Des conseils ciblés pour lutter contre l’infertilité ou tout simplement augmenter ses chances d’avoir un bébé jouissant du meilleur capital santé possible.
Il se peut que l’on ne parvienne pas à concevoir un enfant, après avoir consulté un médecin pour qui « tout va très bien ».
Ou que l’on essaye tout simplement depuis quelques mois et qu’il ne se passe rien…
Dans tous les cas un certain nombre de précautions restent sans doute à prendre pour chasser de son existence tout ce qui interdisait jusqu’alors la fertilité, et peut-être surtout donner à son futur bébé le meilleur départ possible dans l’existence.
Régler ses rapports sexuels
Cela va sans dire mais encore mieux en le disant, pour être enceinte il faut faire l’amour au bon moment… ce qui n’est pas le cas de tous les couples !
Théoriquement, c’est le quatorzième jour du cycle qui est le plus fertile, mais pratiquement on sait que beaucoup d’événements extérieurs, en provoquant des stress, peuvent perturber ce cycle.
A défaut, donc, d’un jour particulier, il est important de déterminer sa « fenêtre de fertilité » personnelle, qui s’étend en général sur une grosse semaine et peut éventuellement être révélée par la courbe de température, à donner, de préférence, à interpréter à un médecin.
Cela établi, il ne reste qu’à faire ce qu’il faut au bon moment…
Mieux manger
Mieux manger, c’est-à-dire, comme toujours, plus de fruits et de légumes crus, et moins de viandes et de produits laitiers, le tout en quantités suffisantes mais sans excès.
On préférera aussi la cuisson à la vapeur pour mieux respecter les vitamines.
Sur cette base, une supplémentation en vitamines et minéraux s’imposera aussi, car il faut savoir que la plupart des femmes souffrant de problèmes de fertilité ont des carences nutritionnelles assez importantes.
En fait, le fœtus a surtout besoin de ces nutriments durant les trois premières semaines, afin que les cellules se divisent correctement.
Maitriser son poids
Une excessive minceur prédispose à l’infertilité, tout comme la surcharge pondérale perturbe le cycle et, conséquemment, diminue la fertilité.
Il arrive d’ailleurs fréquemment qu’une femme trop maigre se retrouve enfin enceinte après avoir simplement pris un peu de poids.
Quant au surpoids, il n’est sans doute pas aussi directement responsable de l’infertilité que l’excessive minceur, mais d’une part il perturbe les hormones sexuelles, et d’autre part empêche les traitements contre l’infertilité de donner des résultats.
Lutter contre le stress
Si le stress se trahit par de la transpiration, des maux de ventre ou autres signes physiologiques ou psychiques bien reconnaissables, il trouble aussi beaucoup plus profondément l’organisme et a souvent des répercutions sur la fertilité, affectant le nombre d’ovules fertilisés ainsi que le poids de naissance du bébé.
Enfin, au plan purement psychologique, il nuit grandement au désir d’enfant.
Il est donc important de se détendre, voire de pratiquer la relaxation ou la méditation.
Choisir le bon moyen de contraception
En dehors des périodes où l’on souhaite faire un bébé, le contraceptif employé peut nuire plus ou moins à la fertilité.
La pilule cause des carences en vitamines et divers troubles physiologiques assez peu souhaitables.
Le stérilet, entraînant souvent des règles abondantes, est responsable de dangereuses carences en fer…
Bref, mieux vaut s’en remettre au préservatif au moins durant les trois mois précédant la grossesse.
Choisir les bonnes vitamines
Certaines vitamines, notamment du groupe B, sont indispensables à la fertilité.
Il conviendra donc d’insister sur certaines supplémentations spécifiques, et cela non seulement pour être enceinte mais pendant la grossesse.
On prendra donc de la vitamine B9, que l’on préférera sous forme d’extrafolate. Elle joue un rôle essentiel sur l’ADN et les gènes.
On pensera aussi à la vitamine B12, de préférence sous forme de méthylcobalamine. On la recommande surtout aux végétariennes, mais elle accroit, de toutes manières, la fertilité de toutes les femmes.
Et enfin on n’oubliera pas la vitamine B6, que l’on accompagnera de magnésium dans la mesure où elle permet de bien l’assimiler.
En revanche, il est déconseillé d’abuser de la vitamine A, surtout lorsque l’on prend la pilule.
Mais attention, ceci n’interdit nullement une supplémentation en bêtacarotène, tout au contraire.
Choisir les bons minéraux
Comme on l’a vu, le magnésium est recommandé en accompagnement avec la vitamine B6.
Ce minéral est tout particulièrement excellent pour les nerfs et permet donc de mieux lutter contre le stress, mais il est aussi tout simplement fondamental pour la fertilité puisque de nombreuses études ont démontré que les femmes infertiles et carencées en magnésium augmentaient de 75% leur fertilité après supplémentation.
L’autre minéral indispensable est évidemment le fer, dont les besoins sont considérablement accrus en cas de grossesse, mais qu’il convient néanmoins de bien savoir doser car l’excès serait aussi néfaste que le manque.
Réduire l’acidité
Les terrains trop acides sont fréquemment cause d’une infertilité qui peut être vaincue en les rééquilibrant à l’aide d’aliments alcalins.
Si vous avez des aigreurs d’estomac, des brûlures gastriques, mal au dos, de la fatigue, la peau pâle, les cheveux et les ongles cassants, il y a de fortes chances pour que votre terrain soit trop acide.
Il conviendra alors de s’interdire absolument l’alcool, le café, les sodas, sucreries, produits raffinés, viandes et produits laitiers, et d’insister sur les fruits et légumes, le haricot blanc, les graines germées et les noix.
Aller consulter un acupuncteur
Outre que l’acupuncture est capable de relaxer et donc d’aider à mieux faire face au stress, une étude allemande a démontré que les chances de concevoir augmentent de 50% grâce à l’acupuncture… qui raccourcit par ailleurs le délai d’attente avant d’être enceinte.
En piquant les points qui relaxent l’utérus et améliorent l’équilibre hormonal, l’acupuncteur semble bien capable d’améliorer la fertilité, et en tout cas de libérer le corps des nombreux blocages qui pourraient lui nuire.
Cela étant, cette méthode est principalement adaptée à des pathologies légères.
Des conseils pour Monsieur
L’homme aussi peut avoir à cultiver sa fertilité et à soutenir ses spermatozoïdes.
Pour cela, il fera, tout comme sa compagne, attention à son poids, mais au lieu de fer et de magnésium, se supplémentera plutôt avec du zinc et du sélénium.
Il surveillera tout particulièrement son transit intestinal en adoptant notamment le régime crétois et en mangeant beaucoup de pommes.
Il gagnera aussi à se relaxer avec le Yoga et à se stimuler avec le Taï Chi.
Tout comme sa compagne, il évitera l’alcool, le tabac et tous les poisons de l’alimentation ; mais aussi, pour ce qui le concerne plus spécifiquement, tous les produits portant les termes « éther de méthyl » ou « éthylglycol » sur leur étiquette.
Enfin, il fera la chasse aux métaux lourds, et plus spécifiquement au plomb, prendra des antioxydants, notamment de la Coenzyme Q10, et mangera le plus bio possible.
Françoise Jourdain
Excellent article, merci ! Le Méxique est un excellent choix pour les traitements de fertilité. Voici une ressource francophone : https://enlistalo.com.mx/fiv-au-mexique