Les vitamines d’insectes débarquent dans vos compléments alimentaires

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En 2017, discrètement, en marge d’initiatives comme Innovafeed, prolongeant les ambitions affichées du producteur de protéines d’insectes, une nouvelle entreprise se lançait dans un projet immédiatement soutenu par les institutions gouvernementales et banques d’affaires : La vitamine d’insecte.

Si ce n’est qu’à l’époque, malgré le million d’Euros rapidement réuni pour la création de la start up, le type d’insecte sur lequel se basait la production n’était pas autorisé à la consommation humaine.

En effet, c’est seulement le 20 Novembre 2024 que l’organisme européen de Novel Food a reconnu l’ingrédient principal utilisé dans la composition de cette vitamine D à base d’huile de ver Tenebrio Molitor, comme légal.

Lui permettant de transformer son million d’Euros d’investissement en 2019 en plus de 8 millions en 2024.

Depuis, des partenariats au Canada, aux États-Unis, ainsi que dans différents secteurs internationaux, assurent une exportation de l’huile de ver ténébrion pour son intégration dans des préparations alimentaires agro-industrielles « survitaminées » pouvant désormais jouer sur la vague de l’alimentation durable.

Sans compter le fait que la puissance financière lui ayant été acquise avant la moindre production, lui a permis, à la manière des gros laboratoires pharmaceutiques, d’investir dans plus de cinquante brevets concernant l’extraction de vitamine D d’insectes, ainsi que la création d’un large comité scientifique employé à rassurer le public.

S’appuyant sur des slogans ignorant totalement le marché de la vitamine D végétale existant depuis des décennies, elle prétend être :

« Producteur de l’unique source de vitamine D3 naturelle et durable au monde ».

Souhaite-t-elle prétendre que les plantes sont moins « durables et naturelles » que les insectes ?

Une stratégie de pénétration de marché par dilution dans les compléments alimentaires et l’agroalimentaire

Vous en découvrirez les détails aux lueurs de mes précédents articles sur l’autorisation des farines et huiles d’insectes dans les préparations alimentaires en UE, ainsi que de l’influence du cabinet McKinsey dans le développement d’entreprises comme Innovafeed pour une hégémonie française du marché de l’insecte.

Étant donné sa position omniprésente sur la question de ce type de développement économique, l’huilerie de propagandes pseudo écologiques pour « économiser l’eau » en remplaçant les protéines animales par des protéines d’insectes, on pourrait facilement se laisser aller à penser que McKinsey se fait plus discret qu’à son habitude, sans abandonner pour autant son lobbying tonitruant.

Depuis quelques années, une association du nom de Protéines France, qui, dans d’autres circonstances, aurait eu le soutien de la rédaction de Réponses Bio, passe de la promotion des protéines végétales à une nouvelle dénomination.

En effet, cet organisme visant à rassembler les acteurs de la protéine végétale se synchronise de plus en plus avec les agendas 2030 et 2050 de l’ONU, jusqu’à redéfinir la terminologie de son objet.

Dans ce contexte, il n’est plus question de protéines végétales, mais de protéines « durables ».

Permettant l’introduction de prestigieux membres comme :

  • Innovafeed
  • Nestlé
  • Tereos, troisième sucrier mondial, dont les déchets peuvent servir de base à la production d’insectes
  • l’IFF, spécialisé dans la production d’arômes et de saveurs
  • Des groupements de charcuteries végétales
  • Des filiales d’agriculteurs, dont les insectes servent de plus en plus au nourrissage des bêtes
  • Le groupe Royal Canin, préparant différentes formules d’insectes pour l’alimentation animale
  • Des groupement de fromageries, puisque là encore, vos fromages ne seront pas épargnés
  • Différentes biotechs
  • Et, bien entendu, caché derrière le placard, le groupe Ynsect.

Tous réunis sous la bannière de la défense de l’environnement et de l’essor des protéines ni végétales, ni à base d’insectes, mais durables.

Un impact psychologique calculé

En s’immisçant discrètement dans le marché du complément alimentaire, la politique des promoteurs d’insectes se ramifie et se complexifie, pour avoir le consommateur à l’usure.

Les consommateurs ayant fait bloc pendant dix ans en refusant les produits présentés dans les étals de supermarchés test, les investissements colossaux derrières ces campagnes n’entendent pas rester sans retour.

Mis à part les lecteurs de Réponses Bio, les clients de compléments nutritionnels sont souvent moins regardants quant à la composition d’un remède ou d’une vitamine, acceptant parfois d’ingérer des molécules toxiques par carence d’informations.

D’autre part il est plus aisé, dans ce domaine, de s’équiper d’un consortium scientifique et d’études financées pouvant faire dire à peu près n’importe quoi à n’importe quelle molécule ou brevet.

Tout en rendant les détails scientifiques inquiétants plus difficiles à percer dans la mesure où ils sont cachés par des méthodes privées et protégées par le secret.

Il devient ainsi plus facile de donner l’illusion d’une confiance générée par la passion de deux illustres inconnus financés à coup de millions par des pools publics et privés dont :

  • Demeter Partners
  • Finovam
  • et Eurasanté.

S’articulant ouvertement autour d’une ligne directrice guidée par l’Agenda 2030 de l’ONU.

Or, une fois que le consommateur, par mégarde, ou en se disant qu’après tout la vitamine D d’insecte semble moins dangereuse que les formes de synthèse, ou encore en tombant dans le panneau d’une assimilation accrue, aura passé le cap de l’ingestion de préparations d’insectes, la barrière psychologique sera brisée.

Le but indirect pouvant être de faire succomber à d’autres produits issus de la production d’insectes, simplement parce que l’expérience aura déjà été acquise par ailleurs.

Étant donné que les mots et les espèces choisies ont leur poids, n’oublions pas que tous les démons de l’enfer semblent coïncider avec les noms de ces dernières :

  • Mouche noire soldat
  • Ver Ténébrion
  • Jusqu’au criquet, symbolisant la conscience des automates…

Dark Vador n’est plus très loin.

Les corrélations entre oxyde de graphène et insectes

Cependant la question de fond sous-jacente au commerce d’insectes, pour laquelle le lien possible avec ce type d’entreprises reste obscur, réside dans les différentes expériences menées autour des interactions entre l’oxyde de graphène réduit, les points quantiques de graphène, les nanoparticules de graphène en général… et ces types d’insectes.

Les épisodes de production massive d’injections ARNm ont mis en évidence l’importance de l’oxyde de graphène comme vecteur de nanoparticules pour l’industrie pharmaceutique, ainsi que ses dangers mortels sur le monde animal et ses dégâts s’estimant en siècles sur l’environnement.

Mais ils ont aussi montré que l’industrie mondiale de l’insecte peut servir de relai à la production, au recyclage et à la dissémination du graphène.

Depuis le brevet analysant le regain de croissance et l’augmentation de masse des insectes nourris à l’oxyde de graphène. (1) 

Bien que les conclusions montrent aussi des avaries fonctionnelles, nécroses des tissus, et finalement diminution de l’espérance de vie, une batterie de nouvelles études axées sur le même sujet a récemment vu le jour.

Parmi elles on notera en particulier la matière première de la vitamine D3 d’insectes, soit le ver Tenebrio Molitor.

Cette étude montre en effet que c’est une espèce d’insecte en mesure de traiter l’oxyde de graphène sans conséquence apparente sur sa santé, grâce à la fabrication d’une enzyme digestive capable de décomposer en CO2 la molécule la plus solide au monde, à savoir l’oxyde de graphène. (2) 

Étude menant même à l’inquiétante hypothèse de la création d’un insecticide à base de nanoparticules de graphène. (3) 

Sans oublier que l’UE s’est engagée dans le projet Drapeau sur le développement des technologies du graphène (4) avec, notamment, des innovations comme le contrôle à distance du système nerveux d’insectes grâce aux points quantiques de graphène. (5) 

La seule réelle alternative saine, biodisponible, écologique et durable

Les nouveautés n’étant pas à privilégier dans ce domaine, la lourde idéologie sous-jacente à toutes les formes de commerce d’insectes semble suspecte.

Pouvant véhiculer des résidus de chitine et autres toxiques comme l’arsenic, bien que les proportions soient peu préoccupantes à court terme, le message vibratoire de ce type de créatures est extrêmement bas et toxique.

La formule consacrée d’Hippocrate reprise par tous les naturopathes : « Tu es ce que tu manges » parle d’elle-même, les systèmes occidentaux modernes, sous prétextes de protection de l’environnement face à votre gloutonnerie, veulent vous transformer en vermine.

Vous voir grouiller dans des environnements sous contrôle, nourris et complémentés avec la même matière première que les animaux, le fumier et les petits poissons.

La vitamine D industrielle étant bien évidemment à fuir, et les producteurs indépendants de protéines végétales comme la Phycocyanine, la spiruline, les protéines de chanvre… à soutenir, malgré les beaux discours que vous pourriez entendre ou lire, je vous invite vivement à vous en tenir à la vitamine D3 d’origine végétale.

Les spécialistes de la question ont depuis longtemps résolu les problèmes de toxicité potentielle de certains types d’extraction, ainsi que de la biodisponibilité.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Pour trouver la meilleure vitamine D végétale française, garantie sans huile ni farine d’insectes, rendez-vous sur cette page

Sources et références :

  1. https://patents.google.com/patent/CN109497353B/en
  2. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36379022/
  3. https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10475502/
  4. https://graphene-flagship.eu/events/graphene-for-research-innovation-collaboration/
  5. https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acsnano.5b05647

 

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