Le grand problème de la plupart des départs en vacances, c’est le poids.
Un poids sur les épaules des voyageurs évidemment, mais aussi pour l’environnement et finalement, pour la conscience.
Pourtant s’affranchir de ce poids c’est aussi s’affranchir de certaines contraintes interdisant une parfaite liberté de mouvement.
Une liberté qui ne se trouvera pas sur une autoroute bondée du mois d’Août, ni sur une plage ravagée par les immeubles et la pollution, ni dans aucun club de vacances préfabriqué.
Une liberté qu’il n’appartiendra qu’à vous de retrouver dans des lieux inhabituels, pouvant se trouver à quelques lieues comme de l’autre côté des collines.
Le poids des vêtements
Le poids d’un vêtement n’est pas uniquement relatif à la densité de ses composants, en plus de cet aspect il convient d’ajouter le poids de l’eau nécessaire à la culture de la plante employée pour le textile, le poids des produits chimiques utilisés pour le blanchir ou le colorer, mais aussi le poids de sa courte durée d’utilisation, ou dans certains cas, le poids des larmes de l’enfant ayant injustement contracté une maladie grave à un âge qui ne devrait pas le permettre.
Sous cet angle, les quelques centaines de grammes d’une robe, d’un pantalon ou d’un tee-shirt, sont rapidement transformés en kilos voire en tonnes, pesant sur l’empreinte énergétique de l’objet.
Un poids que l’on hésitera rarement à minimiser tant les défauts de l’industrie textile trouvent appui dans nos réflexes les plus inconscients.
Ainsi, acheter une demi-douzaine de chaque type de vêtements et sous-vêtements pour chacun des membres d’une famille, sous prétexte que cela évitera les complications, équivaut à un poids que personne ne devrait être prêt à porter.
L’encombrement et les voyages
Par les temps qui courent, peu désirent se rendre aux Caraïbes ou au Club Med.
Heureusement, que ce soit en France, au Canada, en Suisse ou en Belgique, ou d’ailleurs aux quatre coins du monde, les endroits dépaysants citadins comme ruraux, ne manquent pas.
Hors des sentiers battus, ils demandent souvent de longues marches et quelques recherches.
Je ne parle pas nécessairement de randonnées, mais plutôt d’excursions positives, appuyées par la précision des cartes numériques actuelles, afin de passer un à plusieurs jours dans un environnement totalement ressourçant, si possible des zones « blanches » exemptes de pollutions électromagnétiques.
Les moins aventureux choisiront une auberge limitrophe leur permettant de profiter quotidiennement de marches en forêt, à la montagne, ou en bord de mer sauvage.
Les plus expérimentés pourront guider les autres dans la confection d’abris en bois ou de lieux de méditation leur permettant de passer une ou plusieurs nuits entourés par la nature.
Cependant, ce n’est ni avec un sac à dos rempli de vêtements techniques synthétiques et autres gadgets en plastique, ni avec une farandole de valises que vous y parviendrez le mieux.
Il sera avisé de penser à la fois léger pour soi et pour l’environnement, tout en évitant soigneusement de soutenir les industries ne respectant pas ces principes.
Le choix des vêtements
À moins que vous n’habitiez près d’une jungle ou d’un environnement trop rigoureux pour vous y aventurer sans précautions particulières, il est inutile d’agrémenter votre séjour de l’attirail du campeur ainsi que du contenu de votre armoire à pharmacie.
Nous en avons déjà parlé, dans la plupart des cas de bonnes huiles essentielles complétant une trousse de soins naturels, suffiront amplement.
Quant aux vêtements, susceptibles d’être trempés de sueur, d’eau ou de boue, il conviendra nécessairement d’opter pour des matières organiques n’ayant été au contact d’aucun produit chimique au cours de leur fabrication.
Et ce qui est vrai pour les adultes, l’est d’autant plus pour les enfants à qui l’on achète bien trop volontiers des vêtements bon marché et synthétiques sous prétexte qu’ils grandissent trop vite.
Pourtant ce sont leurs habitudes qui sont garantes des bons gestes.
Ainsi, les survêtements en nylon et jeans délavés chimiquement, gagneront grandement à être remplacés par une simple paire de salopettes en coton bio, sans produit chimique, réversibles et extensibles.
Il conviendra ensuite d’en laver une pendant que l’on retourne momentanément l’autre, tout en laissant la liberté à l’enfant de se fondre littéralement dans les éléments.
Mieux encore, lui apprendre à ne salir que modérément et lui montrer comment laver soi-même ses vêtements à l’eau claire d’une rivière.
Une résolution se basant sur une idée fort simple, nos enfants et petits-enfants grandissent, grandissons avec eux.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Une sélection de vêtements bio, équitables, extensibles et réversibles, vous attend sur le catalogue de Little Woude, expert de la mode enfantine durable :
Merci
merci Adrien pour toutes les infos que vous partagez
Merci pour tous ses conseils, j aurai peut être l’ occasion de vous rendre visite à votre MAGASIN , j’ habite en lot et garonne
Bonjour et MERCI pour vos partages toujours très intéressants, judicieux et partagés avec coeur! suite aux articles sur les problèmes environnementaux et santé en relation avec les matières des vêtements et sous vêtements, je me pose la question du matériel féminin des bandes hygiéniques, protège-slips, et anti-fuites urinaires…!
c’est une catastrophe pour l’environnement, mais qu’en est-il sur le plan de l’hygiène et de la santé , et pas seulement les zones intimes, mais aussi par migration dans tout le corps ? Avez-vous des infos sur ces sujets et peut-être des marques à suggérer ou… D’avance , merci ! Hug Spriet
Bonjour,
Merci pour vos encouragements.
Concernant les protections intimes, vous trouverez une publication sur le sujet ici :
https://www.reponsesbio.com/5-raisons-de-refuser-la-serviette-hygienique-jetable/
Et les produits que nous conseillons sont disponibles sur Réponses Bio.shop :
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À bientôt,
Nina