Des masques nanotoxiques commandés par centaines de millions

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En plus de la peur et du stress qu’ils génèrent, ainsi que des perturbateurs endocriniens et immunitaires de synthèse qu’ils contiennent, certains masques ont commencé à être retirés du marché dans plusieurs pays européens et au Canada, suite à une alerte aux nanoparticules lancée par un groupement d’ONG.

C’est, entre autres, le cas de l’association AVICENN, qui publie un récapitulatif des actions menées par les différents pays sur son site. (1)

On y apprend notamment que l’entreprise chinoise Shengquan a exporté près de 600 millions de masques en direction de l’Europe durant la première année de confinement.

Le problème de ces masques étant le danger que représentent les nanoparticules TiO2, ou dioxyde de titane, d’argent et de graphène, des nanomatériaux proches des nanotubes de carbone.

Parmi ces trois composants nano, seul le dioxyde de titane a été reconnu nocif et interdit à la consommation en Europe, et sera probablement bientôt suivi par les nanoparticules d’argent.

Bien qu’autorisés à l’incorporation dans de nombreux matériaux industriels, les nanotubes de carbone font probablement partie des pires.

Le 23 février 2021 la presse belge publiait un rapport confidentiel de Sciensano, l’Institut de santé belge, montrant que les masques distribués en 2020 par le gouvernement véhiculaient des nanoparticules d’argent et de dioxyde de titane.

Les autorités belges ont réagi en mettant en garde la population, l’invitant à ne plus ni les distribuer ni les porter, se basant sur l’avis du Conseil supérieur de la santé belge ayant recommandé de « ne pas utiliser de textiles contenant du dioxyde de titane dans la fabrication des masques buccaux » mais aussi de ne « pas utiliser les stocks de masques Avrox ».

Par la suite, des scandales équivalents ont éclaté un peu partout en Europe ou au Canada.

Au Canada

L’annonce du retrait par les autorités canadiennes des masques « Metallifer » SNN200642 gris et bleu contenant du graphène « nanoformé » distribué au personnel de l’éducation, des garderies et de la santé (2) :

« Compte tenu de l’absence de données probantes fournies par les fabricants pour appuyer l’utilisation sécuritaire et efficace des masques recouverts de graphène nanoformé, Santé Canada juge inacceptables les risques liés à ces instruments médicaux » demandant aux entreprises les distribuant d’en cesser la vente tout en rappelant les masques concernés.

En raison des risques associés au graphène, les autorités ont commencé « un examen de l’innocuité concernant l’utilisation de matériaux de graphène nanoformé dans les masques faciaux et demandé que les fabricants fournissent des renseignements supplémentaires à l’appui de cette évaluation. »

En Europe

Mais c’est seulement à partir du 7 avril 2021 que quatre ONG ont envoyé une lettre ouverte au Parlement ainsi qu’à l’Agence européenne des produits chimiques, pour demander le retrait des masques contenant du graphène commercialisés en Europe.

La demande des ONG a été relayée notamment par Le Monde, Les Echos, L’Obs, Brussels Times (Belgique), Independent (Irlande)…

Plus précisément, le 14 avril 2021, le Maire de la Ville de Nancy et Président de la Métropole du Grand Nancy, a saisi le Ministère des solidarités et de la santé pour obtenir une information claire sur les masques en graphène.

D’ores et déjà, par mesure de précaution plus de cinq mille masques en graphène encore dans les stocks de la ville ont été interdits à la distribution.

Les personnes en possédant encore chez eux sont appelées à suspendre leur utilisation.

Même scénario en Espagne, où, à partir du 15 avril l’Agence espagnole de sécurité du médicament et des produits de santé a annoncé l’arrêt de la vente des masques chirurgicaux de type IIR au graphène, fabriqués par Shandong Shenquan New Materials Co. Ltd, Chine.

La non anticipation des risques liés aux composés volatils chimiques

À cette brillante intervention d’AVICENN, Agir pour l’environnement, et des autres ONG, j’ajouterais un point qui risquera d’en fâcher plus d’un, étant donné que je doute qu’un seul masque industriel commercialisé pour le grand public en soit exempt.

Sans même approfondir les recherches en la matière il est très probable que des composants volatils chimiques issus de la fabrication du papier ou de composants pétrochimiques, soient présents en quantité déraisonnable dans la plupart des masques.

Je ne saurais donc que vous recommander une extrême prudence en la matière avec, lorsque vous ne pouvez pas faire autrement, un regard constant sur la marque, la provenance, ainsi que la composition de l’accessoire.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Source :

  1. Principe de précaution concernant les nanomatériaux dans les masques : http://veillenanos.fr/wakka.php?wiki=NanoCovid19
  2. http://veillenanos.fr/wakka.php?wiki=NanoCovid19#NanoGrapheneCanada
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Josette
Josette
3 années il y a

Merci et bonne journée

Cholewa
Cholewa
3 années il y a

Il aurait fallu indiquer dans quel système ces masques étaient distribués.

claire FOURRIER
claire FOURRIER
3 années il y a

Merci pour ces infos!

JaG
JaG
3 années il y a

Merci