Votre diététique anti-cholestérol

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nutrition anti-cholestérol

On a longtemps pensé qu’il suffisait de faire baisser le taux de cholestérol sanguin total pour se mettre à l’abri des maladies cardio-vasculaires. 

Aujourd’hui on sait que la réalité est malheureusement plus complexe. 

Mais… voyons dans le détail comment faire pour en finir avec vos taux excessifs de mauvais cholestérol…

Votre cholestérol vient des graisses alimentaires

Imaginons alors un instant que vous vous priviez de graisses, et qu’ainsi vous fassiez effectivement baisser votre taux de cholestérol sanguin.

Vous échapperiez donc probablement aux maladies cardiovasculaires, mais

Mais seriez-vous pour autant sauvé ?

Non, évidemment, car il est impossible de se priver de lipides sans risquer de très graves répercutions sur l’état de santé général !

Il vous faut donc manger des graisses.  

Mais, bien sûr, pas n’importe lesquelles et pas n’importe comment. 

En fait, il est judicieux d’associer les bons lipides avec certains aliments et compléments nutritionnels afin d’équilibrer cholestérol et triglycérides. 

De cette manière, votre organisme ne sera pas privé de graisses, mais ne sera pas non plus submergé sous leurs excès. 

 

Les fibres

Un des types d’aliments les plus indispensable en matière de lutte contre le cholestérol est indéniablement celui que la nature a richement pourvu de fibres

Celles-ci diminuent en effet l’absorption des graisses et du cholestérol, ainsi d’ailleurs que celle des sucres.

En plus, elles favoriseront votre flore intestinale et stimuleront votre transit. 

Quels sont donc ces aliments fibreux ?

Ce sont tout simplement :fibres diététique cholestérol

  les légumineuses, 

  ✵ les céréales complètes, 

  ✵ les fruits,

  ✵ les légumes.

Et quel intérêt présentent-ils ? 

Ils absorbent non seulement le cholestérol alimentaire mais aussi celui fabriqué par votre foie… qui, lui, correspond à pas moins de 80% de votre cholestérol sanguin ! 

Les fibres sont ainsi recommandables à plus d’un titre.

Toutefois, n’oublions pas qu’elles irritent les côlons fragiles et qu’elles inhibent partiellement l’assimilation des vitamines et des minéraux. 

Mais, si votre côlon n’a pas été récemment fragilisé, consommez-les systématiquement à chaque repas

Procédez comme suit :

   intégrez des céréales complètes – et notamment de l’avoine – au petit déjeuner ; 

   consommez des crudités et des légumes vapeur ainsi que des céréales complètes à midi et le soir ; 

   mangez quelques fruits en milieu d’après-midi. 

De temps à autres, vous pourrez, bien sûr, ajouter à certains plats un complément alimentaire à base de fibres, comme par exemple l’excellent son d’avoine.

 

Les antioxydants

Non, les antioxydants ne vont pas faire baisser votre cholestérol !

Ils ont toutefois une action beaucoup plus importante

Laquelle ? 

Ils empêchent les radicaux libres de provoquer ces agglutinations de cellules sanguines qui créent un caillot bouchant les vaisseaux sanguins et provoquant l’infarctus. 

Voilà pourquoi une diététique et une supplémentation antioxydantes doivent impérativement compléter la diététique anti-cholestérol.

Pour cela, les grands préceptes restent les mêmes puisqu’il faut toujours consommer beaucoup de légumes, de fruits et de céréales. 

Insistez peut-être plus particulièrement :

   sur les fruits très riches en vitamine C et autres vitamines, 

   sur les légumes colorés contenant des caroténoïdes

   sur les fruits et légumes rouges contenant des flavonoïdes

   sur certaines huiles riches en vitamine E

N’oubliez pas non plus les aromates antioxydants comme :

   le persil, persil antioxydant cholestérol

   le cumin, 

   le paprika, 

   la ciboulette,

   le basilic.  

Enfin, la complémentation s’avère souvent indispensable…

Pour cela, n’hésitez pas à faire des cures périodiques :

  ✵ de SOD, 

   de caroténoïdes, 

  ✵ de flavonoïdes, 

   de coenzyme Q10, 

   de vitamines C et E, 

   de sélénium, 

   de zinc, 

   de cuivre,

   de manganèse. 

 

La lécithine de soja

Nutriment fondamental de la diététique anti-cholestérol, la lécithine est dotée de très nombreux pouvoirs. 

Premièrement, bien sûr, elle fera baisser votre cholestérol

Mais elle améliorera également le rapport entre votre bon et votre mauvais cholestérol.

Par ailleurs, elle s’avère extrêmement favorable aux systèmes cardio-vasculaire et hépatique. 

Sans compter qu’elle assure au cerveau, et donc à l’équilibre psycho-nerveux, l’apport de toutes sortes de nutriments indispensables.

Comme vous le voyez, la lécithine est un complément fort utile !

Sous forme alimentaire, vous la trouverez dans le soja et ses nombreux dérivés, ainsi que dans le jaune d’œuf que vous consommerez cru ou à la rigueur à la coque ou poché.jaune d'oeuf cru cholestérol

Mais attention : si le soja est un aliment dont on découvre un peu plus chaque jour les bienfaits, et qui peut par conséquent être consommé quotidiennement, voire à tous les repas, il n’en ira pas de même du jaune d’œuf que vous ne prendrez que deux ou trois fois par semaine, de préférence au petit déjeuner.

Quant aux compléments alimentaires, ils se trouvent très facilement en magasins de diététique sous l’appellation générique de « lécithine de soja ». 

Ils constituent, de toute évidence, la meilleure source de lécithine.

Prenez-en une cuillère à soupe par jour, pure ou mélangée à de la purée d’amande, en la mâchant consciencieusement avant un repas. 

Pour ceux qui n’en apprécieraient pas le goût, elle est également disponible en gélules. 

 

L’acide gamma linolénique

On sait que les Oméga 6 ne sont pas toujours recommandés… à l’exception, toutefois, de l’acide gamma linolénique.

Cet excellent acide gras est avant tout présent dans une huile de table : l’huile de colza

Mais, pour en faire une cure, mieux vaut le consommer dans deux huiles thérapeutiques, donc sous forme de compléments nutritionnels en capsules : les huiles d’onagre et de bourrache.

Bien que l’huile de bourrache soit plus riche que l’huile d’onagre en acide gamma linolénique, c’est malgré tout l’huile d’onagre qui présente le plus de propriétés médicinales et qui réduit le mieux le risque cardio-vasculaire. 

En fait, l’huile de bourrache s’indique plutôt pour des problèmes de peau ou dans la ménopause. 

A quoi sert donc l’huile d’onagre ?

Le naturothérapeute la prescrit souvent en cas :

   d’allergies, acide gamma linolénique huile d'onagre cholestérol

   de pathologies inflammatoires, 

   de maladies auto-immunes, 

   d’infections virales chroniques,

   de syndrome prémenstruel et de bouffées de chaleur. 

Mais, pour en revenir à nos moutons, ajoutons qu’elle a une action sur l’équilibre des prostaglandines… ce qui s’avère extrêmement favorable à la lutte anti-cholestérol et à la prévention cardio-vasculaire. 

Plus précisément, en stimulant la synthèse des PGE1 et des PGI2, et en diminuant les TXA2, l’huile d’onagre fluidifie les membranes et le sang, et calme les phénomènes inflammatoires.

Prenez-en de quatre à six capsules par jour, ou une cuillère à café si elle est conditionnée en flacons.

 

Les phytostérols

Autres lipides favorables à la santé cardio-vasculaire et à la diminution du cholestérol : les phytostérols 

Vous les trouverez dans les huiles de première pression à froid.

Seul problème : ils y sont présents en très petite quantité.

Si bien qu’il en faudrait six ou sept fois plus que ce qu’apporte une alimentation classique pour qu’ils commencent à diminuer l’absorption intestinale du cholestérol et à faciliter son élimination par les selles.  

La complémentation reste donc le seul moyen de consommer ces acides gras, et d’obtenir ainsi des réductions du LDL de plus de 10%. 

Mais attention : leur inhibition par les graisses trans et les graisses saturées étant malheureusement un fait, prenez garde à éviter les mauvais lipides durant toute votre cure.

Préférez-leur simplement l’huile d’olive. 

Vous prendrez vos phytostérols à la dose de 1000 à 2000 mg par jour sans crainte d’effets secondaires.

Il semblerait, en effet, qu’ils en soient dénués.

Tout au plus a-t-on observé une baisse de bêtacarotène et du lycopène sanguin.

Compensez-la donc en vous supplémentant avec ces antioxydants… qui, d’ailleurs, s’avèreront des plus utiles dans votre lutte contre le cholestérol.

 

Les acides gras mono-insaturés

Essentiellement représentés par l’acide oléique dont la source la plus célèbre et la plus utilisée est l’huile d’olive, ces acides gras sont connus depuis très longtemps pour leurs vertus protectrices sur la sphère cardio-vasculaire. 

Un usage habituel d’huile d’olive abaissera votre niveau de cholestérol, et notamment de mauvais LDL tout en augmentant votre bon HDL.

Il fluidifiera également votre sang et favorisera la vasodilatation, contribuant ainsi à prévenir l’obstruction de vos vaisseaux et l’artérite.huile d'olive cholestérol

Enfin, l’huile d’olive a une action hypotensive avérée.

Et, en prime, elle stimulera votre vésicule biliaire, luttant ainsi contre la constipation. 

N’oublions pas que d’autres huiles contiennent aussi des acides gras mono-insaturés en quantité fort respectable, comme l’huile de colza.

Enfin, divers autres aliments en sont presque aussi bien pourvus, tels que les amandes et les noisettes, les volailles et la graisse d’oie. 

Mais attention : quelles qu’en soient les sources, l’acide oléique ne jouera son rôle de protecteur cardio-vasculaire qu’à la condition qu’il corresponde à 50% des lipides et à 20% de la ration calorique totale consommés chaque jour. 

A vos calculettes !

 

Les Oméga 3

Terminons à présent ce tour d’horizon avec les acides gras les plus indiqués dans la lutte contre le cholestérol et la prévention cardio-vasculaire : les Oméga 3.

Personne n’ignore plus aujourd’hui l’existence ni les propriétés des Oméga 3, mais cela ne signifie pas que tout le monde connaisse parfaitement leur mode d’action par rapport au cholestérol.

Rappelons brièvement qu’ils peuvent être d’origine végétale et s’appeler alors « acide alpha-linolénique » ou « AAL », ou bien d’origine animale en ce qui concerna l’EPA et le DHA.

Pour l’heure, on sait que l’AAL est absolument indispensable, et qu’en plus il est précurseur des deux autres.

Mais on doit constater que seuls les Oméga 3 animaux ont fait l’objet d’études concernant leur rôle cardio-protecteur. 

Mieux vaudra donc combiner les différentes sources et assurer ainsi la présence d’AAL, d’EPA et de DHA. 

Au plan diététique, la suppression de la viande et du lait de vache, ainsi que la consommation de poissons crus et de végétaux suffirait théoriquement  à assurer un taux d’Oméga 3 frôlant la perfection. 

Dans la réalité quotidienne, bien sûr, cette simplification n’est pas applicable. 

Aussi, en conservant à l’idée de diminuer considérablement toutes les sources d’acides gras trans et saturés, faites appel à une complémentation.

Concrètement…

   Employez l’huile de colza comme huile de table, avec l’huile d’olive pour son acide oléique ; l’huile de noix pouvant également être acceptée. 

   Consommez au moins trois fois par semaine sardines, maquereaux, anchois, harengs, coquillages et crustacés à l’état cru ou marinés.  

   Faites appel à l’huile de périlla ou de cameline pour l’apport en AAL.

   Usez largement des concentrés d’huiles de poissons riches en EPA et DHA pour ce qui concerne les Oméga 3 animaux. 

Attention : le respect d’une exacte posologie est primordial dans ce type de supplémentation.

Elle se base sur deux règles incontournables : 

   Ne prenez jamais moins de deux grammes d’Oméga 3 par jour

   Ne prenez jamais moins d’une dose d’Oméga 3 pour 5 d’Oméga 6.

Retour à la calculette !  

 Jean-Baptiste Loin 

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