Les réels dangers de l’acide hyaluronique

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Qui dit remède naturel, dit généralement innocuité, absence d’effets secondaires, et propriétés régénératives permettant à l’organisme de reconstruire ses fonctions premières.

Cependant, d’une part, il existe toujours des exceptions à toutes les règles, et d’autre part, tout dépend de ce que l’on appelle un remède naturel.

À l’heure où j’écris ces lignes, bien que de spectaculaires avancées aient été réalisées dans ce domaine ces dernières années, le marché des compléments alimentaires, crèmes et applications externes, reste majoritairement l’apanage de la chimie.

Or, prenant l’exemple de l’acide hyaluronique, une fois synthétisé, bien qu’apportant en apparence les mêmes vertus qu’une fermentation naturelle, il ne va ni se comporter ni s’assimiler de la même manière.

Ainsi, l’efficacité d’une forme de synthèse peut se montrer décevante, mais surtout entraîner des conséquences désastreuses allant à l’opposé du but recherché.

La chimie contre les processus biologiques

Il y a des années, un tout petit peu avant que l’industrie du médicament chimique ne supprime les alternatives naturelles au cancer en francophonie, un dénommé Mirko Beljanski, scientifique serbe de talent dirigeant alors des recherches sur l’ADN au CNRS, montra par différents moyens que toute molécule chimique pénétrant les défenses organiques y décuplera les probabilités de cancer soit dans les zones où elle s’accumule, soit touchant les fonctions y étant liées.

Bien évidemment, ce n’est pas le seul à avoir fait ce rapprochement, toutefois je le mentionne étant donné qu’il est l’un des premiers chercheurs modernes à appliquer ce constat à l’ensemble des molécules de synthèse.

Et aussi, parce que le fait d’avoir soutenu cette découverte lui a valu une forme d’exécution déguisée, dont vous pourrez apprécier les détails dans l’interview de Sylvie Beljanski, menée par Réponses Bio.

Maintenant, concernant l’acide hyaluronique, les formules à base de fermentation évitant la chimie, ainsi que la connaissance de ses précurseurs permettant de l’assimiler pleinement, sont très récentes.

Si bien que la quasi-totalité des études disponibles sur le sujet sont basées soit sur sa forme synthétique, soit sur l’extraction de matières animales tout aussi suspectes.

Menant à des contre-études sur certains dangers supposés de l’acide hyaluronique ne s’appliquant en réalité qu’aux formes synthétiques.

Mais créant un doute dans l’esprit de beaucoup concernant l’innocuité de son utilisation en général.

C’est pourquoi il est crucial de comprendre l’importance de privilégier les formules vous mettant à l’abri des effets secondaires inhérents aux molécules ne pouvant pas être entièrement traitées par l’organisme.

Dans ce domaine, le label et les certifications sont largement insuffisants.

Estimer la qualité d’assimilation et repérer l’absence d’excipients ou d’additifs usant de nanotechnologies dans la formulation d’un remède, devient de plus en plus sportif.

Trouver les compléments nutritionnels les plus sains tout en étant efficaces

Tout comme la vitamine C, le collagène, et d’autres approches conseillées pour la santé et la beauté de votre peau, l’AH fait partie des meilleurs exemples que je puisse trouver afin d’illustrer mon propos.

Un grand nombre d’études téléguidées par une industrie de la beauté chimique, se sont largement intéressées aux spectaculaires propriétés de l’AH sous forme de crème.

Cependant, si les crèmes montrent souvent des résultats plus rapides que les compléments, elles entraînent généralement une déception sur le long terme, tout en intoxiquant les usagers avec des additifs et conservateurs détruisant l’équilibre cellulaire.

Une autre forme prisée par les cabinets médicaux, y compris ceux s’intéressant aux naturothérapies, est l’injection intramusculaire proposée pour reconstituer les ligaments.

Si selon les témoignages elle soulage rapidement les patients et permet de mobiliser une certaine souplesse, il n’est pas rare de constater une fragilisation du terrain sur le long terme.

Quant aux compléments nutritionnels principalement formulés à base de poudres synthétiques, nous avons déjà évoqué leurs graves dangers.

Non, du point de vue naturopathique, la meilleure approche sera toujours la micro-nutrition et l’accompagnement de la machinerie cellulaire.

Entraînant le corps à reproduire, même modestement, l’une de ses capacités d’autoréparation les plus élémentaires, il devient possible de réamorcer une souplesse et une vitalité inhérentes à nos fonctions premières.

Ainsi, toute diététique et apport nutritionnel massif visant à combler l’une de ces carences naturellement développées avec l’âge, entraînent automatiquement, lorsqu’ils sont bien pensés, un ensemble de facultés préventives d’autodéfense et d’auto-réparation, pouvant renforcer l’intégrité de votre ADN.

Vous pourrez en apprécier la diversité ainsi que l’étendue dans mon précédent article sur le sujet.

Utilisez une source fermentée d’acide hyaluronique, combinez-la à son précurseur, ajoutez-y une pointe de co-enzyme Q10, elle aussi issue de bio-fermentation, et vous obtenez une surprenante cure de jouvence.

Cure qui prévient l’oxydation des peaux les plus vitales et inverse le processus de flétrissement des plus abîmées et ridées.

Une approche équilibrée et sans danger pour combiner efficacité, sécurité et facilité d’usage à moindres frais.

AH, amplificateur ou régulateur ?

Connu pour ses facultés de décuplement ou potentialisation des propriétés d’une autre molécule ou remède, une fois de plus, l’AH, lorsqu’il est issu d’une forme naturelle et correctement assimilable, n’agira pas comme la forme de synthèse.

Lorsqu’une molécule est assimilée, c’est-à-dire que son totum est transformable ou dégradable par l’organisme, elle agit le plus souvent en régulant une fonction plutôt qu’en l’amplifiant aveuglément.

Si bien qu’un médicament de synthèse augmentera peut-être le potentiel d’une molécule, tandis que sa forme naturelle lui permettra d’agir plus en profondeur.

Néanmoins, que ce soit concernant l’huile de Calophylle avec les HE, ou toute autre molécule dynamisant l’activité organique comme la Bromélaïne, il conviendra toujours d’écouter son corps en conservant la mesure du dosage minimum pour le maximum de résultat.

Dans ces conditions, veillant, en fonction des complémentations, à ne pas dépasser un dosage précis tout en s’appuyant sur une activité organique saine, il n’est pas interdit de parvenir aux meilleurs résultats.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

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Gazil
Gazil
13 jours il y a

Le lien ne marche pas, impossible de lire l’article

DELEPINE Sylvie
DELEPINE Sylvie
13 jours il y a

Bonjour J(attendais un article qui traite de problème de santé publique, qui consiste à ignorer le principe de biodisponibilité, de la règle de non reconnaissance des molécules ultra transformées ou synthétiques. De la même manière, tout élément métallique ou minéral ajouté de manière isolée est un poison. ( Théorie de Hill and Matrone) Seuls ceux ci « savent » s’organiser entre eux. (Agonistes, antagonistes, neutres) On en connait des bribes. (juste pour info, j’ai reçu des analyses sanguines de Nelle Zélande, j’ai eu la surprise de découvrir que les résultats étaient orientés sur les taux de chaque élément, et de leurs interactions… Lire la suite »

Brigitte
Brigitte
9 jours il y a

Bonjour,
Que voulez-vous dire quand vous mentionnez une fragilisation du terrain sur le long terme, par les injections d’acide hyaluronique ?
Avez-vous des produits à conseiller pour la prise d’AH en compléments nutritionnels ?
Merci pour votre réponse.

marithé
marithé
9 jours il y a

Merci