Que ce soit par le biais physiologique ou la reconnaissance des voies d’enracinement psychologique, je vous propose d’étudier deux solutions simples et efficaces pour dénouer en douceur les phénomènes allergiques printaniers.
Si la première chose qu’il conviendrait de faire lorsqu’il s’agit de déraciner certains processus allergiques enfouis, est de travailler sa capacité d’acceptation, il demeure parfois difficile d’accepter quelque chose que, par définition, l’on a attribué à l’inconscient.
Fort heureusement le concours des remèdes naturels est à la fois multiple et complémentaire.
Employées synergiquement, les solutions présentées ci-dessous seront en mesure d’agir tant sur le plan psychologique que cognitif, émotionnel, et, bien entendu, physique.
Cette faculté tirée d’une extraordinaire concentration en différents phénols, ces composants aromatiques reliant les connexions synaptiques animales au royaume végétal, s’offre à vous.
1/ L’huile essentielle d’Iary
Certes très intéressante contre les troubles allergiques, c’est une huile si complète et aux vertus si complémentaires, qu’il m’est tout à fait impossible d’en éluder les autres qualités.
Issue d’un arbuste de la famille des Astéracées poussant exclusivement sur les Hautes Terres de Madagascar, l’huile essentielle d’Iary offre un parfum résineux à la fois tonifiant, positivant et équilibrant la sphère psychique.
Si on la conseille souvent en cas de troubles ORL, ses propriétés s’étendent aux problématiques musculaires, articulaires, circulatoires, et même dermatologiques.
Elle procure une énergie telle pour le mental et l’intellect, qu’elle a été officiellement reconnue comme étant l’une des rares huiles du monde de l’aromathérapie à la fois équilibrante pour la sphère neurologique, et adaptogène pour l’immunité.
Les différentes applications du Iary
Traditionnellement, les feuilles et tiges de Iary sont employées en décoction pour le traitement des plaies ulcérées, tant en cure interne qu’en applications locales.
La décoction des feuilles pour soulager les douleurs menstruelles ou la gale, peut aussi être envisagée.
Mais d’une manière générale c’est son huile essentielle, conservant la majorité des phénols de la plante, que l’on l’utilisera :
→ Pour la sphère respiratoire et contre l’asthme : à diffuser pure, ou en massage mélangée dans une huile végétale.
→ Contre les troubles circulatoires : en massage mélangée dans une huile végétale, ou en bains à raison de quinze gouttes diluées dans un peu d’huile végétale à verser dans l’eau chaude.
→ Contre les douleurs musculaires et articulaires : en bains et massages, toujours diluée dans de l’huile végétale.
→ Pour stimuler l’énergie et désensibiliser des allergies : à inhaler à même le flacon chaque fois que nécessaire, ou à diffuser dans l’atmosphère à l’aide d’un diffuseur sans eau.
→ Adaptogène, elle pourra en particulier faire l’objet d’une cure dédiée aux troubles allergiques :
- Dans ce cas on l’inhalera quelques minutes deux à trois fois par jour, ainsi qu’avant le coucher.
- On prendra un à deux bains par semaine, en versant quinze gouttes d’huile essentielle dans un peu d’huile végétale, à mélanger dans l’eau du bain.
- On ingérera deux gouttes diluées dans une cuillère à soupe d’huile d’olive, avant le repas du midi et le coucher.
- Et surtout, on se massera les zones de manifestation de l’allergie, trois fois par jour en mélangeant trois gouttes d’HE dans une cuillère à soupe d’huile végétale.
En malgache, la plante dont est issue cette huile essentielle s’appelle Dingadingana, c’est à dire « franchir le pas ».
Selon la croyance populaire il est donc inhérent à sa fonction première de vous inviter à mieux conscientiser les raisons susceptibles de vous pousser au refus.
→ Également insectifuge et anti-parasitaire, on l’utilisera pour lutter contre poux, puces, teigne, aoûtats, gale et moustiques, en association avec l’HE de Manuka pour la cicatrisation.
→ Contre les inflammations et les douleurs rhumatismales, mais aussi la polyarthrite rhumatoïde, on l’appliquera en massages sur les zones douloureuses.
→ Et enfin, pour la peau, elle représente une aide non négligeable contre les dermatoses telles que l’eczéma, les démangeaisons, ou encore le psoriasis.
2/ Le Bambou Spray
Traditionnellement utilisé au Japon pour éloigner les nuisibles, le Bambou Spray est tout aussi intéressant pour la peau, ou contre les allergies, que l’est l’HE d’Iary.
Pour en apprécier toutes les vertus je vous renvoie à mon dernier article sur le sujet.
Les Japonais l’emploient depuis des décennies pour éviter les nombreuses allergies aux pollens, se prémunir des virus et assainir la sphère ORL.
Pour ce faire, il vous suffira de remplir de fond d’une tasse en appuyant deux ou trois fois sur le pressoir.
Après vous être lavé les mains, trempez votre index dans le liquide et badigeonnez généreusement l’arête et les ailes du nez.
Absolument sans danger pour l’organisme, vous pouvez également en appliquer délicatement, avec le doigt, à l’intérieur des narines.
N’hésitez pas à renouveler l’opération aussi souvent que nécessaire en cas d’explosion printanière de pollens.
Il vous est possible et recommandé de l’employer en synergie avec l’huile essentielle d’Iary, dans la mesure où, cette fois, vous évitez les muqueuses.
Il vous suffira d’en mélanger 1 à 2 gouttes avec le Bambou Spray, en prenant soin de bien disperser l’huile, pour associer une puissante combinaison phénolique contre les allergies.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin