Lactalis ou l’échec systématique du système

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scandale sanitaire lait infantile industriel et alternatives

Dans un article rédigé pour les professionnels de son réseau LinkedIn qu’il intitule l’« Affaire Lactalis : une défaillance systémique », Michel Edouard Leclerc, président du groupe Leclerc, reconnait en toute transparence que le système dans lequel évolue la vente des produits agro-alimentaires échappe régulièrement, non seulement aux grandes et moyennes surfaces, mais aussi aux officines, détaillants, distributeurs… et finalement, à l’Etat. 

Première enseigne à avoir récemment avoué que le retrait annoncé du lait lyophilisé contaminé par la salmonelle n’était pas complet, depuis l’alerte du mois d’août, le PDG du groupe Leclerc s’est retrouvé devant un gouffre médiatique que des concurrents comme Carrefour, Auchan et de nombreux autres, ont tenté d’exploiter avant de reconnaître à leur tour, avoir commis exactement la même erreur.

Une « erreur » qui, malgré le sérieux apporté par les dirigeants sur cette affaire, illustre parfaitement l’étendue du désastre dans lequel nous entrainent les rouages du système agro-alimentaire sur lequel plus personne ne semble avoir prise.

Quelles sont les raisons de cette crise ? Comment éviter l’intoxication à la salmonelle ? Quelles alternatives s’inscrivant dans une réelle systémique choisir ?

Inutile d’attendre que l’affaire Lactalis se tasse pour recommencer à acheter du lait infantile lyophilisé.

Sur France Inter, dans l’émission« le 7/9 », ce vendredi 12 janvier à 8h50, une auditrice racontait l’expérience vécue par sa fille dans une officine où celle-ci avait l’habitude d’acheter le lait en poudre pour son bébé.

Après avoir pris connaissance du scandale, elle aurait retourné les boîtes à sa pharmacie en demandant un remboursement, où on lui aurait rétorqué que « les médias racontent n’importe quoi et qu’il n’y a aucun problème avec cette marque de lait lyophilisé ».

Pourtant, jusqu’aux fêtes de Noël la firme rappelait encore de nouveaux lots, soupçonnés de présenter le même risque de contamination à la salmonelle.

Une anecdote montrant bien l’étendue du raz-de-marée de pollutions alimentaires et médicamenteuses auxquelles sont confrontés producteurs, vendeurs et consommateurs, virtualisant les dangers mis en lumière par les alertes, tant elles deviennent régulières, nombreuses et variées.

Mais d’où, plus exactement, vient ce scandale de salmonelle ?

Des conditions de vie et de travail déplorables

Peut-on encore espérer qu’un produit issu de la maltraitance animale, puisse être consommable après avoir subi :

  divers confinements dans des environnements industriels,

  des traitements antibiotiques vertigineux,

  d’innombrables vaccins et expositions à de fortes doses de métaux lourds,

  ainsi qu’une alimentation rendant des animaux spontanément végétariens, carnivores, voire anthropophages, avec là encore, les mêmes sources de pollutions et d’intoxications.

Tandis que le service de communication de Lactalis joue la langue de bois quant à la véritable origine du problème, personne n’a oublié les scandales précédents :

  de contamination à la salmonelle, en 2005, dans la même usine appartenant alors au groupe « Celia », racheté peu de temps après par « Lactalis »,

  de vache folle, avec Creutzfeldt-Jakob,

  de grippe aviaire chez les volailles,

  des lasagnes à la viande de cheval,

  des poissons intoxiqués aux métaux lourds,

  ou même de l’affaire du sang contaminé…

Selon le bulletin épidémiologique de l’Institut de veille sanitaire daté du 5 septembre 2006, en 2005, plus de 146 cas de salmonellose « Agona » avaient été déclarés sur l’ensemble du territoire français.

Les bébés ayant contracté une salmonellose avaient consommé des poudres de lait infantile « Picot » ou « Blédina » (Blédilait) sorties de la « même chaîne de fabrication ».

Les analyses sanitaires sur l’entreprise Celia réalisées sur 206 prélèvements alimentaires et 420 prélèvements environnementaux au niveau des chaînes de fabrication et de conditionnement, mettaient en évidence la présence de Salmonella Agona dans :

  une boîte de « Picot nutrition quotidienne » fabriquée le 15 juillet 2004,

  des prélèvements de lécithine retrouvée sur le sol,

  des prélèvements dans un aspirateur de la tour de lécithination,

  des prélèvements dans une cuve de préchauffage de la lécithine,

  des prélèvements environnementaux en fin de chaîne de conditionnement…

Se pourrait-il qu’il s’agisse aujourd’hui des mêmes grossières négligences n’ayant pas été prises en considération la première fois ?

Toujours est-il que cette nouvelle crise est à présent européenne, provoquant des risques de salmonellose chez les nouveaux-nés de plusieurs pays. 

La mise en danger des bébés par ce système inhumain doit absolument nous donner l’opportunité de repenser notre habitude, bien plus incongrue qu’ancienne, d’alimenter les nourrissons avec du lait de vache industriel.

A long terme il en va de la santé de nos enfants, donc de l’avenir de l’humanité.

La salmonellose et ses nombreux risques

De 10 à 80 heures après l’absorption d’un aliment contaminé à la salmonelle, les symptômes suivant confirmeront un cas avéré de salmonellose :

  diarrhées,

  crampes au ventre,

  fièvre.

On contracte généralement une salmonellose en consommant de la viande bovine ou porcine, de la volaille ou des œufs avariés et mal cuits. 

Mais comme nous venons de le voir, ce pathogène qui ne peut être détruit qu’à partir d’une certaine température, résiste dans les selles, les produits congelés, les poussières et les moisissures.

Normalement, toute personne bien portante devrait pouvoir neutraliser l’infection en l’espace d’une semaine, avant qu’elle ne se complique.

Cela étant dit, attention !

Ce n’est pas pour autant une intoxication bénigne. 

Lorsqu’un nourrisson ou une personne âgée sont touchés, ce constat pouvant dans une certaine mesure s’étendre aux jeunes enfants et personnes malades, la salmonellose a des chances d’évoluer vers des troubles bien plus graves, voire de s’avérer fatale. 

Mais que se passe-t-il plus précisément lors d’une contamination à la salmonelle, et comment l’éviter ?

De l’estomac aux intestins

Bien que la majorité des germes de salmonelle soient détruits par les sucs gastriques, lorsqu’un nombre suffisant d’entre eux survit à cette épreuve ils se faufilent jusqu’aux intestins pour les coloniser.

Une fois confortablement installés, les germes se multiplieront en y libérant des entérotoxines, provoquant inflammations intestinales aiguës et diarrhées fréquentes.

Et lorsque l’infection traverse la barrière intestinale, elle peut se propager un peu partout dans l’organisme par le biais de la circulation sanguine, y causant divers dommages.

Il arrive également, mais à de rares occasions, que la maladie débouche sur une forme d’arthrite connue sous le nom de « syndrome de Reiter », se manifestant quelques semaines après l’infection.

Dans tous les cas il est indispensable d’avoir recours à un antibiotique naturel non iatrogène, et fort heureusement, il existe des solutions.

La solution naturelle la plus simple et la plus efficace

Etant donné qu’il est ici principalement question d’intoxications chez les tout petits, j’insisterai avant tout sur les moyens naturels suffisamment doux pour les plus fragiles, tout en pouvant convenir à tous.

En commençant tout d’abord par les bébés pour qui, tout simplement, la consommation exclusive de lait maternel, au moins le temps d’une cure, sera le premier et le meilleur rempart contre toute affection intestinale.

Pourquoi ? 

D’une part la lactoferrine, contenue dans le lait maternel est un puissant agent anti-infectieux capable de lutter contre le pathogène, et d’autre part l’équilibre probiotique qu’il assure aidera à nettoyer la paroi intestinale des mauvaises bactéries.

Cependant il sera bien moins efficace contre une autre souche de salmonelle, la salmonella typhi, mieux connue sous le nom de typhoïde. 

Toutefois, inutile de se faire des illusions, s’il y a consommation de lait infantile Lactalis c’est bien souvent que l’allaitement pose problème. 

Ce qui est fort dommage quand on sait que le lait maternel renforce également le système immunitaire de manière très appréciable, permettant de parer aux maux de l’hiver et de l’enfance.

Mais aussi extraordinaire qu’il soit, il est totalement déconseillé de céder à la vague américaine de commerce de lait maternel « pour les sportifs » !

En définitive et quoi qu’on en dise, le lait de vache n’est pas plus adapté aux adultes, qu’aux enfants ou aux bébés !

Même en dehors de toute infection possible à la salmonelle, les résidus d’antibiotiques, de métaux lourds et d’OGM présents dans les laits de supermarchés, même bio, devraient déjà être en mesure de décourager les plus téméraires.

Quelles alternatives reste-il ?

Le lait de substitution le plus proche du lait maternel

Le meilleur substitut au lait maternel devrait donc, en toute logique, non pas être celui d’une vache destinée à peser plus d’une tonne en quelques mois, mais le lait issu du règne animal le plus proche de celui des humains, c’est à dire celui de la jument.

Bien qu’assez onéreuse, une cure de lait de jument est à la fois :

  naturellement antibiotique,

  immunostimulante,

  probiotique,

  vitaminique,

  et protéique.

Sans être aussi gras que le lait de vache, évitant donc de favoriser le cholestérol, si le lait de jument est vraiment efficace pour équilibrer la flore intestinale, c’est principalement grâce à la présence de 17 acides aminés et des nombreuses enzymes intervenant dans sa composition, telles que :

  lactate déshydrogénase, 

  malate déshydrogénase, 

  lysosyme,

  lipase, 

  catalase, 

  phosphatase, 

  et peroxydase.

Ainsi, le lait de jument, en cure excluant tout autre forme d’alimentation, soutenue par une prise assidue d’E.P.P (Extrait de Pépin de Pamplemousse) à raison, pour les nourrissons, d’une à deux gouttes trois fois par jour, mélangées dans un peu d’eau, ou pure sur la langue, seront à la fois les remèdes les plus doux et les plus efficaces contre l’intoxication à la salmonelle.

Même s’il est principalement destiné aux bébés, ce protocole pourra être tout aussi utile pour :

  le jeune enfant,

  le malade,

  la personne âgée,

  et même le sportif.

Mais ce n’est pas tout, puisque le lait de jument est un remède tout terrain qui donnera également d’excellents résultats en cas de :

  problèmes de digestion, comprenant aigreurs, aérophagie, diarrhées, douleurs abdominales…

  cholestérolémie,

  faiblesse immunitaire, 

  stress oxydatif,

  fatigue chronique,

  convalescence,

  dégénérescence,

  ménopause,

  douleurs articulaires,

  perte de tonicité musculaire,

  carence minérale ou vitaminique,

  pratique d’un sport intense,

  ou encore, après opérations et chimiothérapies…

Et, bien sûr, en cas d’intolérance au lait de vache ou, ce que l’on sait moins, pour participer à la détoxication de médicaments de synthèse comme de l’alcool.

Ce qui ne l’empêche pas non plus, en application directe sur la peau, d’être un produit de beauté de tout premier choix dont Cléopâtre fut l’émissaire emblématique, mais cela, c’est une autre histoire.

 Jean-Baptiste Loin 

En pratique :

S’inscrivant dans une systémique harmonieuse entre l’environnement, l’homme et l’animal, où l’artisan respecte les juments avec lesquelles il travaille dans les meilleures conditions qui soient, pouvant être attentif à l’hygiène de chaque lot, le lait de jument bio et artisanal est une bénédiction pour la santé humaine et… pour une désindustrialisation de la vache.lait jument bio sachet

Vous trouverez ici du lait de jument de la meilleure qualité que je connaisse, dont le goût très agréable surprendra sans doute les palais des esprits les plus sceptiques.

Quant aux nouveaux-nés, ce sera pour eux une panacée quasiment comparable au lait maternel.

La cure anti-salmonelle des petits et des malades

Une cure de lait de jument s’étale généralement sur deux à trois semaines, jusqu’à un mois, avant de faire une pause d’une semaine et d’éventuellement la renouveler.

Mais dans le cas d’un nourrisson elle pourra remplacer la base de l’alimentation, sans faire de pause dans la cure.

On la consommera :

  en prévention, ou pour les malades ressentant de légers troubles, à raison d’un verre le matin à jeun et avant chaque repas,

  et pour les malades ressentant des troubles plus sérieux, le lait de jument remplacera progressivement l’alimentation, sur une période de trois jours à une semaine, en favorisant les aliments probiotiques et non puriniques, et en évitant consciencieusement les viandes et les autres produits laitiers comme le lait, le beurre ou le fromage, mis à part le véritable yaourt bulgare, qui lui est conseillé pour ses précieux ferments lactiques.

Afin de profiter au mieux des propriétés probiotiques du lait de jument lyophilisé sans les altérer, il est conseillé de faire tiédir de l’eau en prenant soin de ne pas dépasser 35°, avant de mélanger une cuillère à soupe bombée -15 grammes- à reconstituer dans un verre d’eau tiède -150 ml-.

Puis laissez-le reposer une nuit au réfrigérateur afin que le mélange devienne homogène et que la fermentation lactique s’active pleinement.

Une fois ouvert le sachet peut se conserver au réfrigérateur sans problème de conservation.

Pour les adultes bien portants victimes d’intoxication à la salmonelle, passez à quinze gouttes d’E.P.P trois fois par jour et ajoutez un bon mélange de souches probiotiques.

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