
Les traditionnels foie gras, saumon, alcools et chocolats largement consommés pendant les fêtes, présentent aujourd’hui tant de problèmes de santé publique, que j’ai pensé qu’un petit rappel des aliments suspects est plus que jamais de mise.
Et qui dit aliments à éviter, dit bien évidemment alternatives bio et saines pour ne pas laisser la fadeur s’installer à vos repas de fin d’année.
D’une manière générale, vous vous en doutez, ce sont les viandes et les poissons les plus atrocement touchés par un nombre croissant de pollutions en tout genre.
Voici sans plus attendre la liste des aliments à écarter, suivie de mes conseils pour les remplacer.
1/ Le foie gras
On nous assure volontiers que manger du foie gras est bénéfique pour la santé grâce à ses acides gras, ses vitamines B ainsi que le fer qu’il apporte.
Il n’en demeure pas moins une aberration complète sur le plan du respect du bien-être animal, représentant à lui seul l’extravagante gloutonnerie dont est capable l’animal humain.
Sans même parler des risques sanitaires ou des OGM utilisés pour le gavage, le foie gras bio, ou plus exactement celui que vous trouvez en magasin bio est une supercherie marketing n’ayant absolument pas le droit au label.
Issu du gavage de volailles, même lorsqu’il est à base de véritable grain il ne peut en aucun cas être gratifié du label AB.
→ Les alternatives : De délicieuses recettes de pâtés végétaux que vous pouvez découvrir sur cette page
2/ Le saumon
Issu de la pêche en pleine mer, le saumon accumule dans sa chair des taux de mercure et autres métaux lourds semblant exponentiels.
Issu de l’élevage industriel, il est soit :
→ gavé comme une oie,
→ imbibé de pesticides pour lutter contre les poux de mer,
→ soumis à une luminosité artificielle pour accélérer sa croissance,
→ ou encore enrichi en sel par injection…
Quant au saumon « bio », contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est absolument pas exempt de métaux lourds et pesticides… parfois il s’avère même davantage contaminé que le non bio !
Qui plus est, pour ne rien gâcher à ce joli tableau, la surpêche est en train de menacer l’espèce sauvage de disparition.
Il est préférable de proscrire définitivement le saumon de vos repas, les dangers dépassant largement les avantages nutritionnels.
→ Les alternatives : Le remplacer par des algues, sous forme de caviar de spiruline par exemple :
ၑ 5 cuillères à soupe de tapioca
ၑ 4 cuillères à café de spiruline en poudre
ၑ 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
ၑ le jus d’un gros citron
Faire cuire le tapioca dans de l’eau bouillante salée, bien l’égoutter et le rincer à l’eau froide.
Ajouter la spiruline, l’huile d’olive et le jus de citron et mélanger à la fourchette avant de réserver au frais plusieurs heures avant de servir.
3/ La viande rouge (bœuf, bœuf de Kobe, etc.)
Invariablement nourrie aux antibiotiques, nécessairement vaccinée en abondance, donc bourrée de métaux lourds et OGM, même bio la viande rouge devient très difficilement praticable, voire impropre à la consommation.
Quant aux viandes exotiques telles qu’autruche, zèbre ou queue de crocodile furieusement à la mode depuis quelques années, elles sont souvent ionisées.
→ Les alternatives : Les carnivores endurcis opteront de préférence pour un poulet fermier, bio et local.
Et pour ceux étant prêts à se passer de viande, ou pour qui il est impossible de trouver une viande totalement saine, les sources de protéines végétales comme le seitan, le tofu soyeux ou la graine de chanvre, ne manquent pas.
4/ Les crevettes tropicales, grenouilles et poissons asiatiques
Souvent importées de Thaïlande, Indonésie, Philippines, Vietnam, ces crevettes d’élevage sont la cause d’une forte déforestation, de dégâts environnementaux, et sources d’émissions de gaz à effet de serre.
En Asie, 50 à 60 % des élevages de crevettes implantés en bord de mer empiètent sur des mangroves ou des forêts côtières étant fréquemment rasées pour y installer les bassins.
Or, la mangrove joue un rôle protecteur fondamental pour les populations exposées aux tsunamis ou aux tempêtes.
En peu de temps les installations vétustes sont abandonnées, les bassins d’élevage durant en moyenne 3 à 9 ans à cause des maladies proliférant dans les élevages ainsi que de l’acidité et de la contamination des sols.
Un peu à la manière de nos champs de culture intensive, il faut compter au moins 40 ans pour que le sol se régénère.
Pour couronner le tout, la grande majorité, si ce n’est la totalité de ces denrées sera ionisée, c’est à dire soumise à des rayons gamma, plusieurs fois avant d’arriver sur les étals.
→ Les alternatives : Les algues kombu ou nori bio pourront remplacer les crevettes accompagnées d’avocat et de riz par exemple.
Et rien n’interdira d’assaisonner l’avocat avec de l’huile de lin, d’olive ou de chanvre.
5/ Alcools non bio
Avec leurs arrosages intensifs des pesticides les plus mortels et leurs sulfites ajoutés, les vins, Portos et Champagnes non bio sont à proscrire.
A noter que les Chinois sont aujourd’hui capables de concevoir de très onéreuses imitations de grands crus à base de nanoparticules.
Les alcools blancs quant à eux seront généralement transgéniques, travaillés en laboratoire à l’aide de substances chimiques… voire pire.
→ Les alternatives : Les vins et Champagnes biodynamiques, bien que très onéreux, feront quant à eux une fête d’exception.
6/ Chocolats industriels
En raison d’une loi datant de l’an 2000 autorisant l’adjonction dans les chocolats, de matières grasses végétales autres que le beurre de cacao, graisses dites MGV, ceux-ci sont désormais très riches en mauvaises graisses en plus des sucres raffinés, tout en étant pauvres en cacao, la seule substance vraiment intéressante du chocolat lorsqu’elle est crue.
Depuis cette date le fabricant peut ajouter jusqu’à 5% d’autres matières grasses, comme l’huile de palme par exemple.
L’huile de palme, mais aussi l’illipé, le sal, le karité, le kogum gurgi et les noyaux de mangue sont régulièrement utilisés.
→ Les alternatives : On pourra pencher pour des chocolats artisanaux et bio 100% pur beurre de cacao, ou mieux encore, les faire soi-même !
Très simples à réaliser, il suffit de faire fondre à basse température du beurre de cacao avec du cacao cru en poudre et un peu de sucre complet ou quelques fruits séchés, pour bénéficier de tous les avantages de ce formidable aliment !
Plus d’informations sur le cacao cru dans cet article détaillé.
7/ Le filet de panga sans arête, bon marché et… particulièrement toxique
Au Vietnam, dans le delta du Mékong plus d’un milliard de poissons sont élevés chaque année.
Nourris avec des croquettes composées de protéines de soja transgénique et de poudre de poissons, les propulsant à leur taille adulte en seulement six mois, ils sont ensuite pêchés avant de subir une transformation radicale.
Découpés en filets, ils sont plongés dans de grandes lessiveuses contenant une eau bourrée de polyphosphate, un additif permettant de retenir l’eau dans le poisson afin de le vendre plus cher au kilo, occasionne des troubles digestifs par blocage de nombreux enzymes.
Les polyphosphates sont ainsi à l’origine de problèmes d’assimilation des minéraux tels que le calcium, le magnésium et le fer, pouvant éventuellement conduire à de l’ostéoporose en cas de consommation régulière.
→ Les alternatives : On ne remplace pas le Panga, on le regarde nager en liberté 🙂
Jean-Baptiste Loin
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