Comment vaincre l’inflammation qui vous fait vieillir trop vite

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anti-inflammatoires naturels

Qu’est-ce qui vous fait vieillir ?

Certainement beaucoup de choses… 

Mais s’il fallait désigner la toute première responsable du vieillissement prématuré, sans aucune hésitation, ce serait l’inflammation !

L’inflammation est d’ailleurs aussi la principale cause de l’arthritisme et, en fait, de très nombreuses autres maladies.

C’est un fléau !

Pourtant, vous n’aurez aucun mal à combattre et à éviter ce fléau dès lors que vous en connaîtrez les causes réelles.

Un nutritionniste canadien, Yvan Labelle, étudie depuis près de 40 ans les causes des maladies rhumatoïdes, inflammatoires, arthritiques et glandulaires. 

Corroborés par des milliers de cas qui ont bénéficié d’améliorations spectaculaires, ses conseils concernant l’hypoglycémie et l’arthrite ont par ailleurs fait l’objet de nombreux best-sellers.

L’un d’eux, « Vaincre les maladies rhumatoïdes et inflammatoires », nous dévoile les véritables causes de l’inflammation… et donc du vieillissement  

Des causes glandulaires

Yvan Labelle s’inspire de diverses études scientifiques :

   celles sur le stress de Hans Selye,

   celles sur « l’inhibition de l’action » de Henri Laborit, 

   celles qui fondent, plus globalement, la psycho-neuro-immunologie.

Il eut la « chance » de pouvoir commencer ses recherches à partir d’un cas pathologique qu’il avait à portée de main : le sien.

Il souffrait en effet d’hypoglycémie, d’arthritisme et d’hyperémotivité.

Il considèrera plus tard toutes ces affections comme liées à une même cause : le déséquilibre glandulaire et l’incapacité où celui-ci met l’individu de faire face au stress.

Mais pour l’instant nous sommes en 1971.

Yvan Labelle réussissait à vaincre son hypoglycémie en suivant un régime assez simple.

Disons globalement que ce régime était riche en protéines et pauvre en hydrates de carbone.

Et bien sûr, en bon nutritionniste, Yvan Labelle prenait aussi quelques compléments nutritionnels. 

Toutefois, malgré sa victoire sur l’hypoglycémie, il constatait que ses réactions émotives restaient disproportionnées par rapport aux chocs que la simple vie quotidienne lui imposait. 

Ses patients, eux-mêmes, présentaient de semblables améliorations, mais incomplètes

La question restait donc posée de savoir pourquoi le pancréas réagissait toujours trop vite, et pourquoi le sucre blanc était incriminé et non pas d’autres aliments. 

La question restait finalement de savoir ce qu’il se passait avec les glandes !

D’après Hans Selye, « il y a toujours un maillon dans la chaîne glandulaire qui peut céder, mais on ne sait jamais quel maillon et quand il va céder ». 

Mais l’essentiel de son message était qu’une glande peut être perturbée sans être endommagée.

En fait, si l’on en croyait Selye – qui, rappelons-le, reçut 80 doctorats honoris causa dans les plus grandes universités du monde -, la plupart des maladies proviennent de l’instabilité d’une glande.

Bien sûr… puisque cette glande envoie alors trop d’hormones dans le sang.

Sur la base de cette évidence, Yvan Labelle n’eût plus qu’à utiliser certains compléments nutritionnels pour nourrir certaines glandes bien ciblées.

C’est ainsi qu’il résolut son propre déséquilibre glandulaire. 

Par la suite, Labelle prolongera les découvertes de Selye par celles de Laborit, elles-mêmes synthétisées encore plus tard par la psycho-neuro-immunologie. 

Si bien que, grâce à toutes ces recherches, les nutritionnistes sont aujourd’hui conscients que les neuromédiateurs ne bornent pas leur sphère d’activité au cerveau mais qu’ils circulent dans tout votre corps à la recherche de leurs récepteurs.

Voilà pourquoi vos états psychologiques se font bien sentir dans votre organisme tout entier.

En résumé : vos ressentis sont fondés sur une interdépendance étroite entre :

   vos neurotransmetteurs, 

   votre système glandulaire,

   et votre système immunitaire. 

C’est ainsi, bien armé de ces éléments de psycho-neuro-immunologie, que Labelle comprit l’enchaînement des causes menant à l’inflammation, et qu’il a mis au point le remarquable programme anti-âge et antidouleur que je vais à présent vous exposer.   

Le stress à l’origine de vos inflammations

Selon lui, donc, le dérèglement d’une glande conduit à un syndrome de désadaptation qui entraîne une hypoglycémie.

On le sait, l’hypoglycémie est vécue par l’organisme comme une agression intolérable.

C’est une des pires choses qui puissent arriver à vos cellules en général et à vos neurones en particulier !

Pour cette raison, l’hypoglycémie provoque d’importantes perturbations cérébrales et glandulaires.

Autrement dit du stress !

Et c’est la répétition de ces stress, au long des années, qui sera à l’origine de différentes maladies… et plus particulièrement des arthrites rhumatoïdes et inflammatoires ou de toute autre inflammation.   

Les principales hormones de l’inflammation

Bien que chaque individu présente des déséquilibres glandulaires qui lui sont propres, Labelle a tout de même dressé une liste globale des déclencheurs hormonaux de l’inflammation

Et il y a de fortes chances pour que vous y retrouviez ceux qui sont à l’origine de votre problème inflammatoire personnel !

Tout d’abord, il faut savoir que trois hormones sont plus spécialement pro-inflammatoires : 

   la désoxycorticostérone,  

   l’aldostérone,  

   et surtout l’hormone de croissance, la plus dangereuse de toutes. 

Par ailleurs, l’adrénaline libère certaines enzymes pro-inflammatoires lorsqu’elle accuse un taux sanguin élevé et soutenu. 

Sans compter qu’elle a tendance, tout comme la noradrénaline, à s’oxyder en dérivés de radicaux libres.

Et les radicaux libres, bien sûr, favorisent l’inflammation !

Curieusement, la sérotonine, elle aussi, pourrait être responsable du processus inflammatoire.

Elle stimule en effet l’enzyme phospholipase A2 qui, d’après Laborit, serait la cheville ouvrière de la réaction inflammatoire.   

Le problème du cortisolcortisol, arthritisme et inflammation

Un autre agent, toujours selon Laborit, possède un rôle fondamental dans l’inflammation : l’acide arachidonique.

Pour être plus exact, l’inflammation est causée par la « cascade d’acide arachidonique », c’est-à-dire sa libération en masse sur de très longues durées

Cet acide gras, présent dans les phospholipides de vos membranes cellulaires, a évidemment son utilité.

Mais, comme on l’a dit, c’est de l’excès de cette substance naturelle que résulte la pathologie, en l’occurrence l’inflammation. 

Bien sûr, au début, la cascade d’acide arachidonique est favorable à la disparition des micro-organismes et des débris cellulaires.

Hélas, lorsqu’elle se prolonge dans le temps, elle finit par déclencher une phase oxydante qui installe la maladie.

Ce que vous devez retenir si vous voulez savoir sur quelle hormone il vous faut agir, c’est que cette cascade d’acide arachidonique se trouve libérée par de grandes quantités de cortisol dans le sang.

Qu’est-ce que ce cortisol fait dans votre sang ?

Eh bien il répond tout simplement au stress chronique que nous avons évoqué plus haut. 

C’est en tout cas pour cette raison qu’on considère le cortisol comme un des plus importants déclencheurs de l’inflammation.

Et cette inflammation devient d’autant plus douloureuse que ce même cortisol provoque directement l’arthritisme

Comment ?

En inhibant la synthèse de l’acide hyaluronique, des fibres collagènes et des protéoglycanes.   

Quelques autres causes

Cela étant, le cortisol n’est pas le seul déclencheur de la cascade d’acide arachidonique. 

Le déséquilibre des acides gras essentiels parvient au même résultat.

En effet, tout déséquilibre au niveau de ces acides gras rend vos membranes cellulaires beaucoup plus perméables, et par conséquent vos cellules plus vulnérables face aux excès d’acide arachidonique. 

Voilà d’ailleurs pourquoi on vous conseille les Oméga 3 et l’acide gamma linolénique en cas d’arthritisme.  

Enfin, on a observé que les maladies inflammatoires telles l’arthrite, la goutte et autres rhumatismes, étaient liées à un niveau d’endorphines (les hormones de l’euphorie) excessivement bas, aussi bien dans le sang que dans le liquide articulaire.

Si c’est le cas, faites remonter votre euphorie !

Et pour cela, pensez à l’exercice physique, un des meilleurs moyens de faire remonter votre taux d’endorphines. 

Voilà encore pourquoi le sédentarisme est l’ennemi du rhumatisant !   

Aliments, nutriments et autres substances nuisibles

Vous savez maintenant quelles hormones et quelles substances endogènes se trouvent aux commandes du déclenchement de vos inflammations.

Il ne vous reste plus qu’à connaître les substances exogènes qui provoquent ces mêmes réactions. 

Fauteur de troubles dans bien des domaines, le lait de vache semble être impliqué dans la genèse de nombreux troubles hormonaux et déséquilibres du système immunitaire, surtout, il est vrai, depuis qu’il est traité. 

Rien ne vous empêche, toutefois, de consommer, de temps à autres, des produits à base de lait de chèvre, de brebis ou, mieux encore, de jument.

Mais il serait définitivement plus sage de laisser le lait de vache aux veaux.

Il est en effet avéré que sa suppression guérit non seulement l’arthrose de la colonne vertébrale à cinquante ans, mais aussi bien les douleurs, faussement attribuées à la croissance, durant l’enfance. 

Une autre substance – mais qui ne concerne que les femmes – s’est révélée extrêmement dangereuse pour le système glandulaire : la pilule anticonceptionnelle

Aux problèmes d’humeur et d’émotivité qu’elle suscite, on déduit sans peine que cette pilule déclenche un stress important dans l’organisme. 

Or, ce stress affecte le métabolisme des corps gras, la progestérone et le cortisol, et produit donc de l’inflammation.

La cigarette, elle aussi, augmente le stress, et même un très grand stress oxydatif dans la mesure où elle contient des quantités vertigineuses de radicaux libres

Les médicaments anti-inflammatoires allopathiques, enfin, et notamment les corticoïdes, même s’ils inhibent la synthèse de la phospholipase A2, déclenchent la synthèse de l’acide arachidonique.

Sans compter qu’ils affaiblissent considérablement votre système immunitaire. 

Les améliorations qu’ils produisent ne sont donc qu’apparentes, et d’ailleurs limitées.   

Les carences coupables

Il existe aussi des carences coupables, et notamment en enzymes.

Ces substances, comme vous le savez, catalysent toutes les réactions biochimiques au sein de votre organisme.

Certaines enzymes spécifiques, comme la chymotrypsine et la trypsine par exemple, sont des anti-inflammatoires à part entière.

Il ne faudrait donc pas qu’elles vous manquent ! 

Cela dit, toutes les enzymes accélèrent la destruction des déchets acides, eux-mêmes immédiatement responsables de l’inflammation

Toutes les enzymes sont donc bonnes à prendre !

A commencer par les enzymes digestives… car leur carence oblige votre pancréas à transformer vos bonnes enzymes métaboliques en enzymes digestives

Et cela retire évidemment à vos cellules leur outil de travail pour bien fonctionner… et combattre l’inflammation. 

Intimement lié aux enzymes, le zinc est excessivement consommé par tout déséquilibre glandulaire.

Attention, donc, car sa carence :

   affaiblit votre système immunitaire, 

   augmente la proportion d’acide arachidonique dans votre graisse sous-cutanée, 

   diminue la synthèse des prostaglandines, 

C’est pourquoi les carences en zinc se retrouvent systématiquement :

   dans les maladies inflammatoires, 

   dans les infections chroniques, 

   dans le psoriasis, 

   dans le diabète, 

   dans la tuberculose,

   dans l’infarctus du myocarde.  

La supplémentation anti-inflammatoire selon Labelle

L’essentiel du régime alimentaire prôné par Labelle consiste à désacidifier votre organisme tout en lui apportant le plus de vitamines possible.

Cela revient à dire qu’il vous faudra privilégier l’aliment cru et biologique, et rejeter les produits dévitalisés de l’industrie, dont les sucreries et les mauvaises graisses. 

Mais à cette diététique viennent surtout s’ajouter des compléments nutritionnels clairement destinés à traiter les causes de l’inflammation.

Insistant avant tout sur la nécessité de contrer le stress, dont on sait qu’il est un consommateur avide de vitamines, Labelle propose une solide vitaminothérapie à base des vitamines A, B1, B2, B3, B5, B6, B9, D2, D3, biotine et choline

En matière de minéralothérapie, en revanche, il se borne à conseiller le calcium et surtout le magnésium.

Ceci ne l’empêche pas de vous recommander de nombreux oligo-éléments comme le cuivre, l’iode, le manganèse, le phosphore, le potassium, le soufre, le zinc et la silice

Dans ce domaine, les apports seront partagés entre l’oligothérapie proprement dite et une alimentation végétale et animale variée provenant de sols divers et surtout de la mer

Egalement fondamentaux dans la lutte contre l’inflammation : les antioxydants.

Ils vont être utilisés, ici, pour inhiber la production de prostaglandines pro-inflammatoires

Ce seront :

   la superoxyde dismutase (SOD), remèdes naturels anti-inflammatoires

   les bioflavonoïdes, 

   les extraits de pépins de raisin, 

   le pycnogénol, 

   les vitamines C et E. 

D’autres compléments nutritionnels, d’ailleurs assez classiques en la matière, font partie de ses prescriptions, avec ces remarquables anti-inflammatoires que sont :  

   le cartilage de requin,

   la chondroïtine et la glucosamine, 

   les Oméga 3  issus des huiles de poissons, 

   les Oméga 6 riches en acide gamma linolénique provenant des huiles de bourrache et d’onagre. 

Labelle ne manque pas non plus de faire appel aux ressources de la phytothérapie, notamment avec :

   l’harpagophytum, 

   l’artichaut, 

   le boldo,

   la camomille, 

   le fenugrec, 

   la mélisse, 

   le pissenlit, 

   la prêle,

   la réglisse.

Enfin, rien ne vous empêche d’ajouter, à ces phytothérapiques, les organothérapiques dilués et dynamisés correspondant, bien sûr, aux glandes en cause.

 Jean-Baptiste Loin 

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boitieux
9 années il y a

ce programme pour les glandes salivaires , merci !

Marmagne
Marmagne
8 années il y a

Pour avoir lu le livre d’Yvan Labelle sur l’hypoglycémie je sais qu’il a mis au point une thérapie d’équilibre glandulaire mais je crois que ce n’est pas vendu en France, savez vous comment se procurer son protocole et surtout les produits concernés

Maria
Maria
6 années il y a

Bonsoir,
Vous dites que la sérotonine est également pro inflammatoire, mais dans l’article sur la grifonnia, vous vantez le mérite de celle-ci, j’ai pas bien saisi: la grifonnia ferait monter le taux de sérotonine, et la sérotonine est pro inflammatoire, que faire donc?