Mieux vaut, dit-on, laver son linge sale en famille.
Mais quand la famille couvre la planète entière, la lessive en question risque de prendre du temps.
Ce ne sont en effet pas moins de 14 des plus grands fabricants de vêtements mondiaux qui ont été épinglés par Greenpeace la semaine dernière, pour avoir imprégné leurs vêtements d’un produit toxique, le nonylphénol, dont les effets sont considérés comme hautement néfastes sur la reproduction et la croissance des êtres vivants.
Que reproche-t-on exactement à ces nonylphénols ?
Tenez-vous bien : d’être des substances « très toxiques pour les organismes aquatiques, pouvant entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement ».
Mais aussi de présenter des « risques possibles d’altération de la fertilité » ainsi que des « risques possibles pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant ».
A la lecture de cette liste, votre réaction sera sans doute la même que la mienne : comment ose-t-on encore autoriser de tels poisons ?
Eh bien, c’est ce que je voulais dire par « la lessive risque de prendre du temps ».
Car voilà plus de 60 ans que des études scientifiques ont dénoncé la pollution des vêtements par les produits chimiques.
Cela a commencé vers la fin des années 40 avec les insecticides antimites qui empoisonnaient le sang.
Puis on est passé aux teintures et aux motifs décoratifs contenant des phtalates, des perturbateurs endocriniens aussi répandus qu’insidieux.
Certes, depuis une vingtaine d’années des organismes, comme l’Oeko Tex 100, ont été fondés pour interdire l’utilisation de produits toxiques dans tout ce qui touche au corps, vêtements aussi bien que cosmétiques, etc.
Mais on voit bien, avec ce dernier scandale, que leur pouvoir reste, pour le moins, assez limité.
Mieux vaut donc aller se rhabiller, mais cette fois-ci en bio !
Car, malgré la bonne volonté des associations de consommateurs, les fibres des vêtements dits « normaux » sont toujours issues de la culture conventionnelle, elles sont toujours filées et conditionnées à grand renfort de produits chimiques, et une fois transformées en vêtements elles sont toujours imprégnés de substances aussi toxiques que les phtalates et les nonylphénols.
Il existe aujourd’hui suffisamment de créateurs de mode équitable ou tout simplement de producteurs bio pour vêtir petits et grands sans leur faire courir les risques peu enviables de l’empoisonnement ou des perturbations hormonales.
La rédaction de Réponses Bio a d’ailleurs sélectionné pour vous deux boutiques vous permettant de commencer par l’essentiel, c’est à dire par les sous-vêtements et les t-shirts bio.
Découvrez Wonderfull Monde.com, une jeune boutique pleine d’avenir proposant une gamme de t-shirts, pantalons, polos ainsi que des shorts pour les petits et les grands :
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Grâce auxquels vous aurez tout loisir de transpirer sainement, sans vous empoisonner.
Quel que soit votre choix dans ce domaine, il sera toujours plus judicieux qu’en achetant du Nike, du Lacoste, du Dim ou du H&M !
Bonne journée à vous claude