Vous digérez mal, vous êtes fatigué, vous avez mal au dos ou à la nuque ?
Alors votre « terrain » est sans doute trop acide.
Rétablir l’équilibre acido-basique par une réforme de la diététique et la complémentation alimentaire est aisé, mais c’est un traitement à long terme car il faut éliminer l’acidose accumulée pendant des années, voire des décennies.
Depuis 1948, date à laquelle Louis-Claude Vincent eut l’idée de mesurer le terrain biologique en termes de pH, de rH2 et de ro, autrement dit d’acidité, d’oxydoréduction et de résistivité, on sait qu’il est possible par l’alimentation et l’exercice de transformer radicalement les paramètres les plus importants de ce terrain afin d’éviter les maladies liées à leur dérèglement et de retrouver un équilibre physiologique synonyme de santé.
De ces trois paramètres, il semble aujourd’hui acquis que l’équilibre acido-basique est le plus fondamental et qu’il importe de le réguler avant tout autre.
La notion d’équilibre acido-basique est à présent connue d’à peu près tous les adeptes de la diététique ; plus précisément les naturopathes soulignent l’importance primordiale des résidus acides ou basiques résultant de la digestion.
Pour comprendre l’essentiel de la diététique acido-basique, il suffit de savoir que ces résidus sont plutôt basiques lorsqu’on mange des légumes et des fruits crus, mais franchement acides lorsque, comme la grande majorité de nos contemporains, on se nourrit avant tout de viandes, de laitages, de sucres, de produits raffinés et trop cuits.
Bien sûr, chacun en fonction de l’état de son métabolisme et de son système digestif, subit plus ou moins durement les effets de l’acidification due à cette alimentation.
Si tant de femmes et d’hommes souffrent aujourd’hui d’allergies, de migraines, d’infections, de douleurs de dos ou musculaires, d’arthritisme ou de fatigue, c’est que leur organisme, jusqu’au cœur de la moindre cellule, est envahi par l’acidité.
Si rien n’est mis en œuvre pour rééquilibrer le terrain, ils s’acheminent vers des maladies beaucoup plus graves, comme :
→ les rhumatismes,
→ le diabète,
→ les affections rénales et vésiculaires,
→ l’hypertension et l’athérosclérose,
→ l’hyperthyroïdie,
→ l’ostéoporose,
→ et même les cancers et les leucémies.
Pour mettre un terme à cette acidification de tous les dangers, il faut évidemment réformer son alimentation, en mangeant plus de fruits et de crudités, et son mode de vie, en privilégiant le calme et l’harmonie relationnelle, et en pratiquant si nécessaire la relaxation ou la méditation.
Mais cela ne suffit pas.
La supplémentation est au moins aussi important que la diététique, surtout en minéraux alcalins tels que :
→ le calcium
→ le magnésium
→ ou le potassium,
→ et les citrates, algues et spiruline.
Et ceux qui croient qu’une simple cure d’une quinzaine de jours ou de trois semaines est suffisante pour rééquilibrer leur terrain font une erreur, car le plus souvent l’acidose tissulaire imprègne l’organisme si profondément qu’il ne faut pas moins de deux ou trois ans de cure ininterrompue avant de constater les premiers effets d’un retour à la normale, à la santé et au bien-être.
Comment déceler l’acidose ?
Les symptômes habituels tels que :
→ fatigue matinale,
→ bouche sèche et haleine chargée au réveil,
→ digestion lente,
→ régurgitations,
→ constipation,
→ difficulté à se concentrer après les repas,
→ migraines,
→ transpiration excessive,
→ peau grasse,
→ mains moites et froides,
→ crampes,
→ infections à répétition…
peuvent avoir d’autres causes.
La meilleure façon de savoir si votre terrain est acide consiste à utiliser du papier de test de pH, disponible en pharmacie ou en magasin bio, pour vérifier votre degré d’acidité d’urine.
Ce test se pratique avant les repas de midi et du soir pendant une semaine pour assurer la constance des résultats, car le pH urinaire est fluctuant.
On ne tient pas compte des résultats consécutifs à des périodes de stress ou d’alcoolisation.
Si l’acidité de l’urine est avérée à la fin de cette semaine, il est très probable qu’il en aille de même de l’ensemble du terrain biologique.
Pour se désadifier, des fruits acides
Pourquoi les fruits acides, tomate, orange, abricot, cerise, prune, pamplemousse, pomme, cassis, framboise, groseille et le plus acide de tous, le citron, ont-ils une action désacidifiante ?
Tout simplement parce qu’ils contiennent beaucoup plus de potassium, de sodium et de magnésium que d’acides, et que ces minéraux alcalins sont transformés par la digestion en carbonates encore plus alcalins.
Il est cependant conseillé de ne pas consommer ces fruits n’importe quand ni n’importe comment, mais seulement en dehors des repas, et plus spécifiquement en milieu d’après-midi.
Toutefois mieux vaut être prudent avec l’orange, surtout lorsque l’on est hépatique ou que l’on a des problèmes d’acétone.
Il ne faut jamais prendre de jus d’orange au petit déjeuner, surtout avec du pain beurré ou des croissants, mélange qui acidifie fortement l’organisme.
De même, il est déconseillé de mélanger des fruits acides avec des fruits farineux, ou des fruits/légumes apparemment doux, comme la tomate, mais en réalité acides, avec des farineux ou des sucres lors d’un même repas.
La tomate se consomme, comme les fruits acides, en dehors des repas.
Pour varier les menus on pourra remplacer de temps à autre ces goûters de fruits par des légumes crus qui ont pratiquement le même effet désacidifiant.
Il est également possible d’échanger le repas du soir contre des pommes.
Tous ces fruits et légumes doivent être consommés mûrs et crus, car en général les fruits acides cuits n’ont plus du tout les mêmes propriétés.
Enfin, en cas de maladie ou de convalescence, il est préférable de poursuivre la désacidification de l’organisme avec des jus de légumes plutôt qu’avec des fruits.
La complémentation
L’essentiel de la complémentation minérale alcalinisante vise à apporter du potassium, du calcium et du magnésium pour « tamponner » les acides, mais aussi des vitamines, surtout celles du groupe B et plus spécifiquement les B3, B5 et B6, afin d’assurer les réactions enzymatiques où ces minéraux sont impliqués.
Les meilleures formes de minéraux alcalinisants sont naturellement les citrates, qui captent l’acidité en l’emprisonnant, et la transportent pendant la nuit par la circulation sanguine jusqu’aux reins, où ils sont éliminés avec les toxines et les acides métaboliques qu’ils ont piégés.
Attention, les citrates sont contre-indiqués en cas d’insuffisance cardiaque ou rénale, et de diabète.
L’herbe d’orge et l’herbe de blé, sans aucune contre-indication, constituent donc un meilleur choix pour les personnes souffrant de ces maladies, d’autant que leur pouvoir neutralisant sur les acides est très élevé.
Un autre complément reminéralisant parfaitement naturel, le lithothamne, est une algue calcaire dotée de la capacité de retenir tous les minéraux de l’eau de mer et plus particulièrement, bien sûr, du calcium et du magnésium, ainsi d’ailleurs que du fer, autre minéral alcalinisant.
Le calcium qui se dépose sur son thalle en concrétions d’apparence pierreuse – d’où son nom lithos : pierre – est du carbonate de calcium, une forme singulièrement assimilable et aux propriétés anti-acides reconnues.
Les aliments très désacidifiants
→ Fruits frais
৩ ananas
৩ framboise
৩ nectarine
৩ noix de cajou
৩ figue
৩ concombre
৩ olive
৩ pamplemousse
৩ amande
৩ châtaigne
৩ sauf tomate et orange.
→ Fruits séchés
৩ amande
৩ banane
৩ figue
৩ poire
৩ pomme
৩ raison
৩ melon
৩ pastèque
৩ sauf abricots et pruneaux.
→ Légumes
৩ ail
৩ brocolis
৩ endive
৩ gingembre
৩ graines de courge
৩ oignon
৩ échalote
৩ radis noir
৩ radis rose
৩ poireau
৩ laitue
৩ pissenlit
৩ persil
৩ légumes racines
৩ légumes verts à feuillage…
→ Condiments
৩ ciboulette
৩ thym
৩ sarriette
৩ persil
৩ romarin
৩ origan
৩ mélisse
৩ menthe.
→ Autres
৩ algues
৩ graines germées
৩ pollen
৩ poivre
৩ sel de mer
৩ Tamari
৩ Miso
৩ miel cru
৩ huiles de première pression à froid
৩ jaune d’œuf
৩ eaux minérales alcalines.
Les plantes désacidifiantes
৩ les feuilles d’artichaut en extrait fluide
৩ les feuilles de bouleau en infusion
৩ l’extrait fluide ou la teinture de boldo
৩ le nébulisât ou l’extrait aqueux de fumeterre
৩ la poudre de racine d’angélique
৩ les fleurs de reine des prés en infusion ou en teinture
৩ les racines, feuilles et semences de bardane, en tisane
৩ l’extrait aqueux de pensée sauvage
৩ l’extrait fluide de chrysantellum americanum
৩ l’aubier de tilleul en décoction
৩ les huiles essentielles de lavande et de citron
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merci Mr JB. Vos lettres sont très intéressantes.