Le sirocco radioactif venu du Sahara revient

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Déjà de retour sur l’Espagne depuis hier, après seulement une semaine d’absence, selon le programme européen Copernicus, la France, la Suisse et l’Italie, vont connaître le troisième passage du sirocco cette année.

Le réel danger que représente la pluie de particules de Césium 137 prétendu « peu inquiétant » par l’Institut de Recherche sur la Sûreté Nucléaire, semble totalement éludé par les rares medias couvrant le sujet, sous prétexte que ce type de radionucléïdes aurait une durée de vie limitée à trente ans.

Pourtant la question mérite d’être posée bien plus largement.

Les radiations émises par des résidus de Césium 37 de plus de trente ans se désintègrent-elles comme par enchantement ?

Existe-t-il des antécédents scientifiques de leurs effets à long terme sur la santé humaine ?

Depuis quelques jours la thyroïde des Français, dont l’attention est galvanisée par des émissions avides de guerres au communisme sur fond de péril jaune 2.0, est malmenée.

Des épisodes de fatigue, de stress ou d’électricité statique, ont été ressentis par de nombreux lecteurs et connaissances, ainsi que certains membres de la rédaction.

Quels sont les effets d’une intoxication mineure au Césium 137 ?

Existe-t-il des moyens de s’en défendre ?

Est-il possible de se préparer au retour de ce sirocco porteur de leçons de l’histoire des politiques de guerre nucléaire ?

Les réels dangers du Césium 137

En ces périodes de phobies et d’actualités anxiogènes il est surprenant de découvrir cette étude gouvernementale destinée à former les jeunes, s’intéressant aux relations entre le stress et une intoxication au Césium 137 sur la santé humaine. (1)

Il y est étrangement fait mention d’observations plus anciennes indiquant qu’une faible exposition au Césium 137 peut non seulement être anodine pour la santé, mais carrément « bénéfique » pour certaines personnes… mis à part une considérable « hausse des maladies ischémiques et cérébrovasculaires ».

Pour résumer ces observations, les organismes les plus fragiles, à savoir les convalescents, femmes enceintes, personnes âgées et jeunes enfants, risqueraient globalement d’importants dérèglements biologiques.

Pendant que les « les bien-portants » profiteraient, pour leur part, d’une adaptation de leurs facultés immunitaires et endogènes face à une future contamination d’éléments rayonnants ionisants.

Si l’Institut de Recherche sur la Sûreté Nucléaire, ou IRSN, affirme que la présence radioactive dans le sirocco est trop faible pour représenter un danger à l’échelle humaine, est-ce aussi vrai dans le cas d’épisodes à répétition ?

Par ailleurs, comme mentionné dans mon précédent article, une accumulation de Césium 137 est-elle possible au fil des différents cycles de sirocco, et quel serait son impact sur les populations ?

Bien qu’il soit vrai, comme ont pris soin de le mentionner les medias français ayant relayé l’information de l’IRSN, que le Césium 137 ait une demi-vie de trente ans, il est plus important encore de rappeler que ses conséquences toxicologiques, elles, s’étalent sur près de deux siècles.

En Mer Méditerranée, où il a dû passer pour arriver jusqu’en Europe, plusieurs décennies s’écouleront avant qu’il n’atteigne le plancher maritime.

De longues années pendant lesquelles il contaminera le plancton, les poissons, ainsi que le reste de la flore et la faune maritimes déjà fragilisées par la pollution.

Quant aux animaux vertébrés, le Césium 137 en colonisera principalement les muscles.

Selon le media indépendant breton Breizh-Info ayant publié une analyse détaillée des risques sanitaires et environnementaux liés à l’accident nucléaire de Fukushima :

« Même à faible dose les risques accrus de cancers, de malformations, d’atteinte des systèmes de veille et du système cardiovasculaire sont bien connus. » (2)

Selon l’EHESP ou École des Hautes Études en Santé Publique :

« Après contamination chronique, les études suggèrent que le 137Cs est susceptible d’affecter de nombreuses fonctions physiologiques et métaboliques.

Ainsi, il pourrait contribuer, avec d’autres substances artificielles présentes dans l’environnement, à l’augmentation des risques d’apparition de pathologies non cancéreuses dans certaines régions du globe. » (3)

Mais c’est l’étude des effets des radionucléides (uranium et césium 137) sur le métabolisme de la vitamine D chez le rat publiée par le site 123dok (4), qui offre l’approche la plus détaillée des différents stades d’intoxication au Césium 137 :

« À cause de la persistance du Césium 137 dans l’environnement, les risques d’une contamination chronique sont importants.

Les études épidémiologiques sur les populations d’Ukraine, de Biélorussie et de Russie vivant dans les territoires contaminés par le 137Cs suite à l’accident de Tchernobyl, permettent d’aborder les effets d’une exposition chronique à de faibles doses de 137Cs. »

« Les données humaines démontrent qu’une exposition à de faibles quantités de 137Cs conduit à un déficit immunitaire notamment chez l’enfant. »

Les auteurs établissent une corrélation entre la quantité de 137Cs mesurée chez les enfants vivant dans les zones contaminées après l’accident de Tchernobyl et un dérèglement du système immunitaire humoral et cellulaire (5) (DeVita et al. 2000; Mel’nichenko et al. 1999; Titov et al. 1995)

Des troubles de la reproduction qui se traduisent par des malformations congénitales et fœtales (duplication des reins et des uretères, polydactylie, défauts du tube neural) sont décrits sur la population de Biélorussie. (6)

Une augmentation du cancer du rein, qui constitue l’organe principal d’excrétion du Césium, est observée sur la population ukrainienne. (7)

Romanenko et al. 2000a confirment le lien entre l’exposition à de faibles doses de radiations ionisantes due au 137Cs et le développement de la carcinogenèse rénale.

« Le 137Cs, à faibles doses, induit également des lésions au niveau de la vessie et provoque des cystites chroniques prolifératives. » (8)

Les mesures de prévention

Le phénomène de sirocco se répétant, encore et encore, il pourrait être judicieux d’envisager quelques méthodes de prévention, simples mais efficaces.

Inutile de se réfugier dans un bunker pour autant, néanmoins il demeure primordial de protéger la thyroïde ainsi que les systèmes vasculaire, musculaire, et osseux, d’une agression de radionucléides.

1/ Ces prochains jours je vous propose d’abuser de la forme d’iode la plus pure et la moins contaminée possible, à savoir le Sel rose de l’Himalaya et le Sel bleu de Perse.

Vendus en cristaux solides, extraits des roches de réserves naturelles et non des océans ou des mers, ils vous aideront à saturer votre thyroïde d’iode stable, la protégeant ainsi de la radioactivité ambiante pendant les jours à venir.

Une consommation quelque peu excessive d’iode naturel, pour celles et ceux pouvant se le permettre, qu’il conviendra de drainer correctement avec un apport hydrique conséquent.

2/ Prenez deux à trois douches par jour afin d’évacuer un maximum de résidus susceptibles de pénétrer l’organisme par les pores de la peau.

3/ Inondez votre environnement de charbon en bâtons, blocs, poudre, pour votre eau de consommation, même bouchée, votre eau osmosée, votre eau de cuisson des aliments, vos véhicules et pièces exposées, mais surtout pour vous dépolluer en profondeur de l’intérieur, en cure détox.

4/ Lavez dès que possible tout type de surfaces entrant en contact avec le sirocco, si possible en ajoutant une dernière couche de Bambou Spray.

5/ Les jours suivant le passage du vent sablonneux, entamez une cure de détox musculaire, en pratiquant, même modestement, un sport mettant vos muscles en mouvement, ou plus simplement d’intensives séances de Qi Gong.

À ces exercices quotidiens, vous pourrez ajouter une cure de charbon pour le soir, avant le coucher, et une cure de Phycocyanine pour le matin, à jeun.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Bâton charbon actif bambou Moso

Charbon végétal ultra activé Moso 3000

Bloc charbon actif bambou Moso

Sel Bleu de Perse en cristaux 100g

Sources et références :

  1. Effets d’une co-exposition au stress et au Cs137 sur la pathologie athéromateuse : conséquence à long terme : https://www.1jeune1solution.gouv.fr/stages/sujet-effets-d-une-co-exposition-au-stress-et-au-cs137-sur-la-pathologie-atheromateuse-consequence-a-long-terme
  2. Où est passé le Césium 137 de Fukushima ? : https://www.breizh-info.com/2016/02/23/39455/japon-ou-est-le-cesium-137-de-fukushima/
  3. Le césium 137 : un perturbateur de la fonction physiologique ? (2013) https://documentation.ehesp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=232955
  4. Toxicité du Césium : https://123dok.net/article/toxicité-césium-etude-effets-radionucléides-uranium-césium-métabol.rz3d73my
  5. DeVita et al. 2000; Mel’nichenko et al. 1999; Titov et al. 1995
  6. Lazjuk et al. 1997
  7. Romanenko et al. 2000a
  8. Romanenko et al. 2003

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Puissant-Machet
Puissant-Machet
2 années il y a

MERCI

Julius_K
2 années il y a

moi je prendrai ma bonne vieille formule Detox ML qui fait merveille sur tout le monde qui la teste pour tout problm de metabolisme = OptiMSM + Camu-Camu + Vit.C + Zeolites en poudre + Quercetine + extrait d’algue Kombu/Brown Seeweed (Fucoidan pour l’Iode entre autre) + Spiruline + des soupes aux algues de mer & Miso genre Japan/Taiwan (Wakame/Dulse/Nori/Kombu) ….that’s it!

GERARD
GERARD
2 années il y a

Merci .

Pascale
Pascale
2 années il y a

C’est super, nous sommes cernés …
Heureusement j’utilise du charbon tout le temps et du sel de l’Himalaya aussi !

out
out
1 année il y a

Comme quoi l’auteur de cet article n’y connait pas grand chose. C’est pas la radiation qui se désintègre, mais le matériau radioactif (ici le Cesium 137) qui se désintègre quand il émet des radiations. Comme le Cs137 a une dmi-vie de 30.2 ans, au bout de 90 ans (c’est à dire aujourd’hui), il en reste le 1/8eme de ce qui a été produit lors des 17 essais nucléaires français (de 1960 à 1966) à 2000 km des côtes françaises. La radioactivité transportée par le scirocco est donc très faible. Sa période biologique est de 100 jours, laps de temps au… Lire la suite »