Il y a des années déjà, je vous parlais de la griffe de chat ou cat’s claw en anglais, aussi connue sous le nom d’Uncaria tomentosa, un anti-inflammatoire majeur dont le développement des études, bien qu’existantes, a malheureusement été freiné par l’omerta de big pharma.
11 interactions majeures de la « griffe de chat »
Si l’étendue des confirmations cliniques correspondant à plus de cinq cents expériences in vitro et in vivo, pour seulement une poignée d’études cliniques internationales, a été fortement ralentie par big pharma, on peut affirmer avec plus ou moins de certitude que la griffe de chat recèle des effets :
- Immunomodulateur et immunostimulant, comme le suggère cette étude in vivo sur des monocytes humains infectés par la Dengue (1). Ou encore les travaux suédois réalisés il y a vingt-cinq ans concernant sa surprenante capacité à réparer l’ADN tant à échelle animale, testée sur le rat, qu’à échelle humaine, sur des volontaires (2).
- Antioxydant, ainsi que Pilarski et al. l’ont montré en 2004, tout en insistant sur les corrélations entre cette propriété et ses facultés anti-inflammatoires (3). Ou encore cette rarissime étude réalisée entre 2017 et 2019 par Mirtha Navarro, une chercheuse costaricaine descendante des tribus natives amérindienne épaulée par des spécialistes espagnols, déterminée à prouver les bienfaits des remèdes médicinaux de ses ancêtres (4).
- Antimicrobien et antibactérien, mis en avant par l’étude costaricaine précédemment citée (4), mais aussi par un effort du département de chimie du Connecticut réalisé en 2022 (5).
- Antiviral, selon les résultats in vitro et in vivo de Vidal et al sur des souches de Chikungunya (6). Et, tout récemment, en 2023, sur le virus Influenza provoquant différents types de grippes (7).
- Antifongique, et ce notamment en observant ses interactions sur plusieurs espèces de candida non albicans (8).
- Anti-rhumatismal, montrant sa capacité à combattre la polyarthrite rhumatoïde, sur la base d’une étude en double aveugle avec placebo (9).
- Doté d’une formidable capacité de réparation de l’ADN et de photoprotection, testée sur des volontaires. montrant tant une atténuation qu’une reconstruction de la rupture des simples brins dans les lymphocytes périphériques (10).
Ainsi que comme adjuvant de réparation des dimères pyrimidine après exposition aux UVB (11). - Sur des modèles animaux en tant qu’anti-douleur et antinociceptif, avec cette étude toute fraîche réalisée en 2025 (12).
- Protecteur de la sphère vasculaire, protégeant de la catalase des érythrocytes humains contre les dommages induits par les herbicides (13).
- Bien évidemment, anti-inflammatoire, prouvé par le re-croisement de plusieurs dizaines d’études, dont cette étude canadienne sur modèle animal (14), et la revue Meta en pharmacologie de 2024 (15).
- Et, de manière surprenante, ce que les labos pharmaceutiques qui développent des médicaments provoquant et prétendant lutter contre le cancer ont le plus essayé de cacher, sa capacité à lutter contre la prolifération du cancer. C’est en tout cas ce que tente de démontrer Calabro et al. dès 2018 en observant des effets antiprolifératifs et pro-apoptotiques via sa capacité à lutter contre le stress oxydatif et l’altération des mécanismes de réparations de l’ADN (16). Mais aussi, en 2021, contre le mélanome, avec le concours des recherches de Mora-Roman et al. (17). Ou encore grâce à la synthèse de la revue Meta frontière en pharmacologie de 2025, s’appuyant sur les résultats de dizaines d’études in vitro caractérisant une cytotoxicité sélective sur diverses lignées cancéreuses sans toxicité sur les cellules normales (18).
Cependant attention, dans le commerce il existe griffe de chat… et griffe de chat.
Parce que, sans mauvais jeu de mots, 90% des formules d’Uncaria tomentosa ne sont en réalité que de la sciure.
D’une part parce qu’au lieu de l’écorce de cet arbre soignant, elles utilisent uniquement le bois, moins cher, plus facile à trouver, mais ne recélant que très peu des principes actifs et alcaloïdes de l’écorce.
Et d’autre part, parce que les extraits standardisés sont obtenus par contact à l’Hexane, un solvant pétrochimique annihilant les précieux phénols et molécules volatiles responsables de ces résultats.
Maintenant, étant donné que dans la formule que je vais détailler tout de suite, la griffe de chat est l’une des rares, si ce n’est la seule au monde, à être directement extraite de l’écorce par les tribus amérindiennes l’ayant découverte il y des milliers d’années, selon le même procédé traditionnel, vous penserez peut-être « cela me suffit, je passe immédiatement commande ».
Je vous répondrai : attendez de voir la suite.
Puisque pour obtenir un spectre bien plus large et puissant, agissant sur tout type de troubles articulaires, reconstruisant le cartilage et prenant soin des mécanismes connexes, plusieurs autres remèdes majeurs peuvent, et doivent, être utilisés en synergie.
Les 7 remèdes majeurs contre les troubles articulaires et leurs démonstrations scientifiques
- Glucosamine et Chondroïtine
Plusieurs essais cliniques et méta-analyses majeurs montrent une action précise de ces molécules sur la structure du cartilage et pour lutter contre les douleurs arthrosiques.
C’est par exemple le cas du célèbre essai multicentrique randomisé en double aveugle « GAIT », appliqué sur 1583 patients sur vingt-quatre semaines (19).
Ainsi que celui montrant une efficacité comparable à des médicaments iatrogènes pour lutter contre la douleur (20).
Ou encore la revue systémique publiée en 2024 concluant à une action indéniable sur l’arthrose et les douleurs articulaires entre 4 à 6 mois de cure sur une base de 1200mg et 1500mg par jour (21).
Ainsi qu’une magistrale méta analyse basée uniquement sur les études cliniques réalisée par Harris et al. également en 2024 (22).
- Curcuma et curcumine
Basées elles aussi sur des résultats cliniques, de nombreuses publications montrent tant une action contre l’arthrose (23), que contre les douleurs de la gonathrose (24).
- Boswellia serrata
Montrant une action anti-inflammatoire articulaire dans plusieurs essais croisés en double aveugle avec placebo, tant sur la douleur que la mobilité du genou, réalisées respectivement en 2003 (25), 2019 (26), et 2024 (27), par, cela va de soi, des équipes de chercheurs différentes provenant de différents pays.
- Bromélaïne
Regroupant tant des études systémiques sur les marqueurs inflammatoires (28), que ses effets antalgiques et anti-cancer (29).
- Lithotamne
Renforçant la solidité osseuse avec un apport d’environ 30% de calcium pour 6% de magnésium (30), se confirmant par des essais cliniques sur un échantillon de femmes après ménopause (31). - Zinc
Connu pour renforcer l’immunité (32), lutter contre l’inflammation (33), et agir sur le tissu conjonctif dans le cadre de pneumonies chez l’enfant (34).
- Et vitamine B6
Permettant la régénération du système nerveux en équilibrant le métabolisme des neurotransmetteurs et des acides aminés (35), tout en luttant contre les déficits associés aux neuropathies tout en protégeant des molécules neurotoxiques (36).
Un ensemble de nutriments et poudres végétales qu’il est difficile de trouver séparément, à la fois actifs, sans adjuvants, agents de charge ni additifs toxiques, et qui requièrent un investissement conséquent ainsi qu’un protocole drastique, que je suis enfin en mesure de vous proposer en un seul et unique remède.
Sur une base de 4 à 6 mois de cure, le complément regroupant les meilleures formes des ingrédients listés ci-dessus, vous libèrera littéralement de ce mal touchant absolument tout le monde, à un moment ou un autre de sa vie, sur Terre.
Et si vous avez la chance de ne pas encore ressentir de troubles articulaires, gardez à l’esprit que dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, la prévention vous évitera souvent le pire.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Sources et références :
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1567576907003803
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0378874199000707
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0031942204005692
- https://www.mdpi.com/2076-3921/6/1/12
- https://www.mdpi.com/2673-9623/2/1/1
- https://www.mdpi.com/1999-4915/16/3/369
- https://scholarhub.ui.ac.id/psr/vol12/iss2/2/
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0926669015000357
- https://www.jrheum.org/content/29/4/678
- https://www.nutrition-act.jp/ac-11-study-details
- https://escholarship.org/uc/item/9ww9f65d
- https://www.mdpi.com/1422-0067/26/14/6758
- https://www.ema.europa.eu/en/documents/herbal-references/final-list-references-supporting-assessment-uncaria-tomentosa-willd-ex-schult-dc-cortex_en.pdf
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0378874109007442
- https://www.frontiersin.org/journals/pharmacology/articles/10.3389/fphar.2024.1378408/full
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0378874117322663
- https://www.mdpi.com/1420-3049/26/4/1066
- https://www.frontiersin.org/journals/pharmacology/articles/10.3389/fphar.2025.1584840/full
- https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa052771
- https://ard.bmj.com/content/75/1/37
- https://www.mdpi.com/2072-6643/17/13/2093
- https://jpcts.com/wp-content/uploads/2024/03/Article-ID-011009-2.pdf
- https://applications.emro.who.int/imemrf/Pak_J_Pharm_Sci/Pak_J_Pharm_Sci_2019_32_1_43_51.pdf
- https://link.springer.com/article/10.1186/s12906-022-03740-9
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0944711304701890
- https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ptr.6338
- https://www.frontiersin.org/journals/pharmacology/articles/10.3389/fphar.2024.1428440/full
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S240545772300059
- https://www.mdpi.com/2072-6643/16/13/2060
- https://academic.oup.com/ijfst/article/49/6/1600/7864224
- https://www.mdpi.com/2673-4036/3/1/4
- https://nutrition-evidence.com/article/472268/zinc-supplementation-and-immune-factors-in-adults-a-systematic-review-and-meta-analysis-of-randomized-clinical-trials
- https://www.cambridge.org/core/journals/british-journal-of-nutrition/article/profiling-inflammatory-cytokines-following-zinc-supplementation-a-systematic-review-and-metaanalysis/6832DB5FADF99633326AB4005C55E13F
- https://www.frontiersin.org/journals/pediatrics/articles/10.3389/fped.2019.00431/full
- https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1155/2021/9968228
- https://www.mdpi.com/2072-6643/15/13/2823
