
Je ne pensais pas avoir un jour à rédiger ces lignes, qui risquent, j’en ai peur, d’ébranler votre confiance dans le domaine de la médication naturelle.
Cependant ne perdez pas de vue qu’il s’agit – comme toujours – du fait d’individus servant capricieusement leurs propres intérêts.
Que cela n’enlève rien, bien au contraire, à tous ceux qui ont apporté et apportent encore, leur précieuse contribution aux médecines naturelles.
Malheureusement, il semblerait qu’une nouvelle forme de lobby, plus dangereux encore que celui du nucléaire, ait vu le jour dans la plus grande intimité.
S’il n’était venu à l’esprit de personne tant cela paraît contradictoire, que certains fabricants de produits de santé naturelle emploieraient bientôt les méthodes les plus incertaines de l’industrie chimique, Jacqueline R., lectrice assidue de Réponses Bio, a porté il y a quelques jours à notre attention son échange d’emails avec un laboratoire de compléments nutritionnels mondialement connu.
Cet échange portait tout particulièrement sur l’éventuelle présence de nanoparticules destinées à améliorer la biodisponibilité de certains de leurs produits.
Nanoparticules que l’on sait hautement iatrogènes puisqu’elles ont le pouvoir de traverser les parois stomacales – où elles devraient normalement s’arrêter -, pour disséminer des corps étrangers pouvant être potentiellement aussi dangereux que l’amiante, dans les zones les plus vulnérables de votre organisme.
En fait, ces particules sont si minuscules, qu’elles peuvent être aussi bien véhiculées par l’absorption de :
→ médicaments,
→ denrées alimentaires,
→ que par l’air,
→ ou par intraveineuse.
Ce qui signifie, dans le cas des compléments nutritionnels issus de cette technologie, qu’au lieu de soutenir le bon fonctionnement des organes ciblés, ils éparpillent au hasard des particules microscopiques ayant le pouvoir de se faufiler dans :
→ votre foie,
→ vos reins,
→ vos poumons,
→ mais aussi dans votre cerveau…
Mais elles ne s’arrêtent pas en si bon chemin, puisqu’elles vont jusqu’à franchir vos barrières cellulaires !
L’Inra, en collaboration avec l’université de Marseille, reconnaît pudiquement dans le rapport Borel Vol 42-3, que « des questions de sécurité alimentaire se posent pour ces nanoparticules comme pour les autres. Il faut en effet s’assurer qu’elles ne s’accumulent pas dans l’organisme. »
Or, le laboratoire questionné par notre lectrice, a eu la décence d’être parfaitement transparent en reconnaissant son recours à la nanotechnologie pour certaines de ses formules.
Pour sa part, Roger Lenglet explique dans une enquête intitulée « Nanotoxiques » parue chez Actes Sud, que l’usage de nanoparticules parfois directement injectées dans les denrées alimentaires sous forme d’additifs, a été, ces dix dernières années, introduit aussi discrètement qu’abondamment dans des domaines tels que :
→ l’alimentation industrielle,
→ les médicaments de synthèse,
→ les compléments nutritionnels,
→ la cosmétique,
→ les pesticides,
→ les panneaux photovoltaïques,
→ le bâtiment,
→ l’industrie textile,
→ et bien sûr avant tout, dans la recherche militaire…
Après une première analyse personnelle des principaux remèdes naturels proposés à la consommation employant cette technologie, il semblerait que la question soit si vaste que même les marques autrefois les plus éthiques, soient aujourd’hui concernées.
Afin d’éviter toute future confusion dans votre esprit, Naevius Sakon, directeur de cette publication, m’a chargé de rédiger pour vous une liste séparant les vrais, des faux remèdes naturels disponibles sur internet.
Compte tenu de la non-transparence de nombreux laboratoires dans ce domaine, pouvant aller jusqu’à être victimes de leur propre désinformation, je vous invite vivement à vous inscrire ici pour recevoir ma « liste noire des produits de santé naturelle » au fur et à mesure de sa publication.
Je vous tiendrai progressivement informé(e) de mes découvertes, et vous pourrez poser vos questions en retour.
Rappelons qu’aucune loi ne contraint pour le moment les fabricants à déclarer les produits contenant des nanoparticules, l’information dans ce domaine irait jusqu’à être « rare et partielle » selon un investigateur du journal Le Monde.
Le journaliste précise que s’il y a bien des inventaires recensant ces produits commercialisés, ils ne se basent que sur ce qu’affichent les entreprises concernées, qui ne sont actuellement sommées par aucune règlementation d’indiquer la présence de nanoparticules sur les emballages.
Pour vous aider à collecter les bonnes informations, Réponses Bio ouvre à partir d’aujourd’hui un service permanent pour examiner vos doutes concernant un ou plusieurs produits de santé naturelle, pouvant potentiellement contenir des nanoparticules ou des additifs toxiques.
J’étudierai vos questions avec soin, et nous tâcherons de vous répondre dans les plus brefs délais.
Avant de vous laisser distraire par une autre information, considérez que le marché mondial des nanomatériaux était estimé à 110 millions de tonnes, pour une valeur de 200 milliards d’euros en 2009.
Une croissance atteignant plusieurs billions d’euros était pressentie pour 2016.
D’après les estimations de la commission européenne, le secteur des nanomatériaux employait directement 300 000 à 400 000 personnes en Europe en 2009.
Elles pourraient être aujourd’hui plus d’un million.
Une croissance fulgurante qui augure une infiltration colossale de faux produits sains, dans le marché bien trop « juteux » de l’innovation en santé naturelle.
Jean-Baptiste Loin
P.S Vous l’aurez compris, dans le domaine des compléments nutritionnels comme ailleurs, les organes d’information libres sont désormais aussi rares que nécessaires si vous ne voulez pas être manipulés pour servir les intérêts de quelques hommes d’affaires déguisés en journalistes.
Je m’engage quant à moi, à passer au crible tous les compléments répertoriés sur Réponses Bio et Wiki-Bio, pour n’y laisser à votre disposition que les véritables produits de santé.
Inscrivez-vous ici pour m’aider à identifier les faux produits de santé que vous avez déjà notés.
P.P.S. Publié par le Comité de la Précaution et de la Prévention (CPP) dès 2006, voici un rapport totalement ignoré par le gouvernement et les instances de sécurité sanitaire quelques dix années plus tard :
« De multiples arguments indiquent l’existence d’une réactivité biologique particulière des nanoparticules en rapport avec leur très petite taille, comparée à celle qui est observée avec des particules de même composition mais de plus grande taille (de l’ordre du micromètre ou plus).
Cette réactivité cellulaire et tissulaire peut constituer un danger chez l’homme si celui-ci est exposé par inhalation, ingestion, ou passage transcutané, à ces particules.
{…}
Il convient de procéder au plus vite à un recensement et à une description précise des filières de production, d’utilisation, et d’élimination des nanoparticules, de leur potentiel de développement, enfin du nombre actuel de travailleurs exposés et de celui à prévoir dans le futur.
Il faut également identifier de façon précise les flux de nanoparticules manufacturées, transportées, et mises en oeuvre.
Les filières de recyclages et d’élimination devraient également être recensées.
Enfin et plus généralement, le devenir des nanoparticules doit être pris en compte depuis leur production, jusqu’à leur élimination, par exemple par intégration dans des particules de plus grande dimension.
{…}
Il est nécessaire d’identifier les populations susceptibles d’être exposées aux nanoparticules (travailleurs, consommateurs, population générale). »
Y sont préconisés des « Tests de toxicité applicables à la détermination rapide des effets toxiques des nanoparticules ».
Pour soutenir Réponses Bio et nous permettre de rester un media indépendant, RDV sur notre page Tipeee en cliquant sur ce lien.
Bonjour
Merci pour vos informations ! Nous devons faire BLOC avec tous ceux qui nous empoisonnent pour s’enrichir
Est ce que les HE SONT AUSSI DANS CE CAS ,?