Mesurer l’impact des TOC et SOC sur votre santé en 3 minutes

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Déjà largement atteinte en 2000, depuis le port des masques, les gestes barrières, le lavage excessif des mains et la distance sociale imposée par les gouvernements, la population mondiale est désormais farcie de TOC et SOC plus ou moins importants. 

Or, comme pour tout problème de santé, le premier pas vers la guérison est crucial. 

Ce premier pas étant de prendre conscience de la situation et de l’accepter. 

C’est pourquoi j’ai pensé quune analyse approfondissant le sujet pourrait s’avérer utile. 

Tout en considérant, comme à mon habitude, l’option thérapeutique la plus adaptée. 

Le comportement répétitif absurde qui vous oblige par exemple à vous laver les mains cent fois par jour, ou à ruminer des pensées déplaisantes, comme l’impression d’être en train de tomber malade ou de mourir, est un Syndrome Obsessionnel Compulsif – SOC – ou un Trouble Obsessionnel Compulsif – TOC -. 

Bien qu’appartenant à la vaste classe des troubles de l’anxiété, il n’est pas exactement question d’anxiété généralisée, d’attaques de panique ou de phobie. 

Comme son nom l’indique, cette affection particulière se caractérise par deux symptômes spécifiques : 

  • les obsessions, c’est à dire les pensées répétitives
  • et les compulsions, étant des comportements tout aussi répétitifs et obligatoires. 

Rejoignant souvent les troubles de l’anxiété, les TOC représentent la quatrième pathologie psychiatrique la plus fréquente après les troubles phobiques, les addictions et les troubles dépressifs. 

D’une manière plus ou moins légère, ils atteignent plus de soixante millions de personnes dans le monde. 

Et, si vous suivez mon raisonnement, les obsessions les plus fréquentes reliées aux SOC, sont liées à la peur de commettre une erreur ou de provoquer un malheur. 

Inquiétudes inévitables pour des milliards d’individus ayant été brutalement contraints par leurs gouvernements à des situations moralement incompréhensibles ces dernières années. 

Quant aux compulsions les plus fréquentes, on observera les rituels de vérification, d’amassage, de rangement, de désinfection… 

Maintenant, si je vous dis que ces observations ont été faites bien avant la crise du Covid, imaginez ce que de nouvelles études, incluant les enfants et les adolescents au tableau, pourraient donner. 

Banaliser la gravité et les conséquences d’un tel problème serait une lourde erreur.  

L’importance des SOC et TOC

Ces problèmes psychiques peuvent occuper de une à dix heures par jour, et sont presque toujours conscients. 

Il s’agit donc bien une maladie à part entière, impliquant également que la raison et la volonté ne pourront pas nécessairement suffire à les résoudre. 

Si vous ou un(e) de vos ami(e)s êtes atteint(e) de TOC ou de SOC, inutile de culpabiliser, l’important étant de se documenter convenablement et de s’orienter vers des solutions. 

Bien qu’au premier abord, on pourrait croire que leur incidence se réduit à quelques frictions sociales, on aurait tort de négliger leur aspect évolutif et invasif, privant l’esprit de sa tranquillité tout en ouvrant la voie à d’autres maladies. 

Une maladie méconnue 

La moitié des SOC et TOC trouvent leur racine pendant l’enfance. 

Lorsqu’ils débutent entre 7 et 13 ans, ils sont souvent accompagnés de dysmorphobie. 

À l’heure actuelle, pour ne citer que la France, des millions d’adolescents seraient concernés. 

Adolescents qu’ils ne faudrait pas laisser dans le désarroi, puisque l’on sait que seulement 10% de ces troubles disparaissent spontanément. 

Les 90% restant s’incrustent dans le comportement et peuvent devenir invalidants, parasitant la vie quotidienne plusieurs heures par jour. 

Bien que cette maladie demeure méconnue et banalisée, invitant la plupart des personnes atteintes à refuser la démarche mentale d’acceptation de la maladie, un soutien et une écoute attentive sont indispensables. 

Le mieux à faire dans un premier temps, étant d’aider la personne sujette aux SOC ou TOC à avoir une activité lui permettant de réduire progressivement la répétition des gestes compulsifs. 

Chaque mauvais geste vaincu sera vécu comme une victoire pouvant encourager la suite. 

Et, bien naturellement, mieux vaut éviter de participer à ces rituels, ou de trop rassurer, ce qui ne conduirait probablement qu’à maintenir le problème. 

Avec les TOC et les SOC, il est nécessaire de faire preuve de souplesse, ne critiquant en aucun cas la pensée irrationnelle du malade, cela ne faisant qu’augmenter son anxiété. 

L’approche doit néanmoins être toujours très prudente, évitant de se laisser submerger par son problème et de participer à la névrose. 

Les obsessions et rituels les plus courants 

Les obsessions sont en fait de simples préoccupations devenant pathologiques en envahissant constamment l’esprit. 

Parfois voyantes, parfois plus subtiles, elles sont légion. 

On compte notamment parmi elles : 

  • L’obsession de la saleté, des virus, microbes, objets, substances ou personnes contaminés. 
  • L’obsession de l’exactitude, de l’ordre, de la symétrie, des nombres. 
  • L’obsession des catastrophes, accidents, vols, dont on pourrait se sentir responsable. 
  • L’obsession de conserver des objets usagés, liée à l’incapacité de les jeter. 
  • L’obsession de la mort. 
  • Les pensées obsessionnelles liées au conditionnement social et religieux, amenant scrupules, morale, désirs et agressivité vers des sentiments de responsabilité démesurés et absurdes, voire au fanatisme. 

Parmi ces obsessions, s’installent de nombreux rituels, dont par exemple : 

  • Le lavage excessif des mains et du corps. 
  • Le nettoyage des objets de la maison ou de la nourriture. 
  • La vérification permanente, amenant à réordonner sans cesse son environnement. 
  • Les rituels mentaux visant à conjurer le « mauvais » sort ou à annuler toute visualisation positive. 

La médecine naturelle la mieux appropriée 

L’hypnothérapie ericksonienne ayant profité d’une évolution majeure en Europe avec une toute nouvelle approche de l’Hypnose, il vous est maintenant possible de trouver un thérapeute en francophonie pour bénéficier de la discipline la plus appropriée à la gestion des SOC et TOC. 

Au cas où vous ne l’auriez pas encore lu, je vous invite à consulter mon article sur forme d’hypnose innovante afin d’approfondir le sujet. 

L’essentiel à comprendre dans ce domaine étant que la métaphore thérapeutique s’adressant à l’inconscient, à savoir au réservoir de ressources contenant les solutions aux problèmes du patient, vise une recherche d’autonomie et de prises de conscience. 

Permettant aussi de travailler sur l’anxiété, les croyances et les comportements, sous un angle différent.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

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Yves
Yves
1 année il y a

Merci

J-M
J-M
1 année il y a

Merci

Claire
Claire
1 année il y a

Merci

Rony
Rony
1 année il y a

Merci beaucoup bon courage.