Depuis 14 ans, entre l’apparition du scandale du Mediator et celui du Parlodel, les laboratoires Servier ont été attaqués en justice par des victimes et médecins.
Finalement reconnus coupables de « tromperie aggravée », pour Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, c’est « un crime à col blanc » qui n’a pas été jugé à la hauteur du délit.
Quelques peines de prison avec sursis et une amende inférieure aux recettes mensuelles de la firme ont été jugées insuffisantes par les plaignants, souhaitant faire appel.
Verdict jugé « incompréhensible » et extrêmement faible par Irène Franchon, qui évoque le terme de pharmaco-délinquance.
Un formule fort intéressante.
Toutefois, où cette pharmaco-délinquance commence, et où s’arrêtera-t-elle ?
Qui la surveille ?
Un médicament ou un vaccin mortel, couverts par une administration mafieuse, sont-ils les seuls dangers à redouter ?
Les gouvernements occidentaux sont-ils devenus juge et partie ?
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Source :
Scandale du Médiator: les laboratoires Servier ont été reconnus coupables de tromperies aggravées :