Interdiction de l’aloès et du remède du père Zago, info ou intox ?

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les remèdes à base d'aloe interdits ? Info ou intox ?

Il y a quelques jours un article concernant l’interdiction de l’aloe arborescens et plus particulièrement encore de la fameuse recette du père Romano Zago, dont de nombreux utilisateurs témoignent des vertus sur le cancer, prédisait sa modification, voire sa disparition à partir du mois d’octobre par le biais d’une nouvelle loi européenne.

Suite à de nombreuses questions de lecteurs, et ne trouvant aucun projet de loi mentionnant une telle mesure, la rédaction de Réponses Bio a décidé d’investiguer plus avant afin de démêler le vrai du faux.

Selon un de mes confrères, bien connu pour ses alertes incisives, « Big Pharma » aurait décidé de faire voter une interdiction, non pas contre l’aloe arborescens, qui en est le principal composant, mais directement contre la formule du père Romano Zago, sur laquelle vous trouverez un article détaillé de l’autre côté de ce lien.

Ce qui a tout de suite semblé saugrenu à la rédaction, pour diverses raisons.

Mais saugrenu ne veut pas nécessairement dire impossible, et même si le remède du père Zago s’avère effectivement plébiscité par des malades touchés par le cancer y trouvant une aide providentielle, ce n’aurait pas été la première fois que l’industrie pharmaceutique transforme la souffrance humaine en argent, tout en tentant de dicter la loi du marché.

Qu’en est-il réellement ?

Les futures restrictions au sujet de l’aloe arborescens

Etant donné que des malades à qui l’on pourrait interdire de poursuivre la cure du père Zago risqueraient leur vie en mettant leur thérapeutique en péril à un moment crucial, il m’est indispensable de couper court.

Selon Violaine Percie du Sert, spécialiste de l’aloès et directrice de L’île Aux Plantes, mettant notamment à disposition du public les remèdes du père Zago conditionnés ou à préparer soi-même, je cite :

« C’est faux ! Et de telles pratiques de désinformation extrêmement anxiogènes ont un effet déplorable sur les malades du cancer »

Elle pense effectivement que ce qui est réellement en cause est plus probablement lié au phénomène que nous rencontrons depuis quelques mois dans les supermarchés et les magasins bio, à savoir la vente au détail de feuilles d’aloe vera.

Ainsi que la volonté aveugle de l’industrie pharmaceutique de synthétiser la molécule d’aloïne afin d’en exploiter les propriétés laxatives, molécule qui est, rappelons-le, difficilement acceptable par l’organisme au-delà d’une certaine dose.

Compte tenu du manque général d’information du grand public concernant les différentes variétés d’aloe et leurs subtilités, aurait été demandée une restriction du taux d’aloïne dans les produits vendus en Europe.

Ce qui est fort compréhensible étant donné que des consommateurs confondant l’aloe vera et l’aloe arborescens, par exemple, risqueraient de consommer par voie interne la première, un produit étant principalement fait pour être utilisé par voie externe, ou soigneusement séparé de son excédent d’aloïne avant consommation.

Mais une fois de plus, pourquoi miser sur l’information lorsque l’on peut, bien plus facilement encore, régler le problème en favorisant l’apparition de variétés transgéniques et de médicaments standardisés ?

C’est en tout cas la volonté apparente du conseil de l’Europe derrière cette affaire.

Ce qui reviendrait à dire, en d’autres termes, qu’ils souhaitent canaliser l’épanouissement du commerce de remèdes naturels authentiques au profit de celui des firmes pharmaceutiques et de l’industrie agroalimentaire.

Le commerce de l’aloès

Il est vrai que la commercialisation récente de l’aloe vera auprès d’utilisateurs ne sachant pas en retirer l’aloïne aurait pu attirer les autorités sanitaires de santé sur une nouvelle réglementation de son taux.

Actuellement il se doit d’être inférieur aux normes européennes et américaines l’ayant fixé, depuis des années, à moins de 10mg par kilo dans les produits finis.

Dans ce cadre, les feuilles d’aloe vera vendues en supermarché et magasin bio se trouveraient d’ores et déjà en infraction.

Quant au remède du père Zago, ou même à la simple utilisation de feuilles d’aloe arborescens, ce taux y est de toute façon largement en deçà de celui en vigueur et cette règlementation n’empêche en rien son commerce.

Notez toutefois que la préparation du père Zago est encore plus efficace lorsqu’elle est fraîche, inutile donc d’en faire des provisions disproportionnées ou de céder à un mouvement de panique, ce serait contre-productif avec l’approche thérapeutique du cancer.

Le problème de la désinformation des éditeurs de santé naturelle

Non pas que je souhaite me positionner en donneur de leçon ou moralisateur, cependant il me semble crucial de lancer à mon tour une alerte :

Les lobbies désinforment dans le but de s’enrichir démesurément, sans scrupule à sacrifier la vie humaine, cela est pour beaucoup enfin devenu une évidence.

Le pouvoir de ces lobbies s’étend jusqu’aux campagnes présidentielles de la plupart des pays occidentaux, et cela aussi devient clair pour les électeurs.

Les medias « officiels » appartenant à ces lobbies, c’est à dire pratiquement tous ceux entretenant une audience grand public, font partie intégrante des outils de désinformation en question, et les plus avisés le savent bien.

Néanmoins tous génèrent une rentabilité, éthiquement très discutable certes, mais pratiquement indéniable, c’est pourquoi le serpent se mord sempiternellement la queue en acceptant l’inacceptable.

Comment sortir de ce cercle vicieux tant que ceux détenant le plus d’argent ont tout pouvoir ?

Voyez-vous, par exemple, dans le petit univers de journalistes spécialisés dont Naevius et moi-même sommes issus, régnait une volonté éditoriale largement orientée vers l’humain, souvent au détriment du chiffre d’affaires, et cela avait tendance à faire toute la différence.

La différence entre l’information et la désinformation.

Naturellement, je reconnais que dans la mesure où l’on défend un commerce équitable, et je ne parle bien évidemment pas ici d’un label mais du fait d’être rémunéré justement en permettant à des entreprises de l’être pour un service rendu au bien-être ou à la santé de nos semblables, je ne me suis moi-même jamais privé de partager ouvertement ma passion grandiloquente pour certains produits, mouvements, idées ou personnages.

Mais si ce que l’on a coutume d’appeler aujourd’hui des « lanceurs d’alerte », qui étaient autrefois tout simplement considérés comme des journalistes et éditeurs indépendants, se mettent à jouer le jeu de l’ennemi dans le but de vendre au détriment du bon sens thérapeutique… la presse de santé naturelle sera définitivement morte, et avant peu les gros laboratoires pharmaceutiques auront racheté tous les petits de santé naturelle, que cette même presse soutient depuis toujours.

D’une part, dans notre branche bien plus que dans tout autre nous ne pouvons nous permettre de véhiculer des informations inexactes ou ne serait-ce qu’hasardeuses, et notamment lorsqu’il est question de sujets aussi graves que le traitement du cancer.

D’autre part, il est bien plus facile compte tenu du conditionnement ambiant et de la difficulté de l’exercice, de persuader les lecteurs en général que l’édition de santé naturelle raconte n’importe quoi histoire de s’enrichir à partir d’une seule fausse rumeur, que d’apprécier à quel point l’information est notoirement aussi partiale qu’elle est monétisée dans tous les types de presse, et encore plus dans la presse de santé « officielle ».

Absolument tous les médias monétisent leur contenu d’une manière ou d’une autre, y compris nous.

C’est pourquoi la vrai question n’est pas de savoir si le contenu rémunère son auteur, mis à part quelques nantis le système social n’autorise pas d’alternative à cela.

La vraie question est de savoir à quel niveau se situent l’éthique et la déontologie sous-tendant ce commerce ?

La volonté de ce dernier est-elle de vous aider réellement tout en subvenant simplement aux besoins de chacun de ses acteurs, ou de profiter de votre confusion pour générer toujours plus d’argent, quitte à vous mentir et vous empoisonner ?

Cela étant dit, je ne jette la pierre à personne, même un bon journaliste peut se fourvoyer de temps à autre, croyant des informations fallacieuses ou anticipant un peu trop les événements.

C’est pourquoi je vous invite vivement à comprendre ces rouages et, armé de discernement, vous pourrez ainsi choisir dans quel panier ranger vos médias, votre aloe, tout comme vos choux et vos carottes.

La non toxicité, l’efficacité, l’aspect pratique ainsi que le monde que cela favorise sont alors liés par un seul et même choix, conscient et holistique.

L’importance de la molécule d’aloïne contre le cancer

Revenons tout de même sur la question de la molécule d’aloïne ayant fait couler beaucoup d’encre et qui, bien qu’irritante au-delà d’un certain seuil, s’avère être un des composants fondamentaux de la rémission du cancer, à condition que sa proportion soit idéale comme c’est le cas dans les feuilles d’aloe arborescens.

Conscients de l’actuelle directive et soucieux d’économiser un coût de production, la plupart des vendeurs de préparation d’aloe vera à boire, ont tendance à filtrer plus ou moins drastiquement le jus issu des feuilles afin d’en retirer totalement l’aloïne.

Avec L’île Aux Plantes, Violaine Percie du Sert a souhaité non pas filtrer mais nettoyer manuellement les feuilles en les ouvrant, puis en ôtant l’excès d’aloïne que l’on reconnait à sa couleur jaunâtre, afin cependant d’en conserver suffisamment.

C’est ainsi qu’est obtenu un produit entier où l’on retrouve tous les principes actifs de la feuille, tout en respectant la règlementation actuelle.

Par ailleurs l’expérience des utilisateurs de la variété arborescens, à travers la recette du père Zago, prouve que le taux d’aloïne en vigueur est largement suffisant pour participer à la lutte contre le cancer et qu’elle est nettement moins efficace sans le totum de la plante.

Notez également que puisque les cultures les plus vitales accessibles aux consommateurs européens se trouvent aux Îles Canaries, et non au Brésil, en cas de cancer il est d’autant plus important de tirer parti de sa fraîcheur.

Par ailleurs, si les autorités sanitaires décidaient en dépit de tout bon sens, au-delà du taux d’aloïne que contient l’aloe vera, de restreindre celui de la feuille d’arborescens, étant naturellement huit fois moindre et totalement acceptable par l’organisme, je serai parmi les premiers à vous en informer.

Et plus important encore, le cas échéant notre partenaire L’Île Aux Plantes vous promet par avance de redoubler d’ingéniosité afin d’éviter toute déperdition quant à la qualité de votre traitement.

Vous pouvez donc en consommer dans la joie et la bonne humeur, sans vous précipiter.

 Jean-Baptiste Loin

aloe arborescens feuilles fraiches thérapieSi vous souhaitez bénéficier du savoir-faire de l’Île Aux Plantes proposant jus frais d’aloe arborescens, feuilles fraîches d’arborescens et ingrédients pour la recette du père Zago, tout en rémunérant justement Réponses Bio, je vous retrouve sur cette page.

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