Les huiles essentielles de votre système respiratoire

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huiles essentielles pour soigner les affections respiratoires : rhume, bronchite, grippe, asthme

En cette période de l’année, il est bon de prévoir sa pharmacie aromathérapique familiale pour faire face aux rhumes, bronchites et grippes qui ne vont pas tarder à faire leur apparition.

Couvrir tous les cas d’infections respiratoires, à titre préventif, est impératif quand une épidémie est annoncée, et à titre curatif pour traiter la maladie et éviter qu’elle ne se propage dans la maison.

Particulièrement adaptées à la fois aux refroidissements et aux affaiblissements du système immunitaire, les huiles essentielles, très puissantes, répondent à merveille aux affections respiratoires communes, asthmes, bronchites et grippe…

On peut les prendre :

   par voie orale raison de deux ou trois gouttes trois fois par jour,

   par voie externe, diluées dans un peu d’huile d’amande douce, en les appliquant sur la peau,

   ou enfin par voie aérienne, à l’aide d’un diffuseur qui les disperse en fines molécules dans l’atmosphère.

Ce dernier mode d’utilisation est tout particulièrement recommandé pour assainir l’air, notamment en cas de grippe.

Par voie interne, on accompagne très agréablement toutes ces huiles en les prenant avec des miels expectorants comme :

   l’acacia,

   la sarriette,

   ou le trèfle.

Ou des miels antiseptiques comme :

   l’eucalyptus,

   la lavande,

   le sapin,

   ou le thym.

L’asthme

Caractérisé par des crises qui entraînent un gonflement des parois des voies respiratoires et par conséquent une réduction du débit de l’air inspiré et expiré, l’asthme est une affection neuro-allergo-respiratoire.

Les principaux facteurs sont l’exposition à des allergènes tels que :

   pollens,

   poussières,

   poils d’animaux.

Mais les antécédents familiaux d’asthme ou d’allergie jouent également un rôle important.

L’exposition à la fumée de tabac ou à des irritants chimiques, l’abus de certains médicaments comme l’aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens, un faible poids à la naissance ou une infection respiratoire peuvent être considérés comme des facteurs de risque supplémentaires.

Enfin, l’urbanisation, l’air froid, l’hyperémotivité et l’exercice physique peuvent aggraver l’asthme.

Mais cette affection est parfois liée à des dysfonctions organiques, et notamment à une insuffisance hépatique ou digestive, à des troubles menstruels, à des dysfonctionnements cardiaques, etc.

Le premier réflexe de l’asthmatique doit donc toujours consister à régler ses troubles organiques, et, bien sûr, à éviter tous les facteurs susceptibles de déclencher la crise.

Au plan de l’aromathérapie et en cas d’asthme allergique, les huiles essentielles de cajeput, de pin, d’eucalyptus radiata et de lavande conviennent parfaitement, par voie orale à raison de trois gouttes par jour, ou très régulièrement diffusées dans l’atmosphère, sans excès.

Si l’asthme est arthro-infectieux, on ajoute de l’huile essentielle de thym.

   Cajeput : De la famille des mélaleuques, le cajeput ou melaleuca leucadendron, est un antiseptique général agissant tout spécifiquement au niveau des sphères respiratoires et intestinales.

On l’indique en cas de :

   bronchites,

   laryngites,

   pharyngites,

   asthme arthro-infectieux ou allergique.

   Eucalyptus radiata : Calmant de la toux et fluidifiant des expectorations, l’HE d’eucalyptus radiata est évidemment tout indiquée en cas d’asthme.

   Lavande : Cette essence odorante est calmante et anti-spasmodique, diurétique et sudorifique.

On peut donc l’employer en cas d’asthme allergique, notamment lorsqu’il entraîne de l’insomnie.

   Pin : Obtenu en distillant les aiguilles de pin sylvestre, l’huile essentielle est un puissant antiseptique des voies respiratoires et un balsamique.

Il convient aux :

   rhumes,

   bronchites,

   trachéites,

   grippes,

   pneumonies,

   à l’asthme allergique comme à l’asthme arthro-infectieux,

   et même à la tuberculose.

On en prend trois à cinq gouttes dans du miel quatre fois par jour.

   Thym à thujanol ou thymol : Cette HE convient uniquement à l’asthme arthro-infectieux, ainsi qu’à de nombreuses autres infections, grippes, bronchites ou angines.

A prendre à raison de deux gouttes trois fois par jour en cas d’infections.

Quelques gouttes d’HE de thym dans une coupelle sur un radiateur aident à mieux respirer.

A éviter en cas d’hypertension, d’hyperthyroïdie ou d’épilepsie.

Les bronchiteshuiles essentielles bronchite, rhume, grippe et asthme

Chroniques, elles sont souvent dues au tabac ; aiguës, aux suites d’un rhume ou d’une grippe ; dans tous les cas elles se manifestent par des inflammations de la trachée et des bronches accompagnées de fortes sécrétions de mucus s’accumulant.

Plus précisément, si les causes de la bronchite aiguë se trouvent souvent dans la simple inflammation des bronches et de la trachée, suite à un rhume, certains facteurs sont tout de même prédisposants, comme :

   le froid,

   la fatigue,

   la malnutrition ou un trop long régime,

   et bien entendu la pollution.

La bronchite aiguë commence habituellement par une toux sèche, plus ou moins rapidement suivie d’expectorations plus grasses et de fièvre, entre 38° et 39°, qui ne doit en aucun cas excéder cinq jours ; au-delà, il faut envisager une pneumonie naissante et consulter.

La consultation s’impose également en cas de bronchite chronique à cause de ses complications et des maladies qui lui sont si fréquemment associées.

Mais quelle qu’elle soit, la bronchite commande toujours de renforcer les défenses immunitaires et, bien sûr, d’éviter de fumer, ainsi que les lieux enfumés et les sorties lors de pics de pollution.

Il est recommandé de boire beaucoup d’eau de source, de tisanes et de jus de fruits frais pour aider à l’expectoration du mucus.

En aromathérapie, on conseille de très nombreuses huiles essentielles parmi lesquelles chacun choisira en fonction de ses symptômes personnels.

   Ail : L’HE d’ail est un excellent antiseptique des intestins et des voies respiratoires.

On la préconise dans de nombreuses affections pulmonaires, bronchites, grippes et rhumes, mais elle est contre-indiquée en cas d’irritation digestive, de toux sèches ou sanguinolentes et de fortes fièvres.

En revanche, elle réussit très bien aux hypertendus.

   Cajeput : Cet anti-infectieux convient bien aux bronchites, laryngites et pharyngites, surtout lorsqu’il y a aussi rhumatismes chroniques, ou eczéma et psoriasis.

   Cyprès : Cette HE polyvalente soigne les bronchites et trachéites, notamment lorsque la toux est sèche, ou qu’il y a fatigue nerveuse, règles douloureuses ou troubles de la ménopause.

N’utilisez que de l’HE de cupressus sempervirens, en évitant les autres espèces de cyprès, à prendre à raison d’une goutte deux à trois fois par jour.

   Eucalyptus radiata : Cet antiseptique des voies respiratoires, calmant de la toux et fluidifiant des expectorations, indiqué en cas d’asthme, l’est encore plus en cas de bronchite ou de grippe.

En fait, toutes les infections des voies respiratoires sont améliorées par cette remarquable essence, ainsi que les infections urinaires et le diabète.

On en prend deux gouttes trois fois par jour.

   Melaleuca alternifolia : Très puissant anti-infectieux, l’arbre à thé agit sur les :

   bronchites,

   grippes,

   rhinites,

   sinusites,

   mycoses,

   candidoses,

   cystites,

   vaginites,

   acnés,

   herpès,

   abcès,

   plaies,

   brûlures,

   verrues,

   et piqûres d’insectes.

Contre la bronchite, on en prend de une à trois gouttes, deux à six fois par jour en usage interne, éventuellement en mélange avec le ravensare ; en usage externe, une à deux gouttes d’HE pure.

   Myrte : Huile essentielle spécifique des bronchites aiguës et des rhinites chroniques, à prendre d’autant plus volontiers s’il y a aussi eczéma ou psoriasis, ou encore fatigue et insomnie.

   Ravensare : Excellente contre les bronchites, rhino-pharyngites, trachéites et sinusites, surtout lorsqu’elles s’accompagnent de fatigue générale, voire de dépression, cette HE se prend à raison de deux gouttes avec une goutte d’arbre à thé, trois fois par jour, ou, par voie externe, en mélange avec l’eucalyptus radiata en frictions sur la poitrine.

   Sauge : Antispasmodique et tonique, l’HE de sauge est d’autant plus préconisée en cas de bronchites qu’elle est également antiseptique et diurétique.

Antisudorale, elle est tout indiquée en cas de sueurs nocturnes.

Simplement contre-indiquée en cas d’allaitement, cette huile essentielle se prend à raison de trois gouttes trois fois par jour.

  Thym à thujanol ou thymol : Exceptionnel stimulant général, l’HE de thym est aussi :

   antispasmodique,

   balsamique,

   expectorante,

   antiseptique des voies intestinales et respiratoires,

   et sudorifique.

On l’indique donc bien évidemment dans toutes les affections pulmonaires, surtout lorsqu’elles s’accompagnent d’infections intestinales ou de fatigue, à raison de deux gouttes trois fois par jour.

La grippe

Très commune mais dangereuse, la grippe se manifeste par :

   des frissons,

   une fièvre relativement élevée,

   des courbatures,

   une extrême fatigue,

   rapidement suivis par des maux de tête,

   de l’écoulement nasal,

   un mal de gorge, 

   et de la toux.

De plus, des complications peuvent suivre directement la maladie, et notamment la bronchite ou la pneumonie.

Tout malade du cœur ou des poumons, toute personne âgée ou enceinte, doit impérativement consulter au premier signe de grippe.

En cas de persistance de fièvre et d’absence d’améliorations après deux jours de traitement aromathérapie et naturopathique, il faut faire appel au médecin.

Cependant, cette maladie épidémique due à un mixovirus influenzae appartenant au groupe des virus respiratoires, ne devrait pas – sauf cas extrême – être soignée à l’aide d’antibiotiques.

D’autant qu’un traitement aromathérapique est généralement capable de la guérir en quelques jours.

Il faut, bien sûr, garder le lit, bien au chaud, pendant au moins deux jours, et ne s’alimenter qu’avec des liquides :

   bouillons de légumes,

   tisanes au miel,

   jus frais de légumes et de fruits.

Les huiles essentielles les plus indiquées sont :

   Ravensare : Cette panacée contre les virus devrait être systématiquement préconisée en cas d’épidémie de grippe, de manière préventive, en la diffusant par aérosol, éventuellement en mélange avec les HE de citron et de niaouli. 

En cas de grippe avérée, on la prend par voie interne à raison de deux gouttes avec une goutte d’arbre à thé, trois fois par jour, mais surtout par voie externe, en frictions des avant-bras, de la nuque et de la poitrine, dans un mélange à base de vingt millilitres d’huile végétale, de trente gouttes de ravensare et trente de niaouli.

   Melaleuca alternifolia : Cet autre remarquable anti-infectieux prolonge l’action du ravensare, tant préventivement qu’en traitement anti-grippal.

On en prend de une à trois gouttes, deux à six fois par jour en usage interne ; en usage externe, de une à deux gouttes pures sur les sinus ou les tempes.

Les HE de melaleuca alternifolia et d’eucalyptus radiata, à raison de dix gouttes de chaque, plus deux gouttes de thym dans un peu de lait en poudre font un bain efficace anti-grippe.

   Thym : Cette HE des maladies infectieuses, et notamment de la grippe, s’indique surtout s’il y a fatigue ou asthénie, voire anémie ou hypotension, mais jamais en cas d’hypertension, d’hyperthyroïdie ou d’épilepsie.

On ne l’utilise en aucun cas pure, notamment en usage externe.

Deux gouttes, deux ou trois fois par jour, suffisent dans la plupart des cas d’infections.

En usage externe, mélangée à de larges proportions d’huile végétale, on l’utilise pour masser les ailes du nez.

On complète l’action antivirale de ces trois HE par des essences traitant les écoulements nasaux, comme l’oignon ou le niaouli, ou le mucus bronchique avec l’hysope ou l’eucalyptus radiata.

Attention : les huiles essentielles sont bien entendu contre-indiquées aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 6 ans. 

 Jean-Baptiste Loin 

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