Le Covid-Organics est-il sous-estimé ou sur-vendu ?

23
artemisia-covid-organics-reponses-bio

La dernière interview du Président malgache au sujet du Covid-Organics (CVO) a été intitulée : «  Le problème du Covid-Organics, c’est qu’il vient d’Afrique ».

Réponses Bio propose d’y apporter, en toute modestie, l’éclairage de son regard de spécialiste de l’histoire des médecines naturelles.

À l’occasion d’une interview diffusée hier par France 24 et RFI, Andry Rajoelina a développé son point de vue concernant l’efficacité du remède naturel de l’IMRA, le Covid-Organics. (1)

Dès le début de l’entretien, le journaliste ouvre le débat en affirmant que le Covid-Organics est un : « remède à base d’Artemisia, une plante reconnue contre le paludisme ».

Puis rapidement les questions s’orientent vers le manque de preuves cliniques et les attentes de la communauté scientifique concernant les études en double aveugle, seules à prouver, selon les commentateurs, l’efficacité du produit.

Avant de conclure sur le bras de fer existant entre la France et Madagascar, revendiquant chacun l’appartenance des îles au large des côtes malgaches.

Prudent, le Président malgache reste campé sur ses positions initiales, évoquées dans mes récents articles : 

Madagascar teste officiellement les huiles essentielles contre le SARS-CoV-2

Madagascar rend public le « CVO » ou « Covid-Organics », premier remède testé officiellement contre le Covid-19

Madagascar et l’Afrique unis contre le SARS-CoV-2 et l’OMS ?

Concernant la résolution de Madagascar, malgré le manque de preuves scientifiques au sujet du CVO, ainsi que les mises en garde de l’OMS, pour la première fois Andry Rajoelina dévoile quelque peu son jeu.

Le Président y souligne qu’en temps de guerre, faisant ainsi écho à la comparaison de ses homologues français, américains et chinois, le moment n’est pas à tergiverser à propos d’études cliniques susceptibles de fournir des preuves à long terme, mais à se focaliser sur la condition des malades ainsi que les guérisons observées.

L’échec cuisant du protocole européen « Discovery » reprenant une série de vieux médicaments fort nocifs pour réaliser des études cliniques « sérieuses », en est une triste illustration. (2)

Toujours est-il que cette bi-thérapie initialement prévue contre le paludisme et ebola, mais devenue inutile depuis longtemps, semblait être le meilleur espoir de la médecine chimique contre le Covid-19.

Tout en remerciant le Dr Raoult pour son apport, le Président malgache déclare que si le médicament proposé par ce dernier a certes permis à son pays d’éviter les premiers morts, pour sa part, le CVO a sauvé plus de vies sans risquer les conséquences des effets secondaires du traitement chimique français.

Il rappelle à ce propos que sur les cent soixante et onze cas recensés ce jour à Madagascar, une large majorité a été guérie grâce au Covid-Organics, et qu’aucun n’a trouvé la mort.

Quand les journalistes insistent sur la carence de preuves scientifiques concernant l’Artemisia ainsi que le refus d’autorisation de mise sur le marché par l’OMS et l’ANSM, qui prétendent redouter les effets secondaires du remède bio, Andry Rajoelina réagit.

Il commence par blâmer des médicaments comme le Médiator ainsi qu’une trentaine d’autres de ce genre ayant reçu, malgré les dangers mortels qu’ils représentent, des autorisations de mise sur le marché partout dans le monde.

Puis il affirme que dans la mesure où des médicaments faisant du mal ont le droit d’être vendus et expérimentés sur le peuple africain, il ne voit pas pourquoi un remède naturel reconnu à la fois comme étant inoffensif et efficace contre le paludisme, n’aurait pas le même droit.

Il reproche ensuite aux acteurs européens d’émettre des doutes quant à l’efficacité de l’Artemisia contre le Covid-19, « parce que c’est une découverte africaine ».

Parce que l’Afrique n’est pas considérée comme un continent susceptible d’apporter des solutions scientifiques aussi sérieuses que l’Occident, qui, malgré toute sa science, reste désarmé face à la maladie.

Il est évident que les propos du Président malgache résonnent d’ores et déjà dans une grande majorité de cœurs occidentaux, osant se l’avouer ou non.

Surtout s’ils ne connaissent rien des avancées scientifiques qu’a pu développer l’Afrique ces dernières décennies.

Surtout s’ils ne savent rien des promesses thérapeutiques qu’une simple décoction peut offrir, lorsqu’elle est bue fraîche, non oxydée, et qu’elle est composée de plantes particulièrement vitales.

Surtout lorsqu’ils sont endoctrinés par les pouvoirs médicaux, convaincus de l’intégrité de leur système de santé.

Et pendant ce temps… le monde néglige l’énorme capacité d’autonomie sanitaire et sociale de l’Afrique.

Elle fait virtuellement partie, au moins sur ces plans et malgré sa pauvreté apparente, d’une des plus grandes puissances mondiales.

Toutefois, l’énorme pression du lobbying qu’ont connue les remèdes de plantes, huiles essentielles et compléments alimentaires, les remèdes anti-cancer et les thérapies alternatives, en Europe, aux États-Unis, mais tout particulièrement en France, est, elle aussi, largement sous-estimée.

Sous-estimée et directement liée aux malheurs de l’Afrique, de l’Inde, de l’Algérie, ainsi que de nombreux pays sortant des colonies.

Cette guerre « non militaire » dont parle le Président malgache a bel et bien été menée, pendant plus de cinquante ans, par des précurseurs de la santé holistique, des chercheurs indépendants, médecins, éditeurs et journalistes, ayant parfois, malgré le caractère virtuel de ce conflit, payé de leur vie le fait de s’être consacrés à en sauver d’autres.

Au nom de quoi ?

La démocratisation des sciences du vivant, réfutant résolument et patiemment les œillères financières des industries pharmaceutiques, pétrolières et nucléaires

Lire mon interview sur l’affaire Beljanski : La vérité sur l’affaire Beljanski – Interview exclusive de Sylvie Beljansji

L’Ordre des médecins et la sécurité sociale y ont mené une véritable inquisition, asservissant progressivement les populations à la médicalisation de la santé, crucifiant méthodiquement les moindres solutions susceptibles d’orienter l’économie en faveur des médecines naturelles.

Quant à ceux se plaisant à penser que « l’opération Covid-Organics » est un business organisé à la louche pour vendre un maximum de bouteilles, sans certitude de guérison, sans considérer le risque des effets secondaires, je poserai deux questions :

1/ Comment une tisane consommée depuis la nuit des temps, dont on respecte le mode d’emploi, peut-elle risquer d’intoxiquer autant qu’un médicament de synthèse ?

2/ Comment, même en vendant tous les stocks qu’il pourrait produire, Madagascar saurait-il rivaliser, même de loin, avec la fortune d’un seul des lobbies pharmaceutiques gouvernant actuellement le monde ?

Tandis que les ressources de ce commerce profiteront non pas à une grande puissance ou une entité privée, mais à l’économie d’un des pays les plus pauvres au monde ?

Sans compter que n’importe qui est susceptible de préparer une tisane d’Artemisia gratuitement, ce qui n’a rien de comparable avec une molécule brevetable iatrogène contraignant d’adhérer à un système de santé payant.

Si Madagascar et le reste de l’Afrique s’enrichissent malgré tout grâce à ce remède, grand bien leur en fasse.

Puis le Président malgache n’hésite pas à mentionner le refus des responsables scientifiques occidentaux et chinois de considérer les déclarations du Professeur Montagnier ou de la chercheuse Tu Youyou, tous deux prix Nobel de médecine.

N’en déplaise au reste du monde, les premières observations cliniques suffisent à Madagascar, ainsi qu’à de plus en plus de nouveaux pays africains, recevant des dons massifs de remèdes par voies aéroportées, réclamant implicitement leur indépendance sanitaire.

Mais, et c’est un grand mais, sur lequel planent des doutes lourds de conséquences…

Bien que semblant résolument orienté vers les résultats empiriques des médecines de plantes, Madagascar promet des essais cliniques avec, non plus un remède naturel, mais, un « médicament injectable ».

L’IMRA est-il en train de préparer une formule synthétique brevetable ?

Autre révélation troublante, afin d’illustrer la capacité des scientifiques africains le Président malgache montre à l’écran un médicament produit par Bayer en affirmant que c’est grâce à des chercheurs de l’IMRA l’ayant formulé en 1961, que le lobby a pu le développer et le commercialiser.

Notons ici que le produit en question est une crème pharmaceutique à base d’huiles essentielles de Géranium et de Lavande.

Bien qu’en tenant secrète la formule complète du Covid-Organics il tente visiblement de prémunir les promesses économiques de son remède d’un pillage scientifique, Andry Rajoelina déclare solennellement qu’à ses yeux il n’est pas question d’une guerre militaire ou économique.

Il n’est pas question d’autre puissance que « celle de Dieu, ayant offert au monde les plantes médicinales pour lutter contre cette maladie ».

En attendant le dénouement de cette affaire divine, les questions relatives aux essais cliniques à propos d’une mystérieuse solution injectable demeurent.

  • Sera-t-elle la pièce maitresse du traitement naturel ?
  • Une solution entièrement chimique ?
  • Un mésothérapique ?
  • Devra-t-on s’attendre à des effets secondaires ?

Et, malgré les récentes déclarations du Dr Montagnier, les thèses d’un virus trafiqué en laboratoire, son éventuelle survie sur un porteur sain, ainsi que le manque de fiabilité des tests, l’Artemisia, le Covid-Organics, et la suite du mystérieux traitement malgache représenteront-ils, à long terme, la meilleure approche contre le Covid-19 ?

Votre avis compte, réfléchissons ensemble à la question. Impliquez-vous.

Jean-Baptiste Loin

Sources et références :


  1.  

Pour soutenir Réponses Bio et nous permettre de rester un media indépendant, RDV sur notre page Tipeee en cliquant sur ce lien.

S’abonner
Notification pour
guest

23 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Séguélas christian
Séguélas christian
4 années il y a

je pense que les laboratoires pharmaceutiques veulent vendre un produit plus cher pour faire de gros bénéfice . le président Malgache a raison si le produit venait d’un pays riche il serait accepté sans problème

Katleen Deruytter
Katleen Deruytter
4 années il y a
Naulin
Naulin
4 années il y a

Bonjour un immense merci pour cet article qui vient conforter mes opinions et mes ressentis. Je suis évidemment pour prendre des remèdes naturels que la nature met à notre disposition.Nous avons tous sous la main pour vivre bien tout en la respectant et en nous respectant les uns les autres. Belle journée.J ai partagé votre article qui apportera de nouveaux espoirs.Bien à vous.

Pierre
Pierre
4 années il y a

Merci pour cette information !

Pierre
Pierre
4 années il y a

Merci pour les informations que vous mettez à notre disposition, c’est la liberté de se soigner par les plantes car nous sommes souverains Merci à l’univers.

Ponaire
Ponaire
4 années il y a

Merci de relayer le fait de la collusion entre l’OMS et les Labos, induisant des préconisations tronquées mais aussi parallèlement la mise en place  » pour le meilleur des mondes », du contrôle des populations, à partir de faits très concrets. <<<<<<<<<<aujourd'hui la loi sur la censure d'internet!!!!!

MADY PIRARD
4 années il y a

Bonjour,
En tant que conseillère en phyto-aromathérapie et herboriste je ne puis que souhaiter l’usage des remèdes naturels. Ils ont fait largement leurs preuves depuis des siècles et ce n’est pas pour rien que les lobbyings pharmaceutiques et autres se battent pour en obtenir les brevets !
Je suis entièrement d’accord avec les soupçons du président de Madagascar.
Merci pour cet article qui confirme mes pensées.

Nathalie Duran
Nathalie Duran
4 années il y a
Répondre à  MADY PIRARD

Bonjour, savez vous comment se procurer la tisane covid organics ?

sampere navarro janine
sampere navarro janine
4 années il y a
Répondre à  Nathalie Duran

vous trouverez la formule malgache ameliorée au 489610133 demandez Victoria

Aïcha
Aïcha
4 années il y a

Bonjour,

Merci infiniment et excellente journée.

Stephanie
Stephanie
4 années il y a

Merci bien

Arthur
Arthur
4 années il y a

Merci ,

Beatrice
Beatrice
4 années il y a

MERCI BEAUCOUP ! CORDIALEMENT

Elise-Anne
Elise-Anne
4 années il y a

Merci ,

Toujours de bonnes informations !

Michele
Michele
4 années il y a

Merci !

Émilienne
Émilienne
4 années il y a

Merci!

Béatrice
Béatrice
4 années il y a

merci

Marie-Jeanne
Marie-Jeanne
4 années il y a

Merci

andré girard
4 années il y a

Grand Merci pour cette mise au point , alors que nos scientifiques médicaux Français deviennent délirant et infatués d’eux-mêmes, les plantes resteront nos protectrices naturelles car elles s’expriment par le ciel, alors que la chimie de synthèse se construit souvent par l’enfer..! A.G

Morenville Liliane
Morenville Liliane
4 années il y a

je me soigne avec des plantes comme l’a fait mon père et je suis convaincue qu’il faut donner sa confiance aux Malgaches

Alain
Alain
4 années il y a

Bonjour,
Merci pour votre article.
Que pensez-vous de cette déclaration du Président de la Tanzanie?
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=V-ZHsMnkaFI&feature=emb_logo
Très cordiales salutations.
Alain

oronger
oronger
4 années il y a

Merci

Marie-Pier
Marie-Pier
4 années il y a

Merci!!!