La Shatavari, une panacée au féminin

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Shatavari plante des femmes : fécondité, grossesse, ménopause, fausse couche, syndrome prémenstruel...

Bien que recensée parmi les aphrodisiaques, en réalité la Shatavari est avant tout un remède offrant de décupler certaines facultés d’adaptation de l’organisme.

Faisant partie des rares plantes à avoir le privilège d’être autorisée, et même conseillée aux femmes enceintes, elle favorise la lactation, apaise les troubles menstruels, se rend utile en cas de ménopause et sera tout autant préconisée pour les hommes atteints de faiblesse générale, de troubles de la libido ou pour favoriser la production de spermatozoïdes.

Bref, une complémentation indispensable à celles et ceux qui attendent un enfant ou souhaitent en avoir un, mais également une médecine tout terrain à conserver précieusement dans sa pharmacie naturelle…

La Shatavari, asparagus racemosus que l’on appelle également le cerisier d’hiver, et qui en indien signifie « l’amie des femmes », n’est en fait pas moins que la cousine européenne d’une plante potagère que nous connaissons fort bien : asparagus officinalis… l’asperge !

Cependant, bien que la Shatavari possède elle aussi des vertus diurétiques, elle va bien au-delà de ces simples propriétés.

D’une action spécifique à un pouvoir global

Plante des femmes ? 

Oui, nul doute que cette plante grimpante ou rampante, pouvant atteindre plusieurs mètres de long, aux feuilles ressemblant aux aiguilles de pin et dont les minuscules fleurs apparaissent par petits épis, est une puissante alliée pour :

  réguler et atténuer les troubles induits par le syndrome prémenstruel, qui entraîne de nombreuses manifestations parfois difficiles à vivre : altérations de l’humeur, irritabilité, agressivité, tendance dépressive, léthargie, rétention hydrique, œdème, prise de poids, tension mammaire, maux de tête, vertiges, palpitations, ballonnements, constipation, nausées, pesanteur pelvienne, lombalgies

  améliorer la fécondité en tant que tonique utérin

  assurer une lactation abondante aux mères allaitantes, effet attribué à une action de libération de corticostéroïdes ou à une augmentation de la prolactine, hormone déclenchant la sécrétion lactée après l’accouchement

  rééquilibrer les hormones et ainsi normaliser les dysfonctionnements liés à la ménopause, dont les symptômes peuvent être multiples : bouffées de chaleur dues à une instabilité vasomotrice, nervosité, insomnie, vertiges, palpitations, lassitude générale, prise de poids, sécheresse vaginale, dépression, angoisse de vieillir, ostéoporose, fléchissement de la libido

  tout en stimulant le désir…

De façon préventive, son action générale sur le système reproducteur féminin l’indique tout spécialement en cas de risque de fausse couche.

Ce sont les griffes, c’est à dire l’ensemble de la partie souterraine de la plante comprenant à la fois les racines et les rhizomes, qui sont utilisées dans la médecine ayurvédique, et que l’on appelle parfois « ginseng des femmes ».

Et c’est à des principes actifs tels que glycosides, saponines, isoflavones et mucilage, qu’elle tient ses propriétés si spécifiques.

Toutefois, « la plante aux mille amants » des légendes apportera également son soutien aux hommes souffrant d’une faible fécondité spermatique et d’apathie sexuelle.

Les applications médicinales de la Shatavari

Comme c’est le cas d’autres panacées, la Shatavari tire sa réputation de sa capacité à combiner un nettoyage en profondeur de la sphère digestive à d’autres mécanismes salutaires.

Tout comme sa cousine, elle est diurétique, mais aussi :

  antispasmodique,

  cardiorégulatrice,

  adoucissante,

  digestive,

  légèrement laxative,

  sédative,

  et tonique.

Petite parenthèse sur son aspect tonique qui n’a absolument rien à voir avec l’énervement fébrile qu’apporte la caféine du café, au contraire la Shatavari favorisera tout aussi bien le tonus intellectuel que physique tout en équilibrant le système nerveux.

Par ailleurs, certains chercheurs ont eu l’opportunité de valider l’utilisation ayurvédique ancestrale visant à soulager les ulcères gastriques et les troubles digestifs fonctionnels.

Bien qu’elle n’ait pas directement de propriété anti-acide, la réduction de sécrétions acides qu’elle induit pourrait être liée au rôle bénéfique qu’elle joue sur la muqueuse gastrique.

Grâce à cette activation des défenses naturelles de la sphère gastrique, la Shatavari est à la fois préventive et curative en cas d’ulcères, soulageant rapidement et durablement la douleur et les sensations de brûlure de l’ulcère duodénal.

D’autres hypothèses scientifiques évoquent une amélioration :

  de la durée de vie des cellules mucosales,

  du mucus et d’autres substances à la base de l’ulcère protégeant l’organisme de ses effets corrosifs,

  de la sécrétion de prostaglandines protectrices de l’estomac.

Enfin, les propriétés immuno-modulatrices de la Shatavari permettraient de lutter contre les septicémies abdominales.

Les modes d’emploi de la Shatavari

Comme le Neem et bien d’autres, la Shatavari accompagne souvent les Indiens au plus près de leurs demeures, jardins et lieux publics.

Et pour cause, puisqu’en plus d’agrémenter la mythologie locale, la Shatavari, comme une appréciable liste d’autres compléments ayurvédiques, favorise une automédication éclairée aussi simple que la cueillette et la préparation de quelques aromates.

En l’occurrence, il est ici question de déterrer les racines se développant en de nombreuses tiges et rhizomes que l’on pourrait comparer à de longues pousses de bambou ou des asperges boisées, formant une impressionnante racine plus dense que la mandragore et le ginseng réunis.

Les racines et rhizomes sont ensuite nettoyés et broyés en poudre, puis absorbés sous différentes formes :

  on pourra mélanger cette poudre dans du ghee, non pas les formules pseudo ayurvédiques vendues dans la plupart des commerces, mais le véritable ghee qui est un beurre clarifié, longuement cuit à très basse température pendant trois jours, dans le but d’en conserver les propriétés et de créer une alchimie très spéciale

  ou encore en agrémenter le jus matinal de fruits, de légumes ou d’herbes

  ou plus particulièrement en cas d’ulcère et de troubles digestifs fonctionnels, l’utiliser sous forme de décoction.

Si la prise directe de Shatavari est déconseillée aux enfants et adolescents en raison de l’accroissement de la libido qu’elle provoque, en revanche on l’a dit, elle est traditionnellement prescrite aux femmes enceintes pour fortifier le futur bébé et éviter les fausses couches.

Cependant pour une prise plus simple, directe et efficace, conservant pratiquement intactes les propriétés de la plantes jusqu’à l’estomac, il est possible de trouver des capsules non OGM et non NANO, pour en faire une cure de deux à six capsules par jour.

 Jean-Baptiste Loin 

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Sabine
Sabine
8 années il y a

merci

Dominique
Dominique
8 années il y a

Merci beaucoup .

Carmen
Carmen
8 années il y a

Merci pour ces informations… C’est très intéressant! Je me demande si cette plante peut-être utilisée par des femmes ayant des problèmes hormonaux tels que cancers hormono-dépendants, hypothyroïdie, troubles hypophysaires???

Angélique
Angélique
8 années il y a

merci pour la suite

jevev
jevev
8 années il y a

Merci pour la confiance renouvelée

Jeanne
Jeanne
5 années il y a

merci

Sophie
Sophie
4 années il y a

Merci bcp

Delphine Rolland
Delphine Rolland
3 années il y a

Bonjour. En cas d’antécédents familiaux de cancer hormono-dépendant est il possible de prendre cette plante?