissent plus globalement, comme le Ravintsara, ou plus particulièrement contre les infections comme le Tea-tree.

En cas de difficultés respiratoires, utiliser de préférence de l’huile essentielle d’Eucalyptus Globulus mélangée, par exemple à de la Ravintsara ou du Tea-tree, et un peu d’huile végétale de Calophylle ou d’huile d’olive.

Masser le thorax et le haut du dos avec la valeur d’une cuillère à soupe de cette préparation 3 à 5 fois par jour.

On peut recourir à ce protocole dans le cas de toute pneumopathie (70.000 morts par an en France), ou de la grippe.

On ajoutera à cela :

  • Des probiotiques pour renforcer le microbiote.
  • Une stratégie intelligente pour renforcer le système immunitaire.

Attention : Les protocoles du Dr Willem et de Pierre Franchomme ne visent pas à remplacer une consultation médicale ou tout autre précaution hospitalière jugée utile pour se prémunir du Covid-19.


Les médecines naturelles et le coronavirus

Étant donné l’absence de mesures préventives contre le coronavirus, autres que les quarantaines, les masques hygiéniques et les solutions désinfectantes, ainsi que le manque de traitements « officiels », l’équipe de Réponses Bio se mobilise afin de vous offrir les interviews, articles de fond, références bibliographiques et solutions pratiques nécessaires à un bon emploi des médecines naturelles antivirales et immunostimulantes.

Ces informations sont publiées dans un esprit de cohésion avec toute forme de médecine, de thérapeutique ou de précautions susceptibles d’enrayer cette épidémie.

Nous suggérons par la même occasion de considérer les médecines naturelles en général et l’aromathérapie en particulier, comme des mesures « artisanales » d’urgence afin de pallier les manques de thérapeutiques dans les milieux hospitaliers et les cabinets médicaux.

Les médecines intégratives, c’est à dire toute thérapie susceptible d’apporter des résultats (13), sont à considérer, en de telles circonstances, comme un recours inaliénable à la Constitution des Droits de l’Homme.

Tant que des mesures de quarantaine seront prises au sein de l’Union Européenne et dans le reste de la francophonie, nous publierons régulièrement toute information nous semblant en mesure d’aider, un tant soit peu, à comprendre, prévenir et soigner le coronavirus ou Covid-19.

Sources et références scientifiques :

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