Fête emblématique symbolisant la magie de l’enfance et le renouveau au cœur de l’hiver, Noël est un moment privilégié où, pour un regard illuminé l’on veut bien croire, l’espace d’un instant, que tout est encore possible.
Etre en bonne santé, réaliser ses rêves, aimer son prochain, vivre en harmonie avec son environnement, trouver la paix, sont autant de graines que nous semons à l’occasion de moments propices, hors du temps et de l’agitation.
Autant d’opportunités de reconsidérer notre rôle dans un processus englobant bien plus que l’humanité.
Le monde fabuleux qui nous entoure existe depuis plus de 4,5 milliards d’années.
Certaines espèces comme le requin lutin peuplant les grands fonds marins, y sont présentes depuis quelques 125 millions d’années…
Tandis que le premier squelette d’hominidé date de seulement 3 millions d’années.
Or, la vie sur Terre aurait déjà connu cinq grandes Extinctions de masse.
Pendant celle du Permien, la plus importante d’entre elles, survenue 50 millions d’années avant l’apparition de l’Homo Sapiens, 95% de la vie marine ainsi que plus de 70% des espèces terrestres ont tout bonnement disparu.
En général ces grands cataclysmes sont le résultat :
→ de changements climatiques,
→ du mouvement des plaques tectoniques,
→ de catastrophes naturelles,
→ ou de météorites.
Mais il semblerait qu’au-delà de ces phénomènes, l’impact de la vie organique elle-même puisse devenir facteur d’une nouvelle Extinction.
Depuis le 18ème, on peut maintenant compter en siècles ce qui aurait dû normalement être le résultat de millions d’années.
L’Homo Sapiens Sapiens aura modifié son environnement à tel point que, comme le montre Elizabeth Kolbert dans son livre The Sixth Extinction (La Sixième Extinction), d’ici 2050 auront disparu:
→ 1/4 des mammifères,
→ 1/6 des oiseaux,
→ 1/5 des reptiles,
→ 1/3 des requins et des raies.
Elle y rapporte également que la déforestation anéantit en moyenne une espèce toutes les heures, et que sur les 130 millions de km² de terre n’étant pas immergée sous les glaces, il n’y a plus que 30 millions de km² de contrées sauvages.
A tel point que le constat de cette journaliste ayant reçu le prix Pulitzer pour son ouvrage, fit anthologie au musée américain d’Histoire naturelle, où l’on peut lire un résumé officialisant cette fameuse 6ème Extinction en ces termes :
« Nous sommes au milieu d’une sixième extinction de masse. Celle-ci est entièrement causée par la transformation de l’environnement écologique par l’homme ».
Cependant me direz-vous, pourquoi vous asséner cette dure réalité le jour de Noël ?
Eh bien justement parce que c’est le moment rêvé pour aborder un point qui selon certaines traditions, est la méditation idéale à cette occasion :
« Sortir du déni afin d’apprécier la réalité. »
Réalité n’étant finalement ni bonne, ni mauvaise, indiquant simplement qu’un certain nombre de choix, de devoirs, de prises de conscience, doivent immédiatement être reconsidérés si nous ne souhaitons pas que cette 6ème Extinction soit également celle de nos enfants, de nos petits-enfants, et finalement, de l’humanité.
Cela ne tient qu’à un unique principe à la portée de tout être sensible.
Un principe suggérant que la vision du système dans lequel l’homme évolue, se voyant au sommet de la création, de la chaîne alimentaire et de la maîtrise des éléments, pourra rejoindre la compréhension d’une systémique dans laquelle il n’est que l’un des composants d’un tout, sur lequel repose son propre équilibre.
L’exemple le plus flagrant que l’histoire puisse montrer à ce sujet est bien évidemment la découverte de l’énergie atomique.
Alors que la compréhension du concept de relativité, encore au stade de balbutiement, aurait pu bouleverser le rapport de l’homme à son environnement, le 20ème siècle s’est empressé d’en faire des bombes et des centrales nucléaires.
Un système générant un monde « moderne » épuisant l’environnement et ses ressources naturelles, que l’on pourrait troquer pour une systémique utilisant l’énergie infinie et non polluante des éléments, de l’espace, respectant les processus naturels, les autres espèces, son prochain, soi-même.
Pour réfléchir à cela, je vous invite à contempler quelques instants le monde dans le reflet de l’oeil d’un nouveau-né, passant son premier Noël sur Terre.
Par le prisme de cet œil où tout semble possible, chaque regard échangé est un don provoquant un bonheur indescriptible.
Pour illustrer la raison de ce combat visant à protéger les générations futures, je citerai Winston Churchill rétorquant à brûle pourpoint lorsqu’on lui demandait pourquoi se battre contre le nazisme :
« Nous gagnons notre vie avec ce que nous recevons, mais nous lui donnons un sens avec ce que nous donnons. »
Cette année je m’attarderai en détails sur les alternatives portées à ma connaissance afin de remplacer ce système, sans arme ni violence, par une systémique.
Je vous en dirai plus dès dimanche prochain, d’ici là, je me joins à toute l’équipe de Réponses Bio pour vous souhaiter à l’unisson un merveilleux Noël.
P.S. Je n’allais évidement pas vous quitter sans vous offrir ce modeste présent. Rendez-vous sur cette page pour trouver votre cadeau.
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Bonjour, bien consciente du fait que chaque action entraine une réaction, votre article me touche au coeur d’autant plus que hier soir, ma fille m’a appris que j’allais être grand mère. Un dur combat commence au quotidien pour préparer le monde de demain. Mais au fond de moi l’espoir est vain car le chemin s’avère long et semé d’embuches. Merci à vous et Joyeux Noel malgré tout
Dans la mesure ou il n’est pas inconscient, l’optimisme est peut-être la clé aux embuches dont vous parlez.
Churchill, encore lui, disait à ce propos :
» Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. »
N’est-ce pas là une belle leçon à retenir en ces temps difficiles ?
Jean-Baptiste Loin
Merci pour votre partage. Belle fête de Noël
Merci de partager avec nous cette vérité qu’il faut prendre conscience que l’ont est tous concernés de notre avenir .Merci et joyeux Noël.
Merci
Merci
Super article.merci.
MERCI !!!!!!!!!!
Sur la question de la 6ème extinction, petit commentaire en partage avec le Père Noël (!) sous forme de dessins engagés « La robe de Médée » : https://1011-art.blogspot.com/p/la-robe-de-medee.html ainsi que « Vous êtes ici » : https://1011-art.blogspot.com/p/vous-etes-ici.html
Séries pour le Muséum de Genève pour l’exposition « tout contre la Terre ».
Merci pour ce partage , plein de belles choses , la patience est le fruit de toutes choses