Vous vous souvenez sans doute du règlement « anti-phyto », passé le 1er mai dernier, qui interdisait la vente des plantes médicinales n’ayant pas fait l’objet de très onéreuses analyses prouvant leurs vertus.
Il s’inscrivait d’ailleurs à la suite de l’interdiction de publier toute allégation thérapeutique sur les emballages des compléments nutritionnels.
Passons sur les témoignages de naturopathes et de naturothérapeutes persécutés par l’ordre des médecins ou des vétérinaires, qui n’ont jamais cessés depuis des décennies, et venons-en directement à la dernière trouvaille des deux scientifiques français du CNRS qui, à l’occasion de l’infection au E. Coli en Allemagne, ont tout récemment accusé les produits bio d’être beaucoup plus dangereux que les bons fruits et légumes dégoulinants de pesticides.
Leur preuve ? Une étude réalisée à Atlanta en 1996 dénonçant plus de 80 décès dus à la consommation de produits bio infectés par l’E. Coli.
Seul problème : cette étude n’existe pas.
Nos deux scientifiques français s’étaient simplement inspirés d’un livre canadien rapportant lui-même les rumeurs véhiculées par un autre auteur anti-bio, Américain celui-là, Dennis Avery, employé par l’Hudson Institute et recevant des subventions de Monsanto.
Ajoutons que, s’il n’existe aucune étude prouvant une telle « dangerosité du bio », il y en a en revanche quelques unes – bien réelles, pour une fois – qui « montrent qu’il y a plutôt moins d’E. Coli et de bactéries résistantes aux antibiotiques dans les produits bio ».
Et tout ceci n’empêche nullement la rumeur mensongère de continuer impunément à circuler et… à faire chuter les ventes des produits bio.
Pendant ce temps, les nitrates continuent de provoquer l’envahissement des algues vertes sur le littoral breton, provoquant au passage la mort de toutes sortes d’animaux.
Pendant ce temps, le CO2 continue de réchauffer l’atmosphère, faisant fondre les glaces de l’Arctique qui, ainsi, relâchent brutalement des polluants qui vont nous intoxiquer encore plus vite que ceux que nous absorbions déjà dans l’air, l’eau et les aliments.
Pendant ce temps, des pluies d’oiseaux morts, suite à des hémorragies internes encore inexpliquées, s’abattent dans différentes régions du monde ; ce qui, après les disparitions d’abeilles dues à leur fragilisation immunologique à force d’absorber des insecticides, va commencer à ressembler à un film digne d’Hitchcock.
Alors, maintenant quel mensonge va-t-on inventer, quelle manipulation de l’opinion publique va-t-on encore mettre en œuvre pour mener à son terme cette entreprise de suicide collectif prévue pour permettre aux plus fous d’entre nous de mourir riches ?