
Perrier, St Pellegrino, Vittel… à partir d’eau d’égouts filtrée
* Erratum concernant les marques Mont Roucous / Rosée de la Reine, mis à jour le 16 Juillet 2025 à 17h58.
Les marques Perrier, San Pellegrino, Nestlé Pure Life, Acqua Panna, Vittel, Hépar, Contrex, mais aussi Poland Spring, Deer Park Ozarka Arrowhead, Zephyrhills, Ice Mountain, Nestlé Pure Life USA (revendue), Erikli (Turquie), La Vie (Vietnam), Buxton (Royaume-Uni), Aquarel (Europe), Cachantun (Chili), Los Portales (Cuba), Waterline (Philippines), Nestlé Splash Levissima (Italie, eau + arômes), Resource (USA, eau enrichie), S. Pellegrino Essenza, que je liste ici de manière exhaustive afin de m’assurer, au cas où vous auriez l’habitude de consommer l’une d’entre elles, que vous puissiez la reconnaitre facilement… proviennent de réserves contaminées par différentes matières fécales et polluants chimiques.
En voici toute l’histoire.
Les grands points de l’affaire Nestlé Waters
Comme vous le savez peut-être si vous avez suivi cette affaire ayant récemment éclaté, Nestlé Waters, représentant les marques Perrier, Vittel, Hépar, Contrex… est accusé d’avoir employé des procédures de microfiltration avec charbon actif et filtre UV, sur des eaux supposées “minérales et naturelles” ou « de source », dans le but de masquer des pollutions bactériennes et chimiques.
En avril 2024, 2 millions de bouteilles Perrier ont été détruites à la suite d’une contamination fécale détectée aux sources.
Une commission sénatoriale a ensuite affirmé que le gouvernement français, jusqu’à l’Élysée, a modifié des rapports officiels pour minimiser les indications de contamination aux sources de Perrier. (1)
Déclenchant une enquête en février 2025, révélant une pression politico-industrielle pour autoriser la filtration illégale sur les produits issus d’eau de canalisation commercialisés comme « eaux minérale puisées en profondeur » (2)
Après avoir été condamné en 2024 à une convention judiciaire d’intérêt public, pour forages illégaux et traitements interdits, Nestlé Waters, groupe pesant 94 milliards de Francs Suisse en 2023, écope d’une amende de 2 millions d’euros ainsi que d’un plan de restauration et réparations écologiques. (3)
Pour finalement mener à une perquisition par la DGCCRF accompagnée de la gendarmerie dans les bureaux de Nestlé France, le 10 juillet 2025. Cette dernière donnera notamment lieu à une déclaration fort intéressante de la part de ses porte-paroles, expliquant aux médias que des pratiques de microfiltration ont lieu depuis des années pour garantir la sécurité biologique de l’eau. (4) Montrant que cette affaire est monnaie courante chez les industriels de l’eau depuis des décennies.
Des documents internes et signalements montrent que le gouvernement français a caché les alertes microbiologiques et chimiques, perturbant la confiance publique et contournant la législation européenne.
Et, comme d’habitude, les lanceurs d’alerte et journalistes ayant permis la révélation de ce scandale, ont été mal protégés ou se sont tout bonnement retrouvés piégés entre les gouvernements et lobbies. Résultat, les instances gouvernementales récupèrent leurs travaux pour offrir aux lobbies des voies de contournement juridiques en évitant les procès pénaux. (5)
Suite à quoi, les ventes de Perrier dégringolent depuis 2025 en entrainant une perte de confiance massive. La préfecture du Gard met en demeure Nestlé d’arrêter la microfiltration avant août 2025, faute de quoi l’appellation « eau minérale naturelle » pourrait être retirée des emballages. (6)
Affaire menant à une recommandation du Sénat préconisant, tenez-vous bien, que « les eaux subissent un traitement identique à celle du robinet pour garantir la pureté et la sécurité nationale ».
Rien que ça !
Pendant ce temps on peut se douter que même les marques d’eau en bouteille autrefois considérées comme sûres, ne le sont plus. Mont Roucous, aussi connu sous le nom de Rosée de la Reine, affiche désormais un ajout de fluor dans la composition de son eau.
Suite à un retour d’informations d’un responsable de la marque Mont Roucous / Rosée de la Reine insistant sur le fait que ces marques n’ajoutent pas de fluor artificiellement, j’ai jugé important de mettre à jour cette partie.
La raison de cette confusion viendrait du fait que, lorsque je consommais encore de l’eau en bouteille, j’ai plusieurs fois noté le fait que la composition de l’eau de la marque Rosée de la Reine, que j’ai pu malencontreusement associée à celle de Mont Roucous, ne contenait effectivement pas la moindre trace de fluor.
Or, Mont Roucous et Rosée de la Reine, détail que je ne connaissais pas à l’époque, proviennent de deux sources proches, mais totalement différentes.
Et il semblerait que ces marques aient été confrontés à la prison de verre habituelle des industriels face aux petites structures dont ils planifient le rachat. Un gros volume de commande en supermarchés et Biocoop, et puis plus rien. Forçant les licenciements, coupes budgétaires, et dépôts de bilans.
Résultat, afin d’éviter la banqueroute, Mont Roucous et Rosée de la Reine ont été réunies en un seul et même produit.
Et si c’est bien le cas, je rectifie volontiers ma supposition d’ajout de fluor, étant donné qu’une petite quantité de fluorures a toujours été présente dans la Mont Roucous.
Montrant tout de même que l’eau n’est plus telle qu’elle était puisée autrefois. Soit parce que les nappes phréatiques nécessitent une filtration additionnelle ou sont confrontées à des modifications, soit parce que les industriels puisent des eaux du robinet, voire pire, afin de garantir un maintien de la production.
La solution proposée par Réponses Bio
Comme vous le savez nous vivons une époque troublante.
Des guerres de l’eau se mettent en place à des niveaux géopolitiques concernant des milliards d’individus en Inde, en Chine, au Vietnam, au Pakistan…
Et, étant donné le contexte d’industries couvertes par les gouvernements occidentaux commercialisant de l’eau frelatée, quelles alternatives reste-t-il ?
Tout le monde sait que l’eau du robinet est, bien qu’encore affichée comme potable sur la carte des eaux, impropre à la consommation sans, au minimum, un système de maillage filtrant aussi serré que celui d’une membrane d’osmose inverse.
D’ailleurs, au cas où vous n’en seriez pas encore pleinement conscients, je vous invite à méditer sur la liste des polluants colonisant, en quantité variable, le service de distribution d’eau courante :
Polluants chimiques
- Métaux lourds : plomb, arsenic, mercure, cadmium.
- Résidus médicamenteux : antibiotiques, hormones, anti-inflammatoires.
- Pesticides et herbicides : atrazine, glyphosate.
- Hydrocarbures, plastifiants : bisphénol A, phtalates.
- Composés perfluorés : PFAS, PFOA, PFOS.
Polluants biologiques
- Bactéries pathogènes : E. coli, salmonelle, entérocoques.
- Virus : rotavirus, norovirus.
- Parasites : cryptosporidium, giardia.
Polluants radioactifs
- Radon, uranium naturel, radium.
Polluants physiques
- Microplastiques, particules fines, nanoparticules, sédiments.
Polluants minéraux ou naturels en excès pouvant être d’origine synthétique
- Nitrates, nitrites, fluor, chlore résiduel, calcaire excessif.
Afin de drainer efficacement tout cela, et non pas uniquement une faible partie, comme le ferait un filtre à gravité, un pichet ou une carafe filtrante, il est crucial de faire beaucoup mieux que les systèmes de filtration de Nestlé.
Le Perfect’Eau allie un système d’osmose inverse de dernière génération avec une triple filtration au charbon actif, et une reminéralisation entièrement naturelle, tout en finesse.
Si vous ne l’avez pas encore consultée, je vous invite à regarder cette courte vidéo au sujet de l’osmose inverse et la minéralisation de l’eau de consommation quotidienne.
Un atout considérable afin de s’assurer un approvisionnement en eau de première qualité en versant l’eau de son propre pichet.
Les multiples sources d’approvisionnement en eau
Compte tenu de l’habitude d’une dépendance en eau du réseau ou en bouteilles, il nous est devenu étrange de consommer l’eau dans son milieu naturel.
Bien évidemment, les sources, puits, et même l’eau de pluie ne sont plus aussi purs qu’avant, toutefois il existe un moyen simple, peu onéreux et suffisamment efficace pour déterminer s’il vous est possible d’utiliser une source naturelle avec votre Perfect’Eau.
Pour cela il vous suffit de vous procurer un petit appareil grand comme un marqueur du nom de TDS mètre.
En quelques instants il détermine le nombre de molécules présentes et vous permet de savoir sans attendre si l’eau en question risque d’encrasser prématurément votre filtre.
Vous en trouverez un de très bonne qualité, simple d’utilisation et bon marché sur cette page.
Une fois cela en votre possession, tout un univers de nouvelles possibilités s’offre à vous.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Il vous reste jusqu’au 21 Juillet pour profiter de l’offre de précommande du Perfect’Eau et économiser 90€, soit plus que le prix d’un an d’eau pure.
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Sources et références :
- https://www.lemonde.fr/en/environment/article/2025/05/19/how-nestle-and-the-french-government-tried-to-conceal-the-perrier-scandal_6741426_114.html
- https://www.novethic.fr/economie-et-social/transformation-de-leconomie/scandale-eaux-bouteille-executif-autorise-nestle-utiliser-filtres-illegaux
- https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/09/25/deux-plaintes-visant-nestle-et-sources-alma-relancent-l-affaire-de-la-fraude-aux-eaux-minerales_6332586_3244.html
- https://www.reuters.com/en/nestle-confirms-its-french-offices-raided-by-authorities-2025-07-10/
- https://transparency-france.org/2025/05/30/scandale-nestle-waters-les-recommandations-de-transparency-france-reprises-dans-le-rapport-du-senat-sur-les-eaux-en-bouteille/
- https://www.publicsenat.fr/actualites/sante/scandale-des-eaux-en-bouteille-nestle-annonce-retirer-ses-filtres-illegaux