
Entre 2019 et 2024, l’ostéoporose, en France, touchait plus de 3,3 millions de femmes pour environ huit-cent-mille hommes. (1)
Or, loin d’être une maladie bénigne, sa dégénérescence entraîne tant de conséquences directes ou indirectes que les cas les plus graves sont confrontés, en moins d’un an, à des extrémités comme l’internement définitif ou le décès.
Bien que les plus de cinquante ans ne risquent généralement pas plus qu’une simple fracture du poignet, les plus de soixante s’exposent souvent à divers types de fractures vertébrales, et les plus de soixante-dix à la redoutable fracture de la hanche.
Mais dans tous les cas, un début d’ostéoporose est un véritable cercle vicieux s’envenimant rapidement, qu’il convient de prévenir dès que possible.
Dès que possible, car si les liens de causalité directs sont à redouter, les liens indirects comme la dépression pouvant être liée à une perte d’autonomie, ouvrent la porte à de nombreux autres troubles aggravant la situation.
Raisons pour lesquelles, avant même d’atteindre le cap critique se situant souvent autour des soixante ans, il convient de savoir quoi éviter, quoi manger, et quoi faire.
Les habitudes, médicaments et aliments provoquant l’ostéoporose
-> Les métaux lourds
Vous n’y aurez peut-être pas songé, mais, en premier lieu, les substances toxiques les plus propices au développement de l’ostéoporose sont les métaux lourds.
Bloquant l’assimilation du calcium, ils interfèrent également avec la formation osseuse et la fonction rénale, ainsi que la vitamine D.
Les principaux risques de contamination aux métaux lourds proviennent de :
- L’eau du robinet non filtrée parcourant de vieilles canalisations et récupérant les pesticides répandus dans les nappes phréatiques
- La consommation de poissons et crustacés issus de mers polluées
- Des plombages et amalgames dentaires
- Des compléments nutritionnels et cosmétiques non bio ou chargés d’additifs et excipients parfois dissimulés par une composition n’incluant pas les agents et auxiliaires technologiques utilisés pour leur fabrication
- La consommation d’aliments, tabac et produits d’hygiène industriels…
-> Les perturbateurs endocriniens
Au moins dans la mesure de la modification de l’équilibre œstrogénique et de la formation ostéoblastique, de nombreux scientifiques s’accordent à considérer les perturbateurs endocriniens comme une importante cause d’ostéoporose.
Parmi ceux impliqués dans les troubles de l’ostéoporose, on compte notamment :
- Les médicaments de synthèse et compléments nutritionnels issus de glandes animales
- Les aliments, boissons et emballages industriels augmentant le risque de contamination au bisphénol.
- Et bien évidemment le fluor disséminé dans l’eau du robinet, mais aussi certaines eaux en bouteilles, dentifrices et aliments infantiles.
-> Les pesticides
S’ajoutant souvent aux dommages causés par les métaux lourds, l’accumulation de pesticides dans l’organisme s’accompagne d’un cortège de perturbations hormonales et de stress oxydatif osseux.
Par ailleurs, les pesticides chélatent le magnésium, indispensable tant à la prévention qu’au traitement de l’ostéoporose.
Les principaux risques de contamination aux pesticides peuvent être issus :
- De la consommation de fruits, légumes, œufs, viande et autres produits alimentaires non bio
- De l’eau du robinet non osmosée
- D’expositions liées aux habitations situées à proximité de zones d’épandages.
Cependant, c’est loin d’être tout, puisqu’en plus des aliments et compléments non bio, le développement de l’ostéoporose pourrait tout aussi bien venir d’une mauvaise diététique alimentaire.
-> Les aliments accélérant l’ostéoporose
Derrière les aliments susceptibles de provoquer l’ostéoporose se cachent des interactions qui pourraient vous surprendre :
- L’excès de sel provoque directement une perte calcique urinaire ainsi qu’une baisse de la densité osseuse.
- L’excès de protéines animales génère une acidification du terrain ainsi qu’une large perte de calcium osseux, brûlé pour tamponner l’acidité.
- Un régime végétarien mal équilibré peut, au contraire, provoquer des carences en protéines, mais aussi en la plupart des nutriments utiles à la solidité osseuse.
- La consommation de sodas et d’aliments puriniques chargés d’acide phosphorique, favorise un déséquilibre en calcium entraînant la fragilité osseuse.
- L’alcool inhibe les ostéoblastes et empêche une bonne absorption du calcium, mais aussi du magnésium et de la vitamine D.
- Et l’excès de caféine provoque une augmentation des pertes de calcium ainsi qu’une mauvaise assimilation de la vitamine C.
Mais ce n’est malheureusement toujours pas tout, puisque même les habitudes de vie et leurs conséquences, peuvent avoir un certain impact sur l’ostéoporose.
Les habitudes génératrices d’ostéoporose
Bien que la sédentarité et le manque d’exercice physique soient, bien évidemment, la cause majeure de l’ostéoporose dans nos civilisations modernes, elle s’accompagne aussi :
- Du stress chronique, suscitant un catabolisme osseux accéléré ainsi qu’une baisse significative de l’absorption du calcium.
- De troubles digestifs et maladies telles que l’hypochlorhydrie ou les maladies intestinales, diminuant les capacités d’assimilation des principaux nutriments de la fonction osseuse.
Puis, avant de passer aux solutions naturelles, il pourrait être utile de considérer plus en détail le type de médicaments à éviter absolument en cas de troubles, antécédents familiaux, ou démarches préventives contre l’ostéoporose.
Les médicaments générateurs d’ostéoporose
Parmi les médicaments les plus susceptibles de provoquer l’ostéoporose, vous trouverez :
- Les corticoïdes, étant la première source médicamenteuse d’ostéoporose.
- Les IPP ou Inhibiteurs de la pompe à protons, diminuant directement l’assimilation du calcium, mais aussi du magnésium et de la vitamine D.
- Les anti-aromatases utilisés dans les traitements hormonaux du cancer du sein, provoquant une chute d’œstrogènes menant à la perte osseuse.
- Les anticonvulsifs menant à des carences fonctionnelles.
- Les antidépresseurs tricycliques, augmentant les risques de fracture par manque d’attention, puis menant insidieusement à une baisse de densité osseuse qui multipliera le chutes.
- L’héparine, provoquant une déminéralisation osseuse progressive.
- Ainsi que les traitements thyroïdiens chimiques perturbant les fonctions de cette glande majeure jusqu’à mener à la résorption osseuse…
Sachant cela, et après avoir pris soin d’éviter ces différents facteurs, il est non seulement possible, mais vivement recommandé de recourir à des solutions naturelles alliant la force du remède ou de la complémentation à l’innocuité.
Les 6 solutions naturelles pour prévenir et lutter contre l’ostéoporose
- Le calcium : Tout d’abord on pense évidemment à une bonne complémentation en calcium végétal assimilable. Avec, en priorité, le formidable Alcavie, qui a l’avantage d’apporter du calcium, mais aussi un magnésium parfaitement assimilable, couplé à une alcanisation évitant les conséquences d’un terrain trop acide. Mais aussi, en phytothérapie, Calciolys, qui en plus du calcium apportera une petite dose de silice, ou encore la purée de sésame complet et les dattes d’excellente qualité.
- La Vitamine D : Absolument indispensable après le calcium, vous trouverez sur cette page une vitamine D végétale parfaitement assimilable et très bien dosée.
- Le magnésium : Ainsi que des super aliments particulièrement riches en magnésium et potassium dont le germe de blé cru, le chocolat cru, ou encore la levure de bière maltée. Mais aussi les préparations à la fois riches en magnésium, calcium et protéines végétales comme le miso.
- Il convient par ailleurs d’être particulièrement attentif à la qualité de votre eau, à laquelle vous pourrez ajouter un bloc de charbon Moso artisanal, qui garantira un bon apport minéral tout en dépolluant et ionisant négativement le précieux liquide. Idéalement placé après une bonne osmose ainsi qu’une ultra-filtration garantissant l’absence de pesticide, fluor, métaux lourds et autres polluants.
- L’activité physique douce, indispensable dans tous les cas à un bon entretien de la sphère osseuse. Pour cela le yoga et les Qi Gong feront des merveilles chez les plus sédentaires.
- Ainsi que la gestion du stress assurant un bon équilibre du taux de cortisol, notamment grâce à une formule adaptée au stress, ou au célèbre complexe formulé par le docteur Willem dans le cadre des soins de la thyroïde.
Maintenant que vous avez en main un arsenal adapté à chaque situation, afin d’optimiser encore un peu plus vos chances d’éviter la maladie ou de vous en remettre encore plus vite, je vous propose d’étudier rapidement les aliments à favoriser.
Les aliments riches en calcium végétal
Certains aliments sont bien évidemment riches en calcium assimilable, mais encore faut-il savoir lesquels :
- la mélasse noire
- le soja
- l’amande
- la noisette
- le cresson
- la crevette
- le persil
- la figue sèche
- le pissenlit
- l’escargot
- l’oignon séché
- le pois chiche
- la noix du Brésil
- le jaune d’œuf
- le brocoli
- le haricot blanc
- la bette
- le fenouil
- l’endive
- et l’épinard.
Vous voilà enfin prête ou prêt à éviter toute future ou nouvelle cassure, brisure ou chute malencontreuse provoquée par une carence en vitamines, minéraux ou, plus encore, en informations.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Source :
1. https://www.intercomsante57.fr/html/assoc/pdf/Osteoporose.pdf
































